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Publications de Marc Loy (178)

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Ile secrète

Île secrète

 

Nous avons tous une île accrochée aux rochers,

Cet endroit est désert mais il fût habité,

Ces environnements où y dormaient des voies,

Des claquements de portes et des rires de joie

 

Une tempête enfouie et ton cher goéland

Tournant dans la volière emplie de talismans,

Des perles et des anneaux et même des diamants,

Il est ton grand ami depuis petit enfant

 

Nous avons tous une île où dorment tes trésors,

Ils te calment aussitôt, peu à peu tu t’endors

Dans un état d’hypnose engendré par ton moi,

Tu reviens à tes sources et les jeux du surmoi

 

Il te faut le montrer par tes mots et ton art,

Explosions de lumières, de mots de quai de gare,

Paysages incertains et de bruits de couloir,

D’escalier infini et de nuit de brouillard

 

Nous avons tous une île et toi tu la partages,

Mais comment le comprendre, elle ressemble aux nuages,

Un mouvement diffus sans réel apparent,

Une seule personne y vient secrètement

 

le 27-2-2025

 

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La chatte abandonnée

La chatte abandonnée

 

Si loin de ta maîtresse, abandonnée de tout,

Toi la pauvre chatte, sans ton collier au cou,

Tu es hirsute et sale, tu es seule et perdue,

Coussinets déchirés par le goudron des rues

 

Et peu à peu la route, ses arbres en contre-jour,

Vidée de tous humains et c’est la fin du jour,

Le rideau est tombé sur la dernière scène,

Les collines se découpent au loin sur les Cévennes

 

Si loin de ta maîtresse, tu t’arrêtes, t’assoupis,

Dans ton jardin tu coures, dévalant sur le chêne,

Apparais doucement en arrêt sur un nid,

Puis, sortant du sommeil par un bruit court de chaînes

 

Un portail s’ouvre, tu te sauves en courant

Et tout à coup un tronc, il est si ressemblant

A ta chère maîtresse c’est sûr car tu le sens,

Mais ton flair est troublé, l’écorce est dans le vent

 

Si loin de ta maîtresse les odeurs se confondent,

Ton cœur est en chamade, il n’y a qu’une au monde,

Ta déesse infinie serait-ce sa statue ?

Te couchant à ses pieds tu t’endors dans les nues

 

le 4-2-2025

 

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Quelques notes

Quelques notes

 

Le pianiste du bar

Est un artiste noir, 

Pianotant du Mozart,

Du Gershwin tous les soirs

 

Les clients attablés

Ont le nez au dîner,

Bavardant des affaires,

Leur argent est pervers

 

Le pianiste du bar,

Dans le vent à la barre,

S’évadant sous la voile,

Met le cap aux étoiles

 

Vers les plages des Antilles

Où les filles sont zentilles,

Alors certains écoutent,

Lui il vogue sur sa route

 

Nous avons tous notre musique

Et le temps tourne dans le grand cirque

Et nous, les clowns nous le suivons,

Sans se soucier de la chanson

 

Le pianiste du bar,

Quelques notes bizarres

Lui viennent du soleil,

Il est nu et sommeille

 

Une femme sur tablette

A capté cette image,

Elle sourit dans sa tête

Du merveilleux mirage

 

Nous avons tous notre musique

Et le temps tourne dans le grand cirque

Et , les clowns nous le suivons,

Sans se soucier de la chanson

 

le 24-1-2025

 

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La spiritualité

La spiritualité

 

La spiritualité je la brosse par points,

Parcimonieusement, l’intuition à la main,

Guidé par mes questions sur la planète bleue,

Parmi les infinis passagers dans mes yeux

 

La spiritualité au lever du soleil,

Lorsque je m’assoupis au début du sommeil,

Retrouvant cet état à chaque création

En recevant en moi les couleurs et les sons

 

La spiritualité des vibrations du mot,

De la lumière des tons recouvrant le tableau,

La mémoire de l’enfant, ce premier communiant,

Sa douleur suspendue aux éternels printemps

 

La spiritualité de mon âme et mon cœur

Déchirés, recousus au vitrail des douleurs

Dans les églises virtuelles et miracles de Dieu,

Créations de génies englouties dans les cieux

 

La spiritualité est généalogique,

Ce arbre à travers toi est d’essence mystique,

Les branches et les racines en reflet d’au-delà,

De cette terre au ciel constellation de toi

 

le 17-2-2025

 

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A nos enfants

A nos enfants

 

