C'est le thème de rythme qui réunit ces deux artistes de renom, les rythmes plastiques dans les sculptures de Milija Belic et les rythmes chromatiques dans les peintures de Renate Kasper.
L’idée de rythme, loin d’être attribuée uniquement aux phénomènes temporels, réunit en soi l’espace et le temps, le sensible et l’intelligible. Par sa transposition numérique, le rythme représente l’essence même des phénomènes spatio-temporels. Le rythme dans les arts plastiques fait dépasser l’immobilité dans la mesure même où il constitue le squelette structural solide en musique. Il est le point où se croisent l’essence et l’existence, les mathématiques et l’hédonisme. La constance des figures rythmiques dans la base de toutes les disciplines artistiques fait du rythme le moyen d’une analogie universelle et le fil d’or qui réunit les arts dans une même communauté singulière. (Milija Belic : Apologie du rythme, L’Harmattan, Paris, 2002 - quatrième de couverture)
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