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Publications de Grand'ry Marylise (13)

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Il était une fois « Mon ami Bonbon » de Grand'ry Marylise
Histoire pour petit et grand 

C’est par un beau jour de printemps,
Que mon meilleur ami est né.
Tout le village était présent
Pour l’entendre pousser
Ses premiers cris de dragon.

Comme ses parents
N’étaient pas présents,
Les habitants de la région
Décidèrent de l’élever
Et de l’appeler
BONBON !

Bonbon ?
En voilà un drôle de nom.
Pourtant, en le regardant,
Ça lui allait comme un gant.
Il était rond comme un ballon.
Il sentait bon le macaron.
Il portait un joli nœud papillon
Et il adorait les gâteaux au citron.

Avec les années, notre gentil Bonbon
Devint un magnifique dragon
Qui n’avait rien de repoussant,
Ni de très effrayant.
Et c’était bien ça, son malheur ;
Il ne faisait pas peur.

En temps normal, les dragons
Sont des êtres méchants,
Effrayants, écœurants.
Ils brûlent les maisons,
Détruisent tout autour d’eux,
Font de nombreux malheureux.

Ils aiment faire des frayeurs,
Aux tout-petits enfants
Qui hurlent de peur
En les voyant.

Ce n’était pas le cas de notre Bonbon
Qui ne pensait qu’à jouer,
Avec son gros ballon tout rond.

Notre gentil dragonnet,
Avec son joli bonnet,
Etait bien malheureux
Devant ses congénères tout calleux,
Qui ne pensaient qu’à l’ennuyer.

Un jour, exaspérés,
Par ces combats constants,
Les villageois se réunirent
Afin de faire fuir,
Ces vilains méchants.

Un périlleux et terrible plan
Se mit en place pour sauver
Notre ami Bonbon.

Sur-le-champ, tous les paysans
Se mirent à danser et à chanter,
Attirant ainsi, les dragons
Cachés dans les vallons.

Subtilement, ils les attirèrent
Vers la grotte de la sorcière.
Ils y déposèrent de la nourriture
Pour allécher ces ignobles animaux
Puis, repartirent à vive allure,
Avant l’arrivée de la méchante Margaux.

Quand celle-ci revint de sa promenade,
Elle en renversa toute sa marmelade,
En voyant la famille des dragons
Piétiner et détruire sa jolie maison.

Furieuse, elle leva sa baguette magique
Et prononça ces mots fous :
« Houpida, Houpidou
Je vous fais bhouououou ! »

Au même instant,
Les êtres maléfiques
Disparurent dans un vent tournoyant
Et dans un orage effrayant.

Depuis ce jour, plus un seul habitant
N’entendit parler d’eux.
Les villageois reconstruisirent leurs maisons.
Ils ne connurent plus que des jours heureux,
Avec Bonbon qui mettait parfois le feu
Quand il perdait la raison,
Devant une bonne tarte au citron.

Texte de Marylise Grand'ry

Je suis toujours à la recherche d'un média pour publier mes petites histoires Merci d'avance pour toute aide que vous pourriez m'apporter

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Histoire du mois d'avril

Retrouvez sur mondedemarylise.canalblog.com ma nouvelle petite histoire dont voici un extrait

le passé « n’est pas » simple

 

Hier, nous nous sommes disputés

Pour un fait qui s’était passé,

Bien avant de nous aimer.

 

Sans réfléchir, tu as parlé.

Pas un instant, tu n’as réalisé

La brèche qui s’entrouvrait

Dans mon cœur

Que tu brisais

Sans bruit, sans heurt.

 

Tous ces mots que tu m’as confiés,

Pensant ainsi tout partager,

Ne m’intéressaient nullement.

Ils faisaient partie d’avant.

Ils sont dans ma tête à présent.

Pour cela, je t’en veux méchamment.

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Un peu de philosophie poétique

Voici le texte sur la philosophie poétique qui vous donne mal à la tête si vous n'arrivez pas à suivre

Un peu de philosophie

 

 

 

Aujourd’hui, j’analyse :

Je suis…..

Je suis…..

 

Je ne fais pas de la grammaire,

Mais essayez de comprendre

La complexité de « je suis ».

Non pas suivre mais être.