Nous aimons les enfants, même tous les enfants

De toutes les couleurs, de tous les continents,

Tous les handicapés physiques et mentaux,

Assis sur des roulettes, au fond des hôpitaux

 

Nous aimons les enfants de sexes désirés,

Les gays et les tristes, les premiers, les derniers,

Tous les abandonnés par le père ou la mère,

Les remplaçants à vie, jetés à l’univers

 

Nous aimons les enfants, surtout ceux de banlieues

Qui dealent pour des vieux croyant fort au bon Dieu,

Sous les ordres des gros qui ont créé leurs tours,

Qui se tapent les gamines en leur chantant l’amour

 

Nous aimons les enfants, celui resté en nous,

Il est si important, brillant tel un bijou,

Il nous fera rêver pendant toute la vie,

Peut-être le jardin de ce beau paradis

 

Le 26-2-2025

 

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De ponts en ponts

De ponts en ponts

 

Sous les ponts roulent en train différents voyageurs,

Les gais estivants, d’autres les travailleurs,

Mine d’enterrement d’un proche ou d’un parent,

A chacun ses pensées en ce compartiment

 

Passant sous les tunnels, la nuit nous envahit

Et tu entends les bombes déchirer ton Paris,

Tu n’étais qu’un enfant à la pâle bougie,

Cette horrible sirène accompagne ta vie

 

Sous les ponts coule le temps des effluves du printemps,

La seine à Mirabeau, l’Héraut à Perpignan

Et tous les amoureux refleurissent au soleil,

Tous ces petits bourgeons font l’amour sans sommeil

 

Un homme assis au bord fixant cette eau passant,

Penseur comme Rodin mais il a la tête basse,

Il voit dans les reflets défiler ses mémoires,

Son dos rond et pesant porte son désespoir

 

Sous les ponts vont dormir les gueux et les clochards,

Ils n’ont plus que la lune au fond de leur falzar,

Leur bouteille et le chien dormant sur leur bazar

Et les bourgeois grognons jettent en coin leur regard

 

le 13-2-2025

 

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L'ascension

L’ascension

 

Nous voulons tous monter en accumulations,

Une très belle femme, la plus belle maison,

Dans la plus grande auto de la circulation

Que tous nous envient, avons-nous la pression?

 

Nous voulons tous monter, gravir les échelons,

Dans cette société, acheter des actions,

Grossir le capital, ce rêve de bonheur,

Absorber l’énergie et notre terre en pleure

 

Nous voulons tous monter enrichir notre esprit,

On peut bien le chercher ce fameux paradis

Et puis on se l’invente, c’est la passion des arts,

Ses collections nous mènent à des couloirs bizarres

 

Nous voulons tous monter comme les pharaons,

Leurs grandes pyramides allaient gratter le ciel

Pour montrer leur puissance, aussi Napoléon,

Ce sont des dictateurs, écrasant leurs fidèles

 

Nous voulons tous monter, mais en haut de la tour

Il y a notre mort, ce sera sans retour,

Au sommet on y voit ce petit crâne ancien,

C’est celui d’un enfant peut-il être divin?

 

le 10-2-2025

 

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Les concentrations

Les concentrations

 

A l’horizon de toi, se couche le soleil

Dans tes concentrations, tu es près du sommeil

Et regardant en toi, tu entres dans ton âme

Cette immense inconnue est la clé du sésame

 

Toi le petit enfant, premiers pas, en ton corps

Il est le messager, au-delà de la mort

Jumelé au divin par ce frère éternel

Reflet de tes mémoires en un monde irréel

 

A l’horizon de toi, s’ouvre ton univers

Où peut-il s’arrêter, est il bien similaire

A l’espace infini tu, en perd la conscience

Le sera t’on un jour, vient ici notre errance

 

Les accumulations d’intuitions concentriques

Tels tous les rouleaux de vagues intemporelles

Au tempo de tes rêves, en sourdine lyrique

Diapason de ton cœur battant au temporel

 

A l’horizon de toi, es tu encore en elle

Tu voulais y rester, ce monde est trop cruel

Mais ce cocon d’amour ne peut-être éternel

Comment y retourner, vivre n’est pas réel

 

le 2-2-2025

 

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Dans ton coeur

Dans ton cœur

 

Dans ton cœur cet enfant battant sur le tambour,

L’écho de la lumière éclairant cet amour,

Naïveté en toi ce bijoux lumineux,

Tu le perçois ainsi cet espoir si précieux

 

