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Au sujet des tirages des eaux-fortes

L’eau-forte est « la gravure des peintres » appréciée pour la liberté de dessin qu’elle offre car il est plus aisé de dessiner dans le vernis (le métal n’étant pas atteint) que de réaliser une gravure au burin.

La matrice est rayée pour garantir la non réalisation d’impressions supplémentaires, mais les tirages sont-ils vraiment sous contrôle?


Eau-frotre de Picasso

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Réponses

  • Tout est compliqué en gravure, il n'y a pas que la numérotation, il y a aussi toutes les étapes qui vont de la conception au tirage définitif. Cela dépend de l'objectif de la gravure, si elle est destinée à l'illustration d'un livre le numérotage existera parfois ou pas, le tirage sera plus ou moins important selon que se sera une édition de luxe ou plus courante, si il s'agit d'un livre d'artiste cela sera encore différent les gravures seront souvent signées et numérotées. Si le graveur pratique la gravure non plus comme illustration littéraire, et qu'il considère son travail comme une oeuvre à part entière il pourra avoir envie d'en faire des tirages uniques ou des variantes par la couleur, par le mélange de plaques, de techniques etc....de plus il y a les graveurs qui ne conçoivent pas l'intervention d'un tiers ( ce qui est mon cas) et ceux qui feront appel à un imprimeur, parfois l'artiste fait graver ses gravures par d'autres artistes comme Hans Bellmer par exemple qui travaillait en collaboration avec Cécile Reims. Je connais un graveur qui refuse de numéroter ses tirages et il imprime ses plaques jusqu'à l'usure. De plus certains artistes numéroteront une partie de leurs estampes mais rien ne les empêchera d'imprimer un nombre indéfini de planches comme épreuve d'artiste ou comme variante. Pour ma part je ne pratique que des petits tirages une dizaine la plupart du temps, mais la planche n'est pas pour autant rayée, car il m'arrive de redécouper les plaques et de les intégrer dans d'autres gravures. Bref, rien n'est garanti dans ce milieu, comme dans beaucoup d'autres d'ailleurs. Peut-on être certain du nombre de bronzes tirés d'une sculpture par exemple?

    En matière de livres anciens comportant des gravures, par expérience (je collectionne) j'ai pu constater qu'il y a autant d'interprétations du terme gravure que d'éditeurs. J'ai pu lire également sur certains sites, des personnes affirmer que l'on possède une vraie gravure si la cuvette est apparente or il n'y a rien de plus facile que d'imprimer une cuvette sur n'importe quelle image. Mais là je suis hors propos....

  • Bonjour,

     

    Je trouve le principe de la numérotation et de la rayure en travers un peu hypocrite et inutile. C'est une pratique mise en place à la fin du XIXème siècle et si certains graveurs se conforment de bonne foi à la règle d'autres en font ce qu'il en veulent. Je pense que la numérotation est apparue pour ajouter à une gravure une valeur liée à sa plus ou moins grande rareté.

    Selon moi, la valeur d'une gravure dépend avant tout du talent de l'artiste avant d'être une question de rareté. Il m'est arrivé de numéroter des gravures pour le compte d'un atelier mais désormais je presse au fur et à mesure sans m'embarrasser du classement et du nombre de tirages. Je ne m'adresse pas à des investisseurs, ni a des collectionneurs de raretés mais à des personnes qui aiment ce qu'elles achètent. De toute façon il faut savoir que le nombre de tirages d'une gravure est limité (sauf si celle-ci est "aciérisée") car elle s'use au fur et à mesure des tirages.

    Donc dépêchez-vous d'acheter ;-)

  • bonjour,

    je ne sais pas si j'ai lu toute votre discution et si je ne vais pas etre hors sujet mais je me permets d'entrée dans la discution, si vous m'y autorisez car cela m'évoque une pensée.

    Tout cela reviens à parler d'ethique, car les plaques qui ne sont pas rayées donne acces à de nouveaux tirages, ca c'est sur, en tant que graveur il est possible de faire des retirages avec un autre numérotage juste parcequ'on change de papier, pour vendre . Personnellement, n'etant pas au prise avec les questions de marché où les retirages sont souvent demander par les editeurs, et  la rayure sur plaque ne change souvent pas grand chose pour certaine personne sans scrupule, je trouve la solution de percer la plaque de deux petits trou aux angles et assez efficace, encore faut il avoir l'ethique de considérer que la gravure ne sera plus jamais retirée et que tout gain n'est plus envisageable.

    maintenant pour des plaques retrouver les retirages ne sont pas un vrai souci ( ca preserve l'oeuvre sur papier )à condition que  celle ci ne soit pas à nouveau numérotées et encore moins signées.

    en gravure, il est très difficile de contrôler ces dérives, mais en tant qu'artiste et par respect du client amateur ou professionnel qui vous a acheté une estampes numérotée sur 50 exemplaires, et bien on peut se responsabiliser percer sa plaque et éventuellement l'encrer la vernir et la vendre comme pièce a part entière.

    difficile question des oeuvres reproductibles...

     

  • èèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèèè non... si la plaque es toujour a l atelier de l artiste ou le graveur et non grifer... il peux encore faire des tirage .. si c elle si leur apartien et non nimeroter et tirè en èpreuve d artiste et signer par l artiste sur la droite .... si un marchant ou responsable d une galerie achete la plaque et demande un tirage nimeroter de 1 a 100 ou +.... la plaque lui sera donner et griver pour ne + faire de tirage .... mai ??????

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