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Publications de Marc Loy (155)

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Exister

Exister

 

Cueillir les fruits aux horizons,

Par tous les temps, en toutes saisons,

Aller chercher le renouveau,

Partir au vent sur un bateau

 

Sortir un peu de la cohue,

De tout ce monde, des inconnus,

Se retrouver dans son histoire,

Reconnaissant le bon couloir

 

Cueillir les mots dans le miroir,

Tous ceux venant du grand trou noir

Qui ont des sons en distorsion,

Mais qui résonnent dans ta chanson

 

Celle de ton âme, celle de ton cœur,

Un peu d’ersatz de ton bonheur,

Ce papillon frôlant ton âme,

Cette essentielle mèche de la flamme

 

Retrouve ta lumière,

Fais exister ta fleur

Et la vie toute entière

Suis la petite lueur

 

Cueillir l’espoir, ce petit brin

Du premier mai de bon matin,

Car sans travail tu restes en vrac

Avec ton ombre au fond du sac

 

Sur quel marché, à quel endroit

Peux tu trouver ce nouveau moi,

Celui tourné vers ton soleil

Pour te sortir de ton sommeil

 

Retrouve ta lumière,

Fais exister ta fleur

Et la vie toute entière

Suis la petite lueur

 

le 27-10-2024

 

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Amour étrange

Amour étrange

 

Le papillon et l’éléphant

Se sont aimés dès le printemps,

Invraisemblable cette histoire,

Pourtant bien vraie, il faut me croire

 

Le pachyderme dansait au pas,

Cherchant sa troupe en contrebas,

Très jeune encore et sans sa mère,

Il barrissait, foulant la terre

 

Ce papillon voyant la scène

Prit son envol à perdre haleine,

Il se posa sur un buisson,

Le cœur battant par l’émotion

 

Le jeune Jumbo chargeait le vent,

Tel Don Quichotte se concentrant,

Le volatile pouffait de rire

Devant la scène et ses délires

 

Quel que soit le comment,

Quel que soit le moment,

Quelle que soit notre race,

L’amour trouve sa place

 

Le papillon vint le calmer,

En arabesques il s’est posé,

En bout de trompe le surprenant

Et depuis lors chacun s’attend

 

Courant, volant, atterrissant

En haut du crâne ou sur le dos,

Entre les yeux juste devant,

Étrange amour que ce duo

 

Quel que soit le comment,

Quel que soit le moment,

Quelle que soit notre race,

L’amour trouve sa place

 

le3-11-2024

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Que sont ils devenus

Que sont-ils devenus

 

Antiquités design de canapés bureau,

En tubes chromés et cuir accastillages bateau,

Choses brillantes et noir faisant froid dans le dos

De ma fibre sensible mon carma est très chaud

 

J’aime l’ocre solaire et l’ébénisterie,

Le sobre de l’art déco, charnières en huisserie,

L’art floral et Mucha, cristal et verrerie,

L’ancienne ferronnerie, abat-jour perlerie

 

Antiquités design et cet art à Versailles,

Immense chien gonflable avec une très grande paille,

Je suis scandalisé, Louis XIV et Molière

Se retournent dans leurs tombes ? ambiance particulière

 

Monsieur Jourdain transforme de la baudruche en quoi?

Tout le monde se pâme et donne de la voix,

Ceci est merveilleux, il faut mélanger tout,

Le summum de beauté avec le rose toutou

 

Antiquités design, grandeur et décadence,

Ces objets et cet art sont pour moi une souffrance,

L’ouvrier et l’artiste nous créaient des miracles,

Maintenant c’est fini, c’est la cour de miracles

 

le 11-11-2024

 

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Sensations

Sensations

 

Sur le comptoir des pas perdus

Tu attendais des inconnus,

Des arrivées ou des départs,

Les travailleurs et les fêtards

 

Sur le comptoir des innocents

Tournent naïfs et grands enfants,

Dans le grand bal des derniers sons,

En nostalgies d’accordéon

 

Sur le comptoir du désespoir

Attend Nana, devant le bar,

Son fard fondu dans le miroir,

Ses sensations dans le tiroir

 

Sur le comptoir des addictions

Se multiplient les auditions,

Au carnaval des impressions,

Les masques tombent, c’est l’invasion

 

Les nuages s’amoncellent

Dans ta petite nacelle,

A la fin de la nuit

Tu vas au paradis

 