Quoiqu’il faille que je suive,

Si je veux être plus tard ce que je désire.

Bref, j’analyse et pour cela il faut que je sois.

Logique jusque là !

 

Mais si mon esprit s’évade un instant, je décrocherai,

Ne comprendrai plus ce que vous voulez que je suive.

Or si je ne comprends plus, c’est que je ne suis plus.

Non pas suivre mais être.

Suivez, bon Dieu et résumons pour les plus lents.

 

Si j’arrête de réfléchir, je disparais.

Je ne suis plus, n’existe plus.

Ne serai jamais ce que je pouvais être

Et tu ne seras pas ce que tu aurais pu être,

Si j’avais été.

 

Là, je panique car si je suis bien,

Il faut que tu ne sois plus pour que je sois à nouveau,

Car pour être, il faut que la pensée soit.

Autrement, si j’arrête de penser, je ne serai plus.

La solution est que tu disparaisses,

Car tant que  tu es là, je n’arrive plus à réfléchir

Et j’ai peur de ne plus être.

 

Je plonge dans la tristesse, car je pense …

Donc je suis.

C’est déjà bien mais me sens terriblement seule

De ne plus faire partie de toi.

Il vaut mieux qu’il en soit ainsi

Pour que nous soyons.

 

Ne serait-ce pas mieux de ne pas être

Pour continuer à nous aimer ?

 

Mal à la tête.

Je ne réfléchis plus et ne suis plus.

 

Et vous, vous suivez

Ou vous vous contentez d’être ?

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Nouvelle histoire

Etat grippal depuis 10 jours Je sors enfin de ma torpeur et comme j'ai eu fort mal à la tête, j'ai décidé qu'il en serait de même pour vous Je vous ai donc concoté un texte "philosophique" sur la complexité des verbes être et suivre à l'indicatif présent. Tous à mon blog et "cassez vous la caboche ;) mondedemarylise.canalblog.com

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Tous mes voeux

Je vous souhaite de jolies fêtes

Pas trop de boissons alcoolisées

Attention aux maux de tête

Et à certaines personnes non désirées

qui aiment nous verbaliser

En cette fin d’année.

 

Que vos voeux ne soient pas trop compliqués

Afin qu’ils puissent être réalisés

Par un proche, un ami

A qui vous direz « merci "

A bientôt avec mes nouveaux écrits

Marylise Grand'ry

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Conte de Noël

Moi, la petite dinde

 

 

Picoter, picoter……. J’adore manger.

Personne, dans la cour pour m’ennuyer.

Je me demande d’ailleurs,

Où sont passées mes petites sœurs ;

Cela fait des semaines qu’elles sont à la diète ;

Elles ne mangent plus une seule miette.

 

Leur petit air de poules mal léchées

Depuis plus de deux mois,

Me met hors de moi,

Au point de les bouder

Et d’aller m’installer dans l’atelier

Qui sert de garde-manger au fermier.

 

Cela me plait, car je ne suis pas loin de la cuisine

Et les odeurs qui émanent des cocottes

Me font perdre toute jugeote,

Au point de ne plus penser à ma jolie taille fine.

 

Ces derniers jours, il y a effervescence :

Sapin, guirlandes, cadeaux font leur entré.

Je ne sais pour qui est organisée cette festivité

Mais j’aimerais faire partie cette ambiance.

 

Peut-être en réalisant une petite danse,

Attirerais-je gentiment leur attention ?

D’ailleurs, j’en vois un venir avec un sac marron.

Il me regarde avec condescendance,

Il ne m’inspire pas confiance.

 

En deux tours, trois mouvements,

Je me retrouve les pattes liées

Avec un gamin à mes côtés

Qui se prend pour Obama, le président

 

« Pitié, crie-t-il à  ses parents.

J’exige qu’elle soit graciée.

Je vous promets de ne plus rien casser

Si vous lui rendez sa liberté. »

 

Mais pourquoi tous ces cris ?

Qui doit-on sauver ?

Qui est en danger ?

Je ne comprends rien à leurs idioties,

Mais quelle belle soirée, j’ai passée

A côté de mon nouvel ami,

Même si j’ai ressenti une certaine animosité

Quand ils ont partagé les marrons et la purée

Avec leurs invités qui avaient l’air assez fâchés.

