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Claude CALONNE, peintre du "trompe l'oeil de chevalet"  a subi les influences des maîtres du surréalisme Belge comme Magritte ainsi que celle des peintres du "trompe l'oeil" Français comme Gilou.
il réussi à mélanger ces deux façons de voir la peinture pour réaliser ses toiles hautes en couleurs, pleines de sujets de la vie courante mais agencées de telle façon que chaque tableau raconte une histoire, déconcertante quelquefois, mais pleine de joie de vivre et de bonne humeur.

même si le "trompe l'oeil" est fait pour tromper l'oeil et s'il arrive très près de la réussite, on ne l'accepte pas toujours d'emblée comme réalité.
au premier abord l'image surprend.
elle suscite tour à tour le doute et la certitude dans un réajustement répété du regard.
le spectateur, intrigué, est soumis au conflit entre le message visuel et celui de l'intellect.
il se crée ainsi entre l'image et celui qui la regarde une "relation d'incertitude" qui rend la situation ambigüe et finalement infiniment plaisante .