En chaque particule il y a ta mémoire,

Le préau, les cahiers, l’encre bleue ou la noire,

Cet oiseau dans la cour, tout petit l’évasion,

Carrousel de la Butte aux bottes de l’invasion

 

Dans ton cœur cet enfant, maître de l’inconscient,

Il a guidé tes pas, il est le remplaçant,

Pendant toute une vie et même à chaque instant,

Tu vivais séparé de ce monde des vivants

 

Une âme vagabonde en haut de la volière,

Volant d’arbres en arbres, encombrée de sorcières,

De corbeaux, de , de monstres et de vipères,

Tu ne peux t’en mêler, tu n’as rien à y faire

 

Dans ton cœur cet enfant déjà mort et vivant,

Étoile des étoiles et tu en es conscient,

Une vie éternelle en un corps à mourir,

Qui pourrait donc te croire, humains vous allez rire

 

le 22-1-2025

 

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La larme bleue

La larme bleue

 

La poupée blonde des vieux débris

Dans la brocante, rue du Parvis,

A ses yeux verts certains moments

Quand sa mémoire lui fait tourment

 

Et tout à coup une larme bleue

Coule sur sa joue rosée des cieux,

C’est un mystère cette utopie,

Dans ce décor une autre vie

 

La poupée blonde semble partir

Au carnaval des souvenirs,

Est-ce un doudou qui a souffert

De cet enfant et de sa mère ?

 

Ce tout petit abandonné

A transféré son manque d’amour

Sur son ami comme un reflet,

Le punissant jour après jour

 

On en a tous un

Psyché de chacun ,

Repoussant nos peurs,

Cherchant le bonheur

 

La poupée blonde était vivante

Et son unique proche parente

La punissant pour exister,

Copiant sa mère. Influencé,

 

Il la secoue et puis la jette

Dans la corbeille aux oubliettes,

Tous les humains le font aussi,

Chacun le sien, de profundis

 

On en a tous un

Psyché de chacun,

Repoussant nos peurs,

Cherchant le bonheur

 

le 10-5-2024

 

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Courir toujours

Courir toujours

 

Prendre le dernier train, sur le quai en courant,

Pour rejoindre ton amour encore adolescent,

Les yeux à l’horizon et le cœur tout tremblant,

Accoudé à la barre, interminables champs

 

Prendre le dernier train, premier accouchement,

Un garçon comme toi et assez ressemblant,

Descendant à la mer pour baigner les enfants,

Tous ces jours merveilleux, passe, passe le temps

 

Prendre le dernier train pour changer de travail,

Le stress t’a envahi devant l’épouvantail,

Ils attendent leur Noël et le reste à venir,

Les années courent si vite, devenant souvenirs

 

Prendre le dernier train en déambulateur,

Tout le quai lentement pour le dernier voyage

Et puis tous te suivent vers ta dernière demeure,

La course se termine dans les derniers nuages

 

le 16-12-2024

 

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Boite à musique

Boite à musique

 

La valse des yeux bleus tourne autour de la vie,

Les garçons un peu gais retiennent tes envies

Et les jupons s’envolent en haut de tes folies,

Le vent fredonne la joie dans les branches d’utopies

 

Dans la cour du château les indécis stationnent

Dans des créneaux d’horaires quand les cloches résonnent,

Le tempo du canon annonce les différences,

Tous les couples délirent, sûrs de leurs évidences

 

La valse des yeux bleus reprend dans le tableau,

Pendant que de jeunes hommes font rouler des tonneaux,

La fête est dans les têtes, les boissons en ruisseaux,

Les lampions en guinguettes, les amours en bateaux

 

La régate interpelle un ban de goélands,

Criant à la marée le chaland revenant ,

Le Dali Don Quichotte devant ses ornements

Au port de Cadaquès a repris son élan

 

La valse des yeux bleus s’arrête peu à peu

Cette nuit étoilée lui en met plein les yeux

Et ta boite à musique rend son dernier soupir

Quand la lumière s’éteint dans un dernier sourire

 

le 19-12-2024

 

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Décalage

Décalage

 

Le papillon mutant a un beau corps de femme,

Au visage masqué et son supplément d’âme,

D’où vient cette douceur et de quel univers,

Aux confins de la vie d’un réel à l’envers

 

Elle va de fleur en fleur, légère et butinant,

Apparaissant banale, intrigante pourtant,

Les arbres sont en feu et les rosiers explosent,

Un hiver décalé, elle investit les roses

 

Le papillon mutant se sent bien différent,

Il n’est pas de ce monde, est-il du changement ?