 

Bizarre les coutumes de ces humains

Mais il est certain,

Même si mes compagnes maigrichonnes

Me traitent de « petite conne »,

Que je serai présente l’an prochain,

Pour partager leur festin.

 

 

                                                  Foi d’une petite dinde toute émoustillée

                                                  Et qui vous souhaite une belle année.

                                                                                                   Marylise Grand'ry

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Comptine sur Saint Nicolas

Saint Nicolas

 

Pourvu que cette année,

Je ne me fasse pas attraper

Par les petits vieux

Qui n’ont pas pris leur somnifère

Et les chiens grabataires

Qui sont les plus ténébreux.

 

Il y a 365 jours, bref l’an passé,

Je suis revenu de ma tournée

Avec un pied cassé

Et le nez retourné.

Pas de quoi rigolé.

 

Quoique vous puissiez en penser,

Ce n’est pas évident de déposer

Les cadeaux commandés

Et les jouets souhaités.

 

Les portes doubles vitrages et anti effraction

Compliquent l’accès à vos maisons.

Les cheminées non ramonées me font suffoquer.

Les allées non déblayées sont dangereuses et glissantes.

 

Vous, Monsieur, surveillez votre fille désobéissante

Qui pour me surprendre s’était cachée

Derrière la porte de la salle à manger.

Elle m’a claqué cette dernière sur le nez

Provoquant des écoulements de sang abondants.

 

Père Fouettard, entendant mes cris étouffés

Pris son mouchoir et le trempa

Dans le verre d’eau de vie déposé

Sur la table, près de la tasse à café.

 

Il me le mit sur mon visage ravagé

Qui se colora en rouge cramoisi,

Car vous aviez oublié de mentionner

A votre enfant chéri

Que ce n’était pas de l’alcool à 90 degrés

Qu’il fallait me verser.

 

Et vous, Madame, vilaine comme un pou,

Déguisée en collégienne pour vous asseoir sur mes genoux,

Croyez-vous que vos gâteaux, durs comme des cailloux

M’auraient donné envie de déposer tous les joujoux et bijoux

Que vous m’aviez commandés via votre hibou ?

 

Mais quelle époque vivons-nous !

 

Si je ne devais servir que les enfants sages,

Ils seraient bien légers mes bagages.

Il n’y a que le Père Fouettard qui se frotte les mains.

Je demande, non j’exige une garde rapprochée

Afin de ne plus me faire agresser.

 

 Soit, je vais prendre un décontractant

Et oublier tous ces mauvais moments.

Mais si le soir du 05 décembre,

Je ne vous vois pas dans vos chambres,

C’est Hanscrouf que je vous enverrai

Pour vous remonter les bretelles.

 

Ce Maure ne fait pas dans la dentelle

Il est plutôt spécialisé

Dans les saignements du nez.

 

Allons, chantons gaiement et tous en cœur,

Inutile de mettre le haut-parleur,

Je vous entends parfaitement,

Je ne suis pas un vieux croulant :

 

« Grand Saint Nicolas, patron des écoliers

Apportez-moi des pommes dans mes petits souliers …..»

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Le grand Saint Nicolas,

Va bientôt se fâcher,

C’est des pommes avariées

Qu’on trouve dans son panier.

Fini d’être toujours sage
Veut rester à la page.
Il apprend à lancer

Sa crosse préférée.

 

Défendez-vous Saint Nicolas,
Défendez-vous Saint Nicolas,
Défendez-vous Saint Nicolas, et tra la la...

 

Le grand Saint Nicolas,

Le 06 décembre viendra,

Puis restera planqué

Jusqu’au 25 au soir

Pas question de laisser

Ce p’tit gros mal rasé

Déposer les jouets

Dans les bas tricotés.

 

Défendez-vous Saint Nicolas,
Défendez-vous Saint Nicolas,
Défendez-vous Saint Nicolas, et tra la la…

 

Le grand Saint Nicolas

Bouch’ tout(es) les cheminées

Ferme les portes à clé

Plus question de passer

Ne veut pas perdre son trône

Il crie à être aphone

Va-t’en Papa Noël

Ou je te mords l’oreille.

