Papillon Mortel, rencontre festive autour d'Evelyne WILWERTH

« Edwige, baroudeuse et reporter planétaire, sort peu à peu d’une étrange torpeur et réalise qu’elle est séquestrée. Pourquoi ? Et quelle sera l’issue, s’il y en a une ? Or, cela n’est rien par rapport à ce blocage intérieur... En somme, elle est doublement séquestrée. Alors ? Réussir à cracher l’abominable souvenir ? L’horreur du papillon ? ».Cet extrait de la quatrième de couverture vous donne envie d’en savoir plus ? A tous les curieux, Evelyne WILWERTH, infatigable baroudeuse des ateliers d’écriture et des expériences littéraires, propose une rencontre festive autour de son dernier roman, paru chez Luce Wilquin.Avant Papillon Mortel, elle a déjà offert à ses lecteurs d’autres romans pour les adultes : La vie cappuccino et pour la jeunesse : La veste noire, Trop moche pour toi, une biographie de Neel Doff et du théâtre : Souriez, vous vieillissez.Une rencontre avec Evelyne WILWERTH est toujours parfumée aux délicates senteurs de l’amitié et des surprises artistiques.Cette fois, la « maîtresse de cérémonie » en sera Maud JOIRET, romaniste et ancienne stagiaire à la Maison du Livre.Entrée libre

Qui est "Neel Doff" dont Evelyne Wilwerth a publié l'importante et intéressante biographie?

Neel Doff (1858-1942), troisième d’une famille de neuf enfants, connaît la misère et l’exode pendant vingt ans, à travers la Hollande et la Belgique. A cinquante ans passés, alors qu’elle est mariée à un bourgeois de Bruxelles aux idées avancées, elle publie en 1911 le récit « Jours de famine et de détresse » et par après deux autres récits retraçant les souvenirