Dieu, cet esprit du néant, reniant ces actes d’amour, les transformant en péchés, regarde !
Saut pour procréer, dis-tu !
Niaiserie, c’est comme pour se nourrir, à la fin, la gourmandise arrive !
Ces actes de chair, on ne peut m’empêcher d’y penser, ils s’empilent un par un, au fil des ans. Ces corps unis, soudés, tu as beau essayer de les séparer, ils se réuniront sans cesse. Un regard, un frôlement, pire, un toucher et de nouveau, tu es vaincu !
N’essaie pas d’empêcher et même de détruire les souvenirs de ses moments, si l’amour était présent, ils sont scellés !
Ce n’est pas un mur des lamentations qui se construit ainsi !
C’est tentant pour l’homme, un sein nu, un ventre tendu, une croupe ferme, un sexe offert, crois-tu pouvoir les contraindre ?
Désolé mais le semblant pour la femme est identique sauf qu’un étendard est glorieusement érigé !
À force d’interdire, l’envie né, l’esprit de liberté, tu l’a crée aussi ?
Non ?
Serait-ce l’autre barbu ?
Hé, je comprends mieux !
Oui, lorsque tu essaies que le couple se sépare dans ces moments-là, ce n’est même pas une voix qui dicte, un souffle qui incite ou un simple regard, un toucher mais l’un empêche l’autre et ils continuent cette messe, l’autre a dû intervenir !
J’en soupire d’aise, mon mur des tentations est solide, malgré quelques souvenirs moins faciles à remémorer, ils sont bien là, moins bien scellé mais impossible de les enlever !
J’arrive, restez, je vous retiens, Madame, attendez un moment, je chasse cet intrus !