Sur le comptoir des mirages bleus

La mise en scène est dans tes yeux,

Hallucinante et effrayante,

La lumière noire est dominante

 

Sur le comptoir des fumigènes

Les CRS chargent sans gêne,

Chacun recherche son oxygène

Et ils t’embarquent, fini la reine

 

Les nuages s’amoncellent

Dans ta petite nacelle,

A la fin de la nuit

Tu vas au paradis

 

le 22-10-2024

 

 

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La vie en gris

La vie en gris

 

A la soupe populaire chacun attend son tour,

C’est la dernière station du voyage sans retour,

Hirsutes et mal rasés les cheveux en bataille,

Tous ces handicapés ont perdu leur travail

 

La machine à laver de notre société

Nettoie les âmes sensibles, ceux qui voudraient créer,

Transformant leurs désirs en placements d’argent,

Ceux qui tournent à l’envers iront aux encombrants

 

A la soupe populaire tout l’arc-en-ciel y va,

Les migrants, les bourgeois et les fils à papa,

Des femmes esseulées, des jeunes et des vieilles,

Les cassées de la vie, celles qui n’ont plus sommeil

 

Sans dentier et sans vue des malades éternels,

Car ces gents coûteraient du pognon décibel

A nos chers dirigeants, il faut rembourser moins

Et aussi diminuer tous les prix de revient

 

A la soupe populaire il y a des patrons,

Ils ont fermé la porte à toutes leurs illusions,

Le rouleau compresseur de cet appât du gain,

Si tous les gueux du monde se tenaient par la main…!!

 

le 31-10-2024

 

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Le songe du poète

Le songe du poète

 

Sur le sentier de poésie

Le funambule s’égare un peu,

Recolorant les harmonies,

Certains mots ocres et d’autres bleus

 

Parmi les fleurs et leurs épines,

Roses d’ailleurs et aubépines

En équilibre dangereux,

Avec des rêves entre les yeux

 

Sur le sentier des environs,

Par le hautbois et les violons,

Il avançait, la flûte au vent,

Les clarinettes et l’oliphant

 

La farandole est en cadence,

Sur le tracé elle s’en balance

En arabesques extravagantes,

Dans des postures itinérantes

 

Valse des papillons,

Au tempo de la vie,

Toute en panavision,

Sur les plans des envies

 

Sur le sentier de poésie,

Les troubadours de comédie,

Avec la viole et tambourins,

Viennent serpentant sur le chemin

 

Son albatros en bord de mer

Lui abandonne son univers,

Dans le chantier tout près du port

Alibaba et son trésor

 

Valse des papillons,

Au tempo de la vie,

Toute en panavision,

Sur les plans des envies

 

le 20-10 2024

 

 

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Ta voie

Ta voie

 

Sur les rails de l’espoir, après tous ces tunnels,

La machine te tire à l’horizon des ciels,

Une rivière de larmes coulant sur ton regard,

Elle voudrait te quitter, sera t’elle à la gare ?

 

Les arbres agressifs t’oppressent dans le miroir,

Des ombres chancelantes défilent dans le couloir,

Nuages de fantômes et sifflet de vapeur,

Cigares et cigarettes se mélangent à l’odeur

 

Entre les rails d’espoir joue le petit rêveur,

Il se sent mieux ici en évitant ses peurs,

Car il est rassuré à l’abri des regards,

C’était toi cet enfant allant vers le hangar

 

Tous ces chemins perdus aux grandes herbes folles

Et ce wagon rouillé enraciné au sol,

Combien de passagers ont suivi cette voie,

Dans les compartiments de cet ancien convoi

 

Sur les rails de l’espoir sera ton arrivée,

Avec des impressions au fond de ta psyché,

Elle est là, t’attendant, tu t’angoissais pour rien,

Le TGV s’arrête et tu descends du train

 

le 15-10-2024

 

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Ensemble

Ensemble

 

Sur le chemin de notre amour

Nos deux grands arbres ont vu le jour,

Nous taquinant par nos feuillages

De nos doux rêves et nos mirages

 

Enracinés de chaque bord,

Environnés de nos deux sorts,

Des alluvions et du terreau,

Nos univers et leurs tombeaux

 

Sur le chemin en serpentins

De nos soleils petits matins,

Découpes de branches en entrelacs,

Accords de sons et de nos voix

 