 

         Défendez-vous Saint Nicolas,
Défendez-vous Saint Nicolas,
Défendez-vous Saint Nicolas, et tra la la…

 

 O’ Grand Saint Nicolas

Nous sommes contents de toi

Tu garderas ta mitre

Conservera ton titre.

Patron des écoliers

Reviens l’année prochaine

On te laissera des gants

En cuir bien rembourrés.

 

Revenez vite Saint Nicolas,

Revenez vite Saint Nicolas,

Bien préparé pour votre combat et tra la la…

 

                                                                                                 Marylise Grand’ry

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La feuille d'automne

La feuille d'automne

Que sommes-nous aux yeux du monde,

Où nous n'avons vécu qu'un été ?

A quoi bon se rattacher au passé

Quand le froid nous tend les bras.

Nous sommes jaunies, froissées...

Tremblantes dans cette nuit glacée.

Désespérées, nous nous accrochons

A celui qui nous a donné la vie.

 

Mais lui aussi est malheureux.

Il n’a plus la force de nous retenir.

Il nous regarde tout miséreux,

Nous recroqueviller et nous flétrir.

Seule, la rosée rafraîchit nos visages desséchés.

Elle nous enveloppe de sa fraîcheur

Mais pour combien de temps encore ?

 

Nous sommes si fatiguées.

La tête nous tourne.

Nous allons bientôt rejoindre nos sœurs,

Pour ensemble terminer en compost ou en fumée.

A moins que ce soit dans une décharge,

Ou dans un cahier de classe.

 

Nos prières n'ont plus aucun sens,

Il est trop tard pour nous.

Nous ne sommes plus que des objets

Avec lesquels s'amuse le vent

Qui nous arrache, en hurlant.

Marylise Grand'ry

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La coccinelle

La coccinelle

 

 

 

Bonjour  vous qui m’observez.

 

Vous me reconnaissez ?

 

Je suis un coléoptère.

Non ! Pas un hélicoptère

Mais une coccinelle.

 

Pour l’instant je ne suis pas belle.

Inutile de prendre cet air dégoûté.

Apprenez à me regarder.

 

Dans 21 jours, 21 nuits,

Vous allez être surpris.

Devant vous, je vais me transformer.

Devant vous, je vais me métamorphoser.

 

Cela se fera en quatre étapes.

Ça vous épate ?

 

Œuf, larve, nymphe, coccinelle…

Ouvrez bien vos oreilles.

C’est mon existence que je vais vous raconter.

Asseyez-vous sagement et écoutez.

 

Je suis née à l’envers,

Le nez en l’air.

Ma maman ayant choisi

L’arrière d’une feuille, comme abri.

En dessous de celle-ci, elle nous a laissées.

Tant bien que mal, nous nous y sommes accrochées.

 

Dans nos jolis œufs orangés,

Cinq jours, nous y sommes restées.

 

La sortie de notre coquille

Ressemble à un jeu de quilles.

Certaines de mes sœurs s’agrippèrent,

D’autres, malheureusement, tombèrent.

 

Et me voici, grande d’un millimètre.

J’avance centimètre par centimètre.

Aveugle, seule… mais je n’ai pas peur.

 

J’ai faim ! Il me faut des pucerons.

Une bonne centaine environ.

Lentement, je les repère

Car j’ai un excellent flair.

Ces gros lourdauds ne bougent pas,

Malgré qu’ils soient deux fois comme moi.

 

Voyez comme je suis agile,

Le long de ces tiges fragiles.

J’y monte, j’y descends

Et si je percute des méchants,

Je les détruis à coups de mandibules.

 

Je suis une petite larve courageuse.

Je vais bientôt m’enfermer dans une bulle.

J’en suis bien heureuse

Car je vais m’envelopper

De jolis fils de soie tissée.

 

Sept jours seulement, il me faudra

Pour qu’une ravissante nymphe, je sois

 

Si je ne rencontre pas de fourmis

Qui sont nos pires ennemies.

 

Une petite larve ne pèse pas lourd

Devant une troupe de balourds.

 

Les fourmis élèvent et protègent les pucerons,

Tandis que nous les mangeons.

D’où tant de discussions.

 

Mais revenons à mon cocon de soie

Que je vais quitter avec joie

Car pour la première fois,

Je vois.

 

Une ravissante coccinelle, je suis devenue.

