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Publications de Bernadette Laroze (5)

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Mais où es-tu?

Je te parle mais tu ne réponds pas

Il y a longtemps que je t’ai parlé

J’ai laissé le temps passé

Mais maintenant j’ai besoin de toi.

Je sais, tu es parti

Dans cet infini aux étoiles scintillantes

Où les  montagnes résonnantes

Chantent des mélodies. 

Où l’air est pur, les arbres toujours verts

Les fleurs en beauté perpétuelle

Et où la paix est éternelle.

Si tu pouvais m’entendre

Me comprendre

Et me donner un signe.

N’importe quoi,

De toi

Dans le monde

Par les ondes.

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Les Fleurs Cueillies

 

Ces deux semaines d’attente

Égarent mes pensées

Vers des terres arides

Suspendues dans le temps.

 

Il fut un temps lointain

Où toutes ces terres étaient fertiles

Remplies de forêts et de fleurs fragiles

Dans un paysage de rêve ancien.

 

Je pense à toutes ces fleurs que j’ai coupées

Au cours de ma vie que j’ai mise dans

De jolis vases pour flatter ma vanité.

 

Je suis une de ces fleurs coupée

Sans couleur et sans parfum

Attendant la fin.

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Souvenirs

Un passé lointain

Revient un matin

Pur festin.

Un amour vécu

À peine perçu

Déjà disparu.

Une lueur de joie

Malgré le désarroi

Redonne foi.

Un regard, un sourire

S’en vont les souvenirs

Pour aller mourir.

Faire place au renouveau

Ou tout est beau.

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Un Arc-en-ciel

 

Ce matin j’ai vu un arc-en-ciel

Dans le bleu de tes yeux

Qui illuminait les lieux

Dans un monde irréel.

 

À peine visible tu étais

Entouré d’un nuage feint

Enveloppé de satin

Et de toi une lumière émanait.

 

Dans cette chambre aux tentures fermées

Ta brillance l’éclairait 

Et hypnotisée, je te regardais

Absorber par ta beauté.

 

Vêtue de ma longue robe de dentelle blanche

Je savourais ce moment délicieux

Qui nous rendait heureux

En ce glorieux dimanche.

 

Je ne bougeais pas

Je vivais le  moment 

Pour garder longtemps

La vision de toi.

 

Et je me suis réveillée.

 

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Des gens ordinaires

Des gens ordinaires

 Nous n’existons pas vraiment

 Nos noms ne sont écrits nulle part 

Ce ne sont pas des noms à part 

Dans les livres d’histoire 

Nous ne pouvons les voir

 Ils existent sur les tombes seulement. 

Ils existent sur les monuments aux morts.

 Et pourtant des routes nous avons construit 

Des maisons, des églises 

et des cathédrales aussi

Des châteaux et des palais

Pour les aristocrates se vantaient 

Nous avons érigé là encore.

Nous, les sans nom

 Nous avons construit des hôpitaux

Des ponts des écoles et la liste continue 

Nous avons peiné l'échine fourbue 

Nous avons nourri une nation.

 Nous avons cuisiné, cousu 

Repassé, nettoyé,

 Lavé, enseigné, soigné.

Nous avons acheté.

 Nous avons vendu. 

Nous avons été de toutes les guerres

 Nous avons eu faim

Nous avons vu la fin 

Nous avons souffert.

 Nous avons traversé les continents 

Nos fils ont servi les royaumes et les républiques

Et ils sont revenus au milieu du public

 À la demande du gouvernement.

 De médaille nous n’en avons point 

Pas de fanfare rentrés au terroir 

Sans aucune gloire 

De remerciement encore bien moins.



Nous sommes des inconnus 

Sans histoire

 Et sans gloire 

Nous n’avons ni visage

 Ni image 

Nous sommes juste des refus.

Nos noms ont disparu

 D’autres ont fleuri

 D’autres se sont flétris 

Et ainsi il s’en fut.

 Nous ne sommes que des gens ordinaires. 

Extrait de:

Au Fil des Ans

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