De la nature en cathédrale

Montent les chœurs vers le grand Graal,

Reflet des cœurs dans les vitraux,

La toccata emporte en haut

 

La généalogie

Est un arbre de vie,

Rencontre des envies

Peut-être en harmonies

 

Sur le chemin printemps hiver

Passe le temps et sa lumière,

En arrivant dans ce jardin

Nous y marchons main dans la main

 

Il est commun à nos secrets,

Toute une gamme de nos bouquets,

Roses et lauriers et nos jasmins,

Nous reprenons ce doux refrain

 

La généalogie

Est un arbre de vie,

Rencontre des envies

Peut-être en harmonies

 

le 2-10-2024

 

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Au tempo

Au tempo

 

Entre les vagues saute ta vie,

Entre tes yeux vont tes envies,

Dans le métro passent les rames,

Sur l’autoroute les bouchons rament

 

Entre les roues tourne le moteur,

A injection carburateur,

Les écolos en ont très peur,

C’est l’électro le vrai bonheur

 

Entre les lignes l’explication

Aux antipodes de l’intuition,

Les romantiques de l’illusion

Ont retourné la partition

 

Entre les fleurs le papillon,

Intense espoir d’évolution,

D’être un humain son paradis

Ou les racines des pissenlits

 

Tempo des environs

Marque le carillon,

Ce temps de l’espérance

Peut-être résilience

 

Entre les sons la distorsion,

Se retrouver au diapason,

Pour des accords en harmonie,

La toccata sur le parvis

 

Entre les masses le temps trépasse,

Des grands soleils qui se fracassent

Dans l’univers aux grands espaces,

Ton aquarelle en interface

 

Tempo des environs

Marque le carillon,

Ce temps de l’espérance

Peut-être résilience

 

le 17-10-2024

 

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Toujours pressés

Toujours pressés

 

On va, on vient, on court le monde,

Chacun son tour, chacun sa ronde,

On aime ou pas prendre la route

Sur un chemin, sur l’autoroute

 

On va, on vient à tous les âges,

Par le beau temps ou les orages,

Tôt le matin pour le travail,

Sous les tunnels entre deux rails

 

On va, on vient tous en cadence,

Dans le tempo, ça va, ça danse,

Pour avancer parmi les gens,

Quand on ressort on est content

 

On va, on vient, ça fait du bien,

Debout, assis ou dans le bain,

Sous le soleil de notre amour,

On dit je t’aime, c’est pour toujours

 

On a tous une musique

Moderne ou romantique,

Elle fait tourner la vie

Au rythme des envies

 

On va, on vient dans les cuisines,

Le coup de feu, c’est la routine,

Dans les hôtels on change les draps,

Pour les nouveaux, leurs tralalas

 

On va, on vient, on n’arrête pas,

Même tout là-haut quand on y va,

Au paradis tous on ira,

C’est encore mieux si on y croit

 

On a tous une musique

Moderne ou romantique,

Elle fait tourner la vie

Au rythme des envies

 

le12-10-2024

 

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Nos soleils

Nos soleils

 

Il y aura toujours un soleil dans le ciel ,

Sur celui de ton lit en rêve providentiel

Et dans la voie lactée combien tournent d’étoiles

Et celles de ton corps juste derrière ton voile

 

Il y aura toujours de l’ombre par la lumière

Sur les œuvres du temps, sur les vagues de la mer

Et sur le comédien quand les trois coups résonnent,

A l’instant du baiser dans les bras de personne

 

Il y aura toujours des couleurs sur la terre,

Changeant à chaque instant tout autour de la sphère,

Certains l’ont remarqué, l’art est sur leur chemin,

Langage universel, intuition de demain

 

Il y aura toujours l’harmonie dans l’espace,

Parmi toutes ces planètes et chacune à sa place,

Avançant lentement, retenues par la vie

Et quand elles se détachent, ce lien est l’infini

 

le 14-10-2024

 

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Danser

                                                                                                                 https://ahp.li/8e3cc9ceb90c318ec039.zip

 

Danser

 

Danser, encore danser toujours

Sur le parking de nos amours

Et tous ensemble sur le ruban,

En hirondelles de nos printemps

 

Danser encore, changer de vie,

La farandole est en folie,

Laissons les drames dans les orties

Et direction les paradis

 

Danser encore, sauter de joie,

Sur l’autoroute casser sa voix,

Sans les bouchons des autres voies,

Côté soleil dans son grand moi

 

