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Dons d'archives et de documents

Après toute une vie consacrée à l'écriture et à la littérature, nous accumulons bien des documents, parfois précieux. Vient alors le moment de savoir où léguer ses documents. Cet acte demande mûre réflexion et est dicté par des considérations préalables sur qui fait quoi en Belgique littéraire.


C'est ainsi que Max Elskamp légua sa bibliothèque à l'Université Libre de Bruxelles, et dont le fonds fait actuellement partie de la réserve précieuse de cette université...Il s'avère, au vu des travaux engagés par René Fayt à cette Bibliothèque, qu'Elskamp avait fait un bon choix.

Plus près de nous, rappelons que Charles et Colette Bertin on fait don de leur remarquable collection de livres, d'autographes et de manuscrits illustrant la littérature française de 1918 à 1940 au Musée de Mariemont. C'est églament un bon choix...
Quand à Hubert Nyssen, il a cédé  ses archives à L'Université de Liège. Toujours un très bon choix...
On sait pertinemment bien que dans ces trois institutions, ces archives seront mises en valeur par des scientifiques de conscience.

C'est en pensant à d'autres "Institutions" qui, elles, mettent pas mal de dons définitivement "au frigo", car elles se considèrent uniquement comme des conservatoires que j'ai tenu à souligner ces événements.

Pour les amateurs de legs, on pourrait encore citer comme bonne adresse "les "Archives et Musée de la Littérature" qui elles également, quand elles reçoivent des dons, les mettent réellement en avant en publiant des études de haut niveau. Il n'est qu'à lire le catalogue de leurs publications pour constater immédiatement le travail des plus sérieux qui est accompli.

Il ne suffit donc pas de lire les livres, mais il s'agit encore de songer où ils iront et quel bon exécuteur testamentaire veillera à leur sauvegarde et accordera la meilleure attention à la transmission judicieuse et respectueuse de tous ces trésors. Encore déjà faudrait-il déjà, en premier lieu, à ce qu'ils restent en Belgique (par exemple, nous n'avons pas été capables de garder les archives de Dotremont...)

 J'ai connu des bibliophiles qui organisèrent sciemment des "dispersions" de leur collection réunies avec une passion éclairée pendant toute une vie, au simple fait que leurs héritiers étaient des imbéciles. Peut-être aussi, certains autres écrivains, se retournent-ils aussi dans leur tombe en voyant l'exploitation éhonté de leur oeuvre par des individus dont la rapacité au gain est le seul motif d'action...

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Réponses

  • Dans ce cas, après réflexion, ayant plusieurs enfants, je ne laisserais pas se diperser des oeuvres ou des documents pour éviter qu'ils soient revendus au plus offrant. Je chercherais à en faire profiter les personnes intéressées et je les cèderais , en dehors de tout patriotisme, à un Musée européen parce que c'est là qu'est ma culture et qu'il me semble normal que les fruits soient (re)cueillis sur le sol où l'arbre a été planté et a grandi.

    En principe, je ne serais pas quelqu'un de démuni et mes enfants n'auraient donc pas à en souffrir de même que mon épouse si elle venait à me survivre.

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