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Commentaires

  • Pour vous servir Carol Trottier......



    J'aimerai tant voir la mer...

    Une petite goutte de pluie, tombée sans préambule
    Sur une steppe aride, lors d'une nuit sans lune
    Une toute petite goutte, ronde comme un ventre plein
    Promesse de rêves sans fin, et d'éternelles ondées.
    Courageuse, elle sautille, de nuages en nuées
    Augurant l'impossible, telle une frasque de la nature,
    Elle cherche son chemin, tâtonne dans l'univers
    Espérant échouer, sur le delta de la mer.
    D'un désir d'éternel, pour que sa vie fasse sens
    Et qu'à cette embouchure, elle puise sa survivance
    Avant de toucher terre, et qu'en s'écrasant se meure
    Elle tente de durer, elle aimerait tant voir la Mer...
    Elle roule sur une crête, un sommet, une arête
    Elle parcourt des vallées, des dunes et des contrées.
    Elle rencontre des rocs, des pierres et des cailloux
    Du sable et des remous, sans que rien, jamais, ne l'arrête.
    Comme une aurore splendide, elle venait consoler
    Les attentes incertaines d'une terre étiolée,
    Elle aurait tant voulu, retrouver cette vague
    Aux senteurs attrayantes, qu'elle entendait hurler.
    Elle rêvait la croiser au détour d'une tempête
    Saluer son écume, et puis s'y délayer,
    Avant que de rejoindre, pour enfin y mourrir
    La Mer qui chante au loin les matins printaniers.
    Comme un poème d'Amour, une délicieuse aubade,
    La musique du ressac s'élève au firmament
    Pour fêter la folie de la goutte prodige
    Qui voulait voir une vague, quels qu'en soient les tourments.
    Petite goutte si brave, qu'aucune quête n'effraie
    Quand elle croit assouvir son besoin d'existence
    Comme une résurrection, une aube, un dénouement
    Que voir la Mer, enfin, pourrait lui accorder.
    Mais la Mer est trop loin, et ces vagues qu'on entend
    Sont bien plus éloignées que les embruns ne disent,
    Et le chant de la vague n'augure que d'un écho
    Venu de si loin qu'aucune Mer n'eut pu le bruire.
    Élaguant ses espoirs d'une bourrasque d'oubli
    La petite goutte se meure, avant de voir la Mer.
    Et son rêve se repaît comme une gorge sèche
    A la source bienveillante d'une mémoire immortelle.
    L'hiver s'en va bientôt et avec lui la pluie
    Et le ciel colérique s'apaise de s'éclaircir
    Et les promesses de Mer, se fondent dans l'impossible
    Pour renaître à jamais aux immarcescibles désirs
  • Poétesse du dimanche: c'est le temps où jamais de nous en mettre plein la vue Chloe.
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