Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

  • 10 déc. 2009 de 8:00 à 11:00
  • Lieu: La Maison du Livre, rue de Rome 24, Saint-Gilles
  • Dernière activité: 31 oct. 2023
Il y a cinquante ans, Raymond Queneau publiait Zazie dans le métro, roman dont aucun lecteur n’a oublié la première phrase « Doukipudonktan ». Ce texte a valu à son auteur une réputation de dynamiteur amusé et rigolard. Mais, pour paraphraser un autre personnage de l’épopée zazique, « il n’y a pas que la rigolade il y a aussi l’art » ! L’art, mais aussi le savoir sur le monde et les hommes, le sens de l’histoire, et la sagesse. Oui, Queneau est un philosophe, qui a touché — à travers le roman, la poésie, l’essai, l’action — les questions les plus importantes pour l’humanité. Mais il l’a toujours fait en laissant à son lecteur la liberté d’entrer ou de ne pas entrer dans son jeu, de lire l’œuvre à sa guise, et prendre sa réflexion au niveau qu’il veut.En quoi il est terriblement classique, et terriblement moderne.La conférence de Jean-Marie KLINKENBERG introduira à cette œuvre, sans aucun doute une des plus importantes du XXe siècle français. Le fil rouge : le langage. Cet instrument qui nous permet d’entrer en contact avec l’autre et de comprendre le monde. Mais qui, avec ses automatismes, est aussi notre prison.Avec toute sa puissance créatrice et sa modestie de petit homme, Queneau n’a cessé de réfléchir à l’ambivalence de cet instrument, dans une œuvre qui est un cri de liberté.Jean-Marie KLINKENBERG, linguiste et sémioticien belge de renommée internationale, enseigne les sciences du langage et les cultures francophones à l’Université de Liège.La comédienne Christine DEPPE lira des extraits de textes sélectionnés par le conférencier.P.a.f. : 4 euros, 2,5 euros étudiants et chômeurs, entrée libre pour les sans papiers.
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