Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Vernissage le 28 septembre de 18h à 20hConcert de clôture le 2 octobre à 20hEn 1974, aux confins de l’Algérie et du Mali, j’ai rencontré dans un camp de sinistrés desTouareg victimes de la sècheresse. Aujourd’hui je confronte mes photographies anciennes et récentes et compose des récits de vie en images.L’exposition, un récitEn 1974, j’étais avec une équipe d’Oxfam et le Croissant rouge algérien à la frontière avec le Mali, à Timéiaouine. Le Sahel était frappé d’une sècheresse prolongée. Lors d’un voyage précédent de traversée du Sahara, j’avais été confronté à la situation : des monceaux de cadavres de bétail le long de la piste, des gens qui mangeaient ce qu’il restait de feuilles d’arbres. Eleveurs, les Touareg sans leurs animaux mouraient par milliers. On pensait que ce peuple allait disparaître, à la fois pour les raisons climatiques mais aussi politiques, et AREGS avec lui sa culture. J’ai voulu en avoir le cœur net. Dès 2003, j’ai fait circuler dans la région du Hoggar mes photos de 1974.« Tekouken, ah oui « Koukena », elle est morte malheureusement ». Mais on reconnaît bien Khoussini Ag Marly mon guide et ami, Bellou, l’ancien guerrier, Lalla, la chanteuse, Tehoknit qui chantait bien aussi, Najim qui était au service de l’armée, Hambu qui m’avait volé mes clés de camion puis mes sandales. En 2005, lors d’un circuit dans le Tassili du Hoggar, un des chauffeurs, Mulita, se reconnaît sur une photo, il avait 16 ans. Lalla et Tehoknit nous organisent un tende, forme de chant traditionnel, sous la tente à Tamanrasset. En 2006, je retourne pour photographier et interviewer ces personnes : satisfaction ou regrets vis-à- vis de la vie ancienne ? Je rencontre Hamza, qui défend et enseigne la langue Tamahaq etA l’écriture Tifinagh au Lycée. En 2009, grâce à Mulita, nous retrouvons à Timéiaouine Souhajetta, un peu triste, Mella qui se souvient de tout, Loyssa qui réclame de nous voir, Soudrat, un peu malade mais qui porte toujours des amulettes comme en 1974, Hella qui était petite fille à l’époque, enfin Titi, retrouvé dans son campement au-delà de la frontière, qui nous accueillera avec beaucoup de chaleur et des plats traditionnels.L’exposition montre, sous la forme de longs photos-récits, ces rencontres particulières, témoignage du passé, lien avec le présent, pistes pour l’avenir. Les Touareg, c’est surtout une culture qui ne tient pas à disparaître mais à s’adapter et se moderniser. Pour donner plus de place à l’écrit et la parole, j’ai élaboré aussi un carnet illustré témoin de ces personnages. Photographies sur http://www.flickr.com/L’exposition est visible du 28 septembre au 2 octobre, le mardi de 12h à 17h, le mercredi de 14h à 19h, les jeudi et vendredi de 14h à 17h et le samedi de 10h à 13hEntrée LibreMarcel De Munnynck, rue de l’Hospice communal 129, 1170 BruxellesT: 026737470 - Mobile : 0479 34 94 22 - email : marceldemun@gmail.com
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