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Réponses

  • Un peu d'accord avec Mino ...mon fils qui passe sa vie sur l'ordi en tant que web master m'invite à l'opéra et aime, va voir les expos d'impressionnistes , va au Louvre de tps en tps et lit V hugo, est fan d'Alexandre Dumas , a  craqué sur Stendhal lit en ce moment O Wilde...et" tchacht avec ses potes" sur Facebook...et a trouvé sa petite amie sur internet.....autre époque mais ça a des côtés sympas...le preuve, moi je m'éclate à faire mes "peintures numériques" et grâce à Mr Paul , via internet je fais connaissance avec des peintres que je ne connaissais pas du tt ou peu...sans parler de ts les artistes actuels que je découvre grâce à internet ...le passé c'est bien mais le futur...aussi et il sera comme on le fait....

  • Cette fois, je n'ai pu m'empêcher de réagir :

    Par pitié ! Arrêtez de généraliser ainsi !
    Tous les professeurs ont des lunettes et vivent avec leur vieille mère ! ?
    Les homosexuels lèvent la main en parlant comme des folles ! ?
    Les banlieusards sont soit de vieux beauf soit des loubards...

    Il est vrai que certains jeunes qui atteignent l'âge du bac ont connu l'informatique toute leur vie : pas tous ! Il est vrai que, pour certains, publier est un fait banal ; pas pour tous ! Il est exact que le rapport à l'écriture a évolué... Nos esprits ne peuvent-ils en faire autant ?

    J'aime la culture, j'aime les cultures et leurs partages. Chacune développe ses modes, ses valeurs. De quel droit, imbu de nous, déciderions-nous que nos manières sont les bonnes ? Écrivons-nous encore comme nos ancêtres, à la plume ? Lavons-nous notre linge à la main ? Absurde, n'est-il pas ?

    Refuserons-nous le progrès, quel qu'il soit, sous prétexte qu'il nous désarçonne ? D'une part, tous les jeunes de cette génération ne pratiquent pas la "publication à outrance". D'autre part, parmi les bloggeurs, surfeurs, et autres habitués du clavier, beaucoup aiment lire. Oui : de vrais livres à l'ancienne ! Je viens justement d'entendre un jeune homme, de seize ans, demander l'autorisation de retourner à la bibliothèque ce mercredi. Il a déjà fini trois des livres empruntés ce samedi. Évidemment : ce sont des livres d'aventure, d'espionnage. Mais le seul bon livre n'est-il pas celui qui plait à son lecteur ? Ou alors, sommes-nous dans un élitisme où nous prétendons détenir une vérité : la réalité de la culture ?  Finalement, je vous dirai que les généralités sont un danger permanent, qu'elles ferment les esprits et conduisent, ainsi, à des débordements. Danger !

    Je voudrais donc vous poser une question. Désirez-vous être cette personne qui, lors d'une rencontre intergénérationnelle, demandera à son interlocuteur : "êtes-vous bien cultivé ?" (hors de ma culture, point de culture, jeune ignorant...). J'ose croire que non.

    Mino

    P.S. Pardonnez mon usage féroce de la "ponctuation exagérée", mais elle est à la hauteur de mon indignation.

  • administrateur partenariats

    Sans aucun doute, la jeunesse cultivée possède un outil que nous ne possédions pas.

    Oui, l'accès immédiat à la collecte d'infos et à la diffusion des écrits a changé la mentalité de nos jeunes.

    Vite, toujours plus vite.

    Cependant, l'on n'a jamais si peu communiqué.

    Les recherches d'infos autrefois se faisaient dans les bibliothéques, les librairies, en groupe, en questionnant les aînés, parents , famille, professeurs....

    La diffusion des écrits passaient d'abord par la reconnaissance de ceux-ci.

    Plus de limites maintenant.

    Un jeune écrivain de 16 ans peu expérimenté peut s'éditer. Avec tout ce que cela comporte comme surprises.

    Lorsque je demande à mes élèves de 16 ans une recherche sur Google sur la comparaison entre une exposition Universelle et une exposition Internationale, dans un délai de 50 minutes, ils perdent un temps fou sur les divers liens offerts à leur recherche et n'arrivent pas, du fait que j'interdis l'impression, à "trier" leur copier-coller, bombardés qu'ils sont de renseignements. 

    Et ils ont du mal à recopier.

    Nous allions, à l'époque, dans des publications déjà "nettoyées", fiables.

    Souvent, nous n'étions pas seuls.

    Oui, nous serons à coup sur d'une autre génération, dépassée.

    Quant à savoir si la nouvelle sera meilleure....on se donne rendez-vous dans 5 ans.

     

     

     

  • Ignoreront-ils tout de ces merveilles?

    Gallimard, 1911-2011 : un siècle d'édition

     

    Ne rêveront-ils plus sur ces merveilleux catalogues?


    Voir en plein écran

  • et dans 5 ans à peine, verra arriver à l'université une génération qui aura eu l'habitude de publier, je ne dis pas d'écrire mais bien de PUBLIER, dès l'âge de 5 ans, une génération dont le rapport originel à l'écriture sera indissolublement lié à l'activité de publication et de partage.

    Quand vous leur direz -comme moi- que le rêve de vos vieux jours est de lire en paix quelques grands écrivains dans la collection "La Pléiade", ne vous considéreront-ils pas comme un dinosaure.

    Cela me rappelle une rencontre d'avec une dame fort âgée, qui me jaugea suspicieusement  en me posant -agressivement- la question: "Etes-vous biblique"?" (hors de la Bible, point d'avenir, jeune godelureau...)

    Nous courons maintenant le risque de l'enfant qui vous regarde d'un air dédaigneux en vous demandant "pourquoi ne comprenez t-vous rien au  web 2.0"?

     

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