"Vous avez beaucoup de talent et vous en acquerrez encore plus, énormément plus. Vous avez une abondance inépuisable d'inspiration, vous aurez des pensées que personnes n'a encore eues, vous ne sacrifierez jamais votre pensée à une règle tyrannique, mais vous sacrifierez les règles à vos fantaisies ; car vous me donnez l'impression d'un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs coeurs, plusieurs âmes."
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Il est bon de retrouver, et de découvrir les paroles et les pensées de nos grands hommes. C'est ce qui fait notre richesse culturelle,éternelle et intangible, que personne au monde ne pourra jamais nous enlever. Merci à Vanessa !
Les trois sonates révèlent les recherches formelles, "avec le déplacement du centre de gravité de chacune des œuvres vers leur Finale, auquel les mouvements précédents ont de plus en plus tendance à servir d’introduction et une propension très nette à jouer avec les fluctuations du tempo pour créer une musique visant à échapper de plus en plus au temps qui l’engendre tout en restant ancrée dans une instantanéité débordante de surprises, une manière conjuguant donc à la fois vigueur et tendance à l’immobilité."
Dans une étude datée de 1996, et intitulée « Joseph Haydn.La mesure de son siècle », Marcel Marnat démontre que, progressivement, Haydn émerge de l'obscurité où des a priori dans lesquels il fut longtemps enfermé ou dilué, comme coincé entre Bach et Mozart, voire Beethoven.
L’étude de Marcel Marnat replace admirablement l'oeuvre du compositeur dans la société locale et européenne et, sur le plan strictement musical, milite en faveur d'une reconnaissance, après celle des quatuors et des symphonies, des créations vocales, notamment les lieder et les opéras. De la cour des Esterhazy à Londres, Paris et Vienne, de la franc-maçonnerie à l'importance d'une foi chrétienne sans faille, Marcel Marnat montre, à travers une limpide analyse transdisciplinaire, combien Haydn à la fois reflète et contribue à organiser la fin d'une ère et l'émergence d'une autre. Donc Haydn, dans sa remarque à Beethoven, non seulement fit une annonce à Bethoven, mais était bien conscient qu’il contribuait lui-même à l’émergence de son génie.
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Il est bon de retrouver, et de découvrir les paroles et les pensées de nos grands hommes. C'est ce qui fait notre richesse culturelle,éternelle et intangible, que personne au monde ne pourra jamais nous enlever. Merci à Vanessa !
Les trois sonates révèlent les recherches formelles, "avec le déplacement du centre de gravité de chacune des œuvres vers leur Finale, auquel les mouvements précédents ont de plus en plus tendance à servir d’introduction et une propension très nette à jouer avec les fluctuations du tempo pour créer une musique visant à échapper de plus en plus au temps qui l’engendre tout en restant ancrée dans une instantanéité débordante de surprises, une manière conjuguant donc à la fois vigueur et tendance à l’immobilité."
Ce fut une belle découverte !
Dans une étude datée de 1996, et intitulée « Joseph Haydn.La mesure de son siècle », Marcel Marnat démontre que, progressivement, Haydn émerge de l'obscurité où des a priori dans lesquels il fut longtemps enfermé ou dilué, comme coincé entre Bach et Mozart, voire Beethoven.
L’étude de Marcel Marnat replace admirablement l'oeuvre du compositeur dans la société locale et européenne et, sur le plan strictement musical, milite en faveur d'une reconnaissance, après celle des quatuors et des symphonies, des créations vocales, notamment les lieder et les opéras. De la cour des Esterhazy à Londres, Paris et Vienne, de la franc-maçonnerie à l'importance d'une foi chrétienne sans faille, Marcel Marnat montre, à travers une limpide analyse transdisciplinaire, combien Haydn à la fois reflète et contribue à organiser la fin d'une ère et l'émergence d'une autre. Donc Haydn, dans sa remarque à Beethoven, non seulement fit une annonce à Bethoven, mais était bien conscient qu’il contribuait lui-même à l’émergence de son génie.