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Publications de Danielle ROUFFART-STROOBANTS (2)

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"Tiens, Danielle, t'as pas réagi aux propos de monseigneur Léonard qui écrit qu'être atteint de Sida est une punition divine!"

Mais coco, c'est p.c.q. il y a bien longtemps que je ne fais plus attention aux stupidités proférées par des manipulateurs d'un culte tronqué. Si je me souviens bien, ils "prêchaient" (rien que ce mot-là est déjà emprunt de manipulation et d'orgueil) l'humilité, le partage, la bonté, la charité paternaliste, le respect, la soumission, la compassion, l'honnêteté, la tempérance sexuelle (parlons-en, tiens, des pervers prédateurs qui sévissent, même en ce moment), le pardon (ah oui, surtout celui-là! Donc, monseigneur Léonard pense que Dieu est incapable de pardonner au moint qu'il en tue ses enfants... tss tss), l'amour etc...

J'ai visité le Vatican, j'ai aussi observé d'un oeil critique le malaise, la soumission et l'attitude de fermeture au monde de certains jeunes prêtres affublés de longues soutanes noires, l'arrogante présence des prêtres plus âgés. Au Vatican, je n'ai vu que richesses accumulées et arrogance. C'est beau... oui, c'est beau et cela démontre que tous les principes énoncés plus haut ne sont que du vent. Ce ne sont que des idées destinées à maintenir le peuple dans un état de soumission à l'autorité religieuse. C'est un système politique, un état dans l'Etat, un pouvoir.

Nous savons tous que le pouvoir peut faire tourner la tête. C'est si facile d'en abuser. Nous le pratiquons à tous les niveaux.

La religion ? Je m'en suis libérée, enfin ! Je respire ma liberté de penser, je la hume, je la déguste, je la savoure chaque jour.

Bien sûr, au début, c'était flippant de me dire qu'il n'y a pas de bonheur envisageable après ma mort.

Que si je ne suis pas heureuse ici et maintenant, c'est parce que je n'y travaille pas et que j'en suis responsable.

Ah, nous y voici ! La responsabilité !

Les religions jouent sur un point sensible de l'humain. Elles lui permettent de se décharger de cet encombrant sens des responsabilités et de s'en remettre à un éventuel décideur extérieur.

Inch'Allah ! Si Dieu le veut ! Donc j'accepte qu'il des gens honteusement riches et d'autres honteusement pauvres, des tortionnaires et des esclaves, des famines évitables, des injustices...

Non coco, j'accepte pas. Je suis responsable de mon attitude, de mes actes, de mes paroles, de mes écrits. Je reconnais mes erreurs. Je fais ce que je peux, jusqu'à ma mort, pour glorifier la vie, la paix, le vivre ensemble. C'est un projet qui n'a pas de fin et qui ne fait que du bien.

Suggestions : Que l'église catholique (et tous les autres cultes d'ailleurs!) cesse d'infantiliser la population, accepte les femmes dans la prêtrise, permette le mariage hétéro et homo des prêtres, et devienne un soutien à vivre plutôt qu'un grand censeur.

A moins que l'étude et la pratique de la philosophie ne remplace ce système défaillant qui a souvent montré sa nocivité... pourquoi pas ? On pourrait essayer...

La vie est un éternel recommencement !

Qu'elle vous soit douce, cher(e)s compagnon(ne)s de misère(s).

Signé : Danielle Farigoulette de la Pétaradière de la Plèbe.

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Je regarde le champ, en face de chez moi, qui fume sous un ciel chargé de hauts nuages clairs.

Hier, le fermier, assis sur son tracteur, cancerigarette au bec, a labouré son champ.

Il était aidé par un autre jeune et un autre vieux sur une autre machine à tuer.

Il a bien violé la terre en enfonçant les crocs de sa machine à labourer dans la matière déjà morte.

Le jeune et le vieux ont ensuite déchiqueté les plaies pour les égrener consciencieusement.

Ils ne sont pas méchants, ces trois-là. Ils croient bien faire. Comme on leur a dit de faire. Comme l'école, la publicité, les industriels leur ont appris à faire.

Ils ne sont pas mauvais, juste bien plus bêtes que leurs bêtes ! Ils sont même tellement sympathiques qu'on les excuserait presque.

Ah, mesdames, messieurs les cultivateurs ... ça ne vous inquiète pas qu'il n'y ait pas un seul oiseau depuis 24 heures sur votre champs fraîchement labouré ?...

Pourquoi n'y a t'il pas un oiseau ?

Mais pardi, parce qu'il n'y a rien à becqueter dans cette terre !

Plus aucun ver, aucun insecte, rien !

Elle est si "propre", en fait si sale de pollutions diverses, si contaminée par ces poisons qui n'engraissent que leurs producteurs et revendeurs, que plus rien n'y peut VIVRE. Et au printemps, vous y sèmerez des graines affaiblies qui ne produiront que, grâce à des poisons-engrais et des poisons-pesticides, des poisons-légumes affaiblis qui feront encore augmenter notre déficit immunitaire ainsi que celui de la sécurité sociale.

Ah, mesdames, messieurs les cultivateurs, vous faîtes un métier formidable - respectable - et on vous en remercie. Mais Nom d'une Benne à Ordures, posez-vous des questions!...

N'arrêtez jamais de poser des questions, dans tous les domaines.

Là, vous vous et nous empoisonnez !

Pas bêtes les oiseaux ! Si eux, avec leur riquiqui cerveau de piafs, ont compris, pourquoi pas vous ? Pourquoi pas nous tous les amis ?

Allez les cultivateurs, offrez-vous un moment de détente (suivi d'une nuit blanche) en allant au cinéma voir le film de Coline Serreau "Solutions locales pour un désordre global"; et puis revenez me voir, que je vous serre la main et vous encourage à persévérer intelligemment et courageusement dans votre merveilleux métier.

Signé : Danielle la râleuse enthousiaste.

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