Danser encore sur le tempo

De nos couleurs et de nos mots,

Sans les grincheux dans leur auto,

C’est un grand jour où tout est beau

 

La vie est bien trop courte,

Prenons la par la route,

Sans ennuis sans tracas,

Faisons le premier pas

 

Danser encore par deux, par trois,

Prenons leur main, n’attendons pas,

Dans les couloirs du TGV

Et pourquoi pas dans les WC

 

Danser encore à saute mouton,

Prenons la vie comme un pinson

Et pourquoi pas au cimetière,

Avec les morts pour les distraire

 

La vie est bien trop courte,

Prenons la par la route,

Sans ennuis sans tracas,

Faisons le premier pas

 

le 20-9-2024

 

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Nostalgies

Nostalgies

 

A la mémoire de mon Gaston Ligny parolier, mon frangin

https://ahp.li/c418f569505ac8259055.mp3 de Yves Alba

 

Au vent de tes mémoires

S’éparpillant d’espoirs,

En reflet de la lune

Et sa douceur nocturne

 

Te souviens-tu gamin

Quand tu prenais le train,

Merveilleuse vapeur,

Nuage de bonheur

 

Au vent de tes mémoires

Ces étoiles dans le noir,

Sur le ciel de ton lit,

Ton univers de nuit

 

Assis seul sur la plage,

Visionnant ton voyage,

Tu dessinais l’amour

En attendant ce jour

 

A toi le troubadour,

Tu resteras toujours

Dans un coin de mon ciel,

Amitié éternelle

 

Au vent de tes mémoires

Tout au fond du miroir,

Le goéland revient,

Ton ami, ton frangin

 

Et la pendule nuages

Traverse tous les âges,

Le temps et les saisons,

Mais tes mots resteront

 

A toi le troubadour,

Tu resteras toujours

Dans un coin de mon ciel,

Amitié éternelle

 

le 20-8-2024

 

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Le sésame

Le sésame

 

De toutes serrures à l’horizon,

Quelle est la bonne pour ton sillon,

Une ouverture vers la lumière,

Mémoires d’écumes du bord de mer

 

La fée unique dans le trousseau,

Parmi tant d’autres elle n’a de nom,

Les accrochées ou les pendues,

Mais qu’elle est-elle cette inconnue ?

 

De toutes serrures il en est une

Ouvrant ce ciel de la fortune,

D’une valeur inestimable

Parmi les leurres est-ce probable ?

 

Plus que diamants sertis dans l’or,

D’Ali Baba et son trésor

D’argent virtuel et tous mirages,

Cette fortune n’est qu’un nuage

 

Dans les milliers de vies,

De désirs et d’envies,

Une seule te convient,

La trouver est le lien

 

De toutes serrures une seule clé

Pourra l’ouvrir, tu seras né

Tout au sommet du Nirvana,

Plus grand que tout tu seras là

 

A cet instant la porte s’ouvre,

Dans ton miroir tu te découvres,

La renaissance est dans ton âme,

Tu es en toi grâce au sésame

 

Dans les milliers de vies,

De désirs et d’envies,

Une seule te convient,

La trouver est le lien

 

le 28-9-2024

 

 

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Un ami d'une nuit

Un ami d’une nuit

 

C’était un soir de samedi à Paris, avec ma femme deux amis Biloute et sa femme Fabienne enceinte jusqu’aux cheveux et mon cousin Serge un phare pour moi , à l’époque des grandes épopées de sixties . Nous nous étions engouffrés au Castor petit resto sympa du quartier de La Contrescarpe, bourré d’artistes et de poètes. Il faut tout de suite préciser que les temps, comme on dit, ont sacrément changé, c’était l’époque de l’amour du jazz, du rock, des papiers à fleurs, robes longues et colorées, pantalon pattes- d’eph, des soirées arrosées, avec bains de minuit. J’avais installé une estafette de baba-cool pour arpenter les routes méditerranéennes de l’Europe avec nos enfants 6 et 9 ans

 

Le resto était plein, nous mangions et parlions de l’art et d’autres banalités, à côté un jeune couple avec un type bizarre finissant sa troisième bouteille de rosé. Il sort du sac de sa copine une paire de ciseaux, se coupe un peu la frange, attrape l’anse du sac et la coupe tranquillement, puis une altercation, la fille lui dit adieu et elle sort du resto. Nous étions entre fou rire et stupéfaction et continuons notre soirée.