C’est la grande aventure de l’environnement,

Serait-il bien le seul de cette histoire du temps

 

De la science, du divin, est-ce la créature,

La première ici-bas biotique nature?

Est-ce un monstre terrien défiant la création,

Se jouant de l’humain et de sa pollution

 

Le papillon mutant ne paraît pas normal,

Il semble posséder en lui un arsenal,

Va-t’il surpasser tous les conservateurs

Dont toute différence est vécue dans la peur

 

le 2-12-2024

 

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Itinéraire

Itinéraire

 

Dans les couloirs de l’aventure ,

Loin du trafic des fermetures,

Station Bonheur d’un paradis

Sous le ciel bleu d’introverti

 

Le train sourit dans le miroir

Des souvenirs café de gare,

Un peu de rêve en petit noir,

Tourne le temps de tes histoires

 

Dans les couloirs de l’illusion,

Juste le temps de l’intuition,

Tu vois passer dans tes vitraux

Cette lumière sur tes photos

 

Les arbres passent devant tes yeux,

Grattant le ciel de ton bon Dieu,

Aux tabernacles des faits divers,

Des portes s’ouvrent vers l’univers

 

Itinéraire et direction

Sont sur les rails des impressions,

Tempo et son du diapason

A la marelle des sensations

 

Dans les couloirs des différences,

Chacun grandit par son enfance,

Les environs magnificences

Et pour certains la résilience

 

On ira tous au paradis

Et pourquoi pas les travestis,

Chacun son train compartiment,

Pour quelques uns au restaurant

 

Itinéraire et direction

Sont sur les rails des impressions,

Tempo et son du diapason

A la marelle des sensations

 

le 8-9-2024

 

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Tant et tant

Tant et tant

 

J’ai tant gommé mes mots,

Tant gommé mes dessins

Pour effacer mes maux

Et changer mon destin

 

En dénouant les nœuds

Que je trouvais hideux,

Les déliés et les pleins

Arrondis de ma main

 

J’ai tant gommé mes mots

Et le vol de bateaux

Dessinés sur le sable,

Ils étaient regrettables

 

Ces insensés détours,

Labyrinthes des jours,

Cette rengaine en mer

Reflets de l’univers

 

Tournent les sons d’accordéon

Dans le refrain de ma chanson,

Mes mémoires de brouillons,

Instants rêvés ils reviendront

 

J’ai tant gommé ma vie,

Venant du paradis

Et puis elle est partie

Sans même mon avis

 

Peut-être qu’au printemps

Refleurira le temps

D’une existence nouvelle,

Comme un vol d’hirondelles

 

Tournent les sons d’accordéon

Dans le refrain de ma chanson,

Mes mémoires de brouillons,

Instants rêvés ils reviendront

 

13348655300?profile=RESIZE_710xle 12-12-2024

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Mascarade

Mascarade

 

Sur les traces du chemin chantant d’ombres et lumières

Comme vit le dessin aquarelle, acrylique,

Chaque point, chaque trait et puis une clairière

A l’horizon du vent, dans un souffle lyrique

 

Au fond dans les forêts, un envol d’hirondelles,

Le grenat et les ocres de mémoires éternelles,

En triant les étoffes, les rubans, les dentelles

De tous les oripeaux vers la grande citadelle

 

Sur les traces du chemin est masquée la princesse,

Faisant la ronde des tours et de la forteresse,

Descendant vers sa vie et entièrement nue,

Elle aperçoit une ombre aussitôt reconnue

 

Nu et derrière son masque, la belle est en émoi,

Alors sautant les haies, ils ne font plus qu’un moi,

La nature prend feu, embrasant l’horizon

Les arbres sont des torches de vallons en vallons

 

Sur les traces du chemin les cendres volent au vent,

Ne restent que deux masques et les âmes des amants

Immortels et heureux dans cette cavalcade

D’un amour impossible comme une mascarade

 

le 9-12-2024

 

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La visite

La visite

 

Dans les allées du Père Lachaise

On prend son temps, pas à l’anglaise,

Les âmes se parlent au fil des ans,

Quand le soir vient c’est leur moment

 

La gouaille d’amour de la môme Piaf,

Accompagnée par deux trois piafs

Et quelques sons de l’au-delà,

Le bruit du vent et des beaux gars

 