Mes élytres rouges cachent mes ailes menues

Qui me permettront de m’envoler

Vers ton épaule dorée.

 

Si tu le permets, je m’y reposerai

Et te raconterai

Des histoires de ma Contrée.

 

Maintenant, suis-je belle ?

 

Souffle sur mes ailes

Que je monte au ciel.

Je réaliserai tes vœux,

Car je suis la petite bête à Bon Dieu.

Grand'ry Marylise

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Bonjour tristesse

« Bonjour tristesse »

 

 

Tu fais le titre d’un livre.

Il n’y a pas de quoi t’en glorifier.

Tu te nourris de nos peines,

Tu te réjouis de nos drames,

Tu as soif de nos pleurs.

 

Tu n’auras pas les miens ! 

 

Je ne trouve pas le sommeil,

Me sens oppressée.

 Je me redresse,

Feins de t’ignorer,

En parlant fort,

En riant haut.

 

Je sens que tu me guettes.

Tu attends que je faiblisse

Pour t’emparer de mes larmes.

 Je te connais,

Tu fais partie de moi.

Je te ressens.

 

Surtout ne pas pleurer.

Vite, une histoire amusante,

Un film délirant.

 Je vais téléphoner à mon ami.

 

Non ! Il est minuit.

Je ne peux le réveiller.

Je vais fermer les yeux un instant.

Pourvu que mes paupières résistent.

 

Hélas, tous ces mots,

Ces gestes, ces stupidités,

De ceux qui viennent à s’imposer,

A travers la radio, la télé,

Ne cessent de me hanter.

 

 Mon cœur à nouveau s’emballe.

Ma gorge se serre,

Ma tête me fait mal.

Je m’effondre.

                                                                                               

Le peu de force que j’avais encore,

S’écroule comme un château de paille.

Ces gens ne méritent pas mes larmes.

Cela me met en rogne.

 

Il me reste une échappatoire :

Mon monde fait de rêves.

Je m’y précipite.

Me voilà seule,

Dans ce paradis que je me suis construit.

Je m’y ressource,

Revis mes doux instants.

 

Mais ma colère refait surface.

Je m’en veux de ne pas être plus forte.

Je m’en veux de ne pas ignorer

Ces gens qui ne me sont rien.

 

Ces stupides gens que je ne verrai plus demain.

 

Mes larmes s’estompent,

Une jolie pensée me vient :

Après tout, je ne leur ressemble pas

Alors, pourquoi me mettre dans un tel état ?

 

« Va-t’en tristesse !

Ce n’est pas aujourd’hui que je vais te rassasier. »

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Comment ai-je pu oublier ?

Hâtivement, je me réveille.

Ce n’est pas l’heure du réveil.

Un sentiment de crainte m’envahit.

 

Je sors de mon lit.

Je suis en sueur.

Je prends peur.

Est-ce ce bruit

Qui m’aurait surpris ?

 

Je descends l’escalier.

Dans les mains, ma batte préférée.

Je fais le tour de la maison.

Aucune trace d’effraction.

Je vérifie l’électricité

Et la porte d’entrée.

 

Je me trouve ridicule,

Passe par la cuisine minuscule,

Me prendre un verre de lait

Et quelques fruits frais.

 

Rassurée, je remonte à l’étage

Sans oublier au passage,

De rebrancher l’alarme.

 

Sur ma peau colle mon pyjama.

A mes yeux, montent les larmes.

 

Je remonte les draps.

Je pense à toi.

 

Si tu étais à mes côtés,

Mes craintes se seraient envolées.

Je me redresse prestement

Et réalise brusquement

Que je ne t’ai pas  téléphoné,

De toute la journée.

 

Comment ai-je pu oublier ?

 

Mon surplus de travail m’a perturbée.

Trop vite les heures sont passées.

Je ne peux me pardonner,

De ne pas avoir pris de tes nouvelles.

 

J’hésite et ne trouve pas le sommeil.

Tant pis, je vais sonner.

 

Tutu tut… pas une seconde s’est écoulée

Avant que tu ne répondes à mon appel.

 

« Bonsoir ma Belle.

Je t’ai attendue toute la journée.

Tu m’as manqué…

Marylise Grand'ry

                                                          

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