Puis Jean-Luc, car il s’appelle ainsi, nous dit tout de go -Maintenant que les cons sont partis on va être entre nous-. Il vient à notre table, mon cousin Serge était rentré pour raison de travail, puis il nous demande si on veut faire une partie de bras de fer, mon ami Biloute et moi rions et acquiesçons, et c’était parti à chaque tournoi un alcool...si bien que le resto était devenu un bateau...ivre!!! (je ne peux m’en empêcher).

 

Jean Luc Lacombe de son nom car l’histoire est vraie nous dit -bon maintenant on va faire le tour de La Contrescarpe et tout a changé à partir de cet instant, il avait sa guitare avec lui et quand il arrivait dans chaque bar ou boite ce fut toujours le même refrain – Salut Jean Luc, haie d’honneur, applaudissements, hourrah, c’est un phénomène ce mec (car il est toujours vivant) , la pression descendait dans les verres, les bouteilles se débouchaient, on descendait dans une cave, le champagne coulait et toujours des anecdotes . Il est de La Rochelle et a fait la transat sur Catamaran. Nous arpentions les petites rues et notre grand marin chanteur et tout juste ami marchait sa boite noire à la main comme sur son bateau en pleine mer, il s’arrêtait et haranguait la foule imaginaire -Braves gens qui dormaient , il est quatre heure et c’est Lacombe qui vous le dit tout va bien, soyez en paix Et dans une boite au sous-sol dont je ne me souviens du nom ce fut l’apothéose (Fabienne enceinte et Biloute nous avez quittés et pour cause…) , Et là Jean Luc seul sur le podium nous a fait un concert improvisé de deux heures, il avait tout à fait le style de chansons de Renaud débutant à l’époque (Si bien que quand on l’entendait à la radio ma femme et moi les confondions). Et entre deux verres il reprenait, j’imagine que seul sur son bateau il devait en faire autant, je me souviens d’un passage où il criait à un naufragé la bouteille de scotch à la main et rond comme un tonneau -Tiens bon je suis là accroche toi à la vie et il le ramenait à bord ….

 

Et nous sommes repartis tous trois dans l’Estafette, nous habitions à cette date à Villeneuve La Garenne, il regardait partout pour apercevoir un lièvre ou un lapin…

Nous sommes montés au neuvième (j’avais obtenu un appart par la société Peugeot ou j’ai été dessinateur industriel avant de me convertir dans le cinéma). Il avait faim, une boite de sardine et une bouteille de rouge ont fait la rue Michel. Il a dormi comme un bienheureux

 

Le lendemain je l’ai emmené dans son quartier à Montmartre, tous deux à huit heures du mat touillant notre petit noir et ces derniers mots furent – Quand je pense que mes potes de La Rochelle arrivent ce soir pour France Angleterre de rugby demain, on va en tenir une bonne à la troisième mi-temps !!

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Voyage

Voyage

 

Se quitter en partant sur le quai d’une gare

Et d’un signe de la main retenir ses espoirs,

Il y a l’horizon caché dans ton regard,

Les racines de ton arbre tout au fond d’un trou noir

 

Se quitter en partant vers l’indigène d’ailleurs,

Cette forêt d’humains au maillage de la peur,

Bagages environnants de territoires lointains,

Marécages de virtuels handicapant les liens

 

Se quitter en partant, laisser son fil de vie,

Le terreau des ancêtres, angoisses et embellies,

Alluvions de ton âme, douceurs et incendies,

Tout le sang de tes veines, berceau des harmonies

 

Se quitter en partant est une ombre au tableau,

Repentir ou oubli, déchirure ou accroc,

Le revers du concret un cadre sans portrait,

Pour un itinéraire parsemé de regrets

 

Se quitter en partant pour te trouver enfin,

Te voir dans le miroir, reconnaître ta main,

Être ce personnage apaisé et heureux,

Fin de pèlerinage, même si tu es vieux

 

le 10-9-2024

 

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Les femmes

Les femmes

 

Les femmes sont nos mères, nos sœurs et nos amours,

Nous devons respecter l’essence de nos jours,

Le creuset de la vie créatrices essentielles,

Elles sont le fondement du cercle universel

 

De Beauvoir s’éleva contre sa position

De matrice en attente de nouvelle conception,

L’homme ne pourra jamais entendre battre l’âme

De cette étoile en soi, ce fabuleux sésame

 