Dans les allées, hiboux et chouettes

Composent ensemble et interprètent

Les inquiétudes des chers vivants,

Car la roue tourne rapidement

 

Un photographe prend la lumière,

Sortant des tombes après trois bières,

Il a des flammes dans son viseur,

Peut-être les âmes en plein bonheur

 

Certains morts vivent encore,

Ce sont des immortels,

Ils sont le vrai trésor

Pour nous simples mortels

 

Dans les allées des fans fredonnent

Sur le tombeau de Harrisson,

Une guitare et un accord,

Ce fut le temps des rêves en or

 

Avec regrets nous les quittons,

Certains reposent au Panthéon,

Le livre se ferme sur leur histoire,

Ils sont pour nous notre mémoire

 

Certains morts vivent encore,

Ce sont des immortels,

Ils sont le vrai trésor

Pour nous simples mortels

 

le 22-11-2024

 

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Temps neigeux

Temps neigeux

 

La neige et moi sommes en froid,

Briser la glace n’est pas pour moi,

Montagnes blanches et ciel laiteux

Ne me rendent pas vraiment heureux

 

Ce grand linceul recouvre tout,

Les arbres morts forment des croix

D’un cimetière empli de fous

Où tu te caches, ombre du moi

 

La neige et moi, même le bonhomme

Derrière son masque, comme un fantôme,

Riait très fort en bruit de chaînes,

Je ne pouvais cacher ma peine

 

Ces sapins froids sont des vieillards,

Plantés en glace dans le brouillard,

En bataillons ils me menacent,

Je touche mon âme qui perd ma trace

 

Je laisse à ceux qui aiment

Dévaler sur les pentes,

De les voir me rend blême,

Les mains dégoulinantes

 

La neige et moi, une tornade

Dégoupillée comme une grenade

Emporte mes rêves de pays chauds

Et me conduit jusqu’au tombeau

 

Mémoires brouillées dans un lit blanc,

J’ai de la fièvre et suis tremblant,

Tous ces glaçons de l’aventure

Venaient de ma température

 

Je laisse à ceux qui aiment

Dévaler sur les pentes,

De les voir me rend blême,

Les mains dégoulinantes

 

le 1-12-2024

 

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Auberge des poètes

Auberge des poètes

 

A l’auberge des poètes

L’humeur est à la fête,

Nous amenons nos maux

Cachés derrière nos mots

 

Éden et James sont là,

Accueillant les nouveaux,

En leurs donnant le la

Pour décrocher le do

 

A l’auberge des poètes

Nous y perdons la tête,

Pour retrouver la ligne

A la marge c’est bon signe

 

Nous pouvons y danser

Au tempo du sonnet,

Tourne, tourne la valse

En y trouvant sa place

 

Entrez entrez dans le manège

Pour y poser vos sortilèges

Et vos passions en farandoles,

Vous y prendrez un bel envol

 

A l’auberge des poètes

Nous y rêvons souvent,

A de belles silhouettes,

Ombres de l’inconscient

 

On papote au salon

Des derniers tourbillons,

De cet hiver si bon,

Douceur de papillon

 

Entrez entrez dans le manège

Pour y poser vos sortilèges

Et vos passions en farandoles,

Vous y prendrez un bel envol

 

le 4-12-2024

 

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Chacun la sienne

Chacun la sienne

 

Nous avons une tenue à la mode du moment,

Le bourgeois, l’ouvrier, aussi le paysan,

Certains, les marginaux sont couverts d’oripeaux,

Trouvés dans les poubelles, pourquoi pas un chapeau

 

Les militaires d’état touchent une panoplie

Numéro un et deux, de sport et de sortie

Et celle d’apparat dessinée par un grand

Pour le quatorze juillet que ces dames aimaient tant

 

Nous avons une tenue, ceux de banlieue aussi,

Des très ornées bling bling, signées pour les grandes stars

Avec diamants et ors, ça donne de l’espoir

Aux petits des ensembles, ne sortant du trou noir

 

Ce sont des codes sauvages, sorte de distinction,

Les artistes s’en moquent, ils sont dans l’intuition,

Mélangeant un peu tout, surtout ceux de la rue,

Ce sont des marginaux quelquefois reconnus

 

Nous avons une tenue, même les petits vieux,

Ils sont d’une autre époque, la nostalgie en eux,

Des vingt ans de l’amour assis dans leur fauteuil,

Cherchant dans la télé, un peu durs de la feuille

 

le 18-11-2024

 

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