La femme est le pilier de civilisation,

La fondation des murs de nos générations,

Elle ne fait pas la guerre, ne mange les enfants

Avec des bombardiers, elle est douceur du temps

 

Certains détruisent leurs vies des déviants de malheurs,

Comment peut-on changer leur univers d’horreur,

Animés par la mort, ils violent le néant,

Torturant leurs victimes, ces proies de l’inconscient

 

Les femmes sont bouquets de très grandes valeurs,

Mais n’ont pas comme d’autres la folie des grandeurs,

Soyons-en bien conscient, les mettant à leur rang,

Tout en haut de l’affiche, elles le méritent tant

 

le 22-9-2024

 

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Transmises

Transmises

 

Au petit bar tu songes encore,

En petit noir et cheveux d’or,

Vêtue satin de lilas rose,

Fin de soirée en overdose

 

Tu es si belle pour un garçon,

Tes lèvres rouges et fiers nichons,

Mais sur le zinc ton cœur attend,

Au fond du verre tourne le temps

 

Au petit bar tu te souviens,

Déjà enfant tu aimais tant

Jouer les dames, pourtant Fabien,

Avec les robes de ta maman

 

Ton amoureuse est toujours gaie

Comme un pinçon sorti du nid,

Toujours partante pour s’envoler,

C’est la gagnante des sans soucis

 

L’amour est au-delà

De cette vie en soi,

Plus grand que l’infini

Et tout ses paradis

 

Au petit bar des musiciens,

Tu es tout près de deux malins,

Regard discret tu n’aimes leurs mains,

Elles ont le signe de vils destins

 

Mais tout à coup c’est la tornade,

Elle a en toi mis sa grenade,

Ton beau manège tourne en folie,

Tout l’univers s’arrête ici

 

L’amour est au-delà

De cette vie en soi,

Plus grand que l’infini

Et tout ses paradis

 

le14-9-2024

 

 

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Mystère

Mystère

 

Je ne saurais jamais ce que j’aurais pu être,

Je sais, chacun de vous à part certains peut-être,

Ne sont intéressés, dois-je exister ou pas ?

Je fais partie de ceux toujours montrés du doigt

 

Beaucoup sont psychopathes, même tueurs en série,

On les dit diaboliques, sans croire au paradis,

Personne ne s’intéresse aux arcanes de la mort,

Labyrinthe monstrueux dont jamais on ne sort

 

Je ne saurais jamais le mystère des mystères,

Pourquoi ma génitrice, celle que vous nommez mère,

A créé cet enfant, remplaçant de son frère,

En a fait un martyr, mordu par les vipères

 

Endeuillée de Francis, au prénom de mon père,

Elle me haïssait et brûlait mes viscères,

Battu et enfermé, la douleur de l’enfer,

Inhumain par son fait, errant sur cette terre

 

Je ne saurais jamais vivre sans mes souffrances,

Car elle m’a fait grandir ainsi pendant l’enfance,

A chaque instant revient ce spectre au fond de moi,

Je suis clone de la peur, pilonné de surmoi

 

le 17-9-2024

 

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Tes rêves

Tes rêves

 

Dans ta cabane du fond des âges,

Petit jardin de tes nuages,

Il y avait l’enfance bleue,

Tout ce soleil au coin des yeux

 

Et ta copine vos jeux d’enfant,

Nid d’hirondelles bien turbulent,

Tous les je t’aime, tous les bisous,

Au coin des lèvres de vrais bijoux

 

Dans ta cabane tu y reviens,

Du fond de toi et tu le peins,

La nostalgie des vieux refrains

A tire sonnette tout le train train

 

A l’horizon de la marée

Vole le bouquet de la mariée,

Sur le parvis du grand bonheur

Tournent les robes des filles d’honneur

 

Dans le ciel de tes rêves,

Les rideaux se soulèvent ,

Tu t’étais endormi

Au fond du paradis

 

Dans ta cabane c’est le bazar,

Drôle de dessins, des trucs bizarres,

Est-ce de l’art qui pourrait croire,

Certains malins en sont hilares

 

Tu les connais ceux de Florence,

Feux d’artifice ta pauvre errance

Et ton oiseau sur sa fenêtre

A fait son nid pour ton bien être

 

Dans le ciel de tes rêves,

Les rideaux se soulèvent,

Tu t’étais endormi

Au fond du paradis

 

le-26-8-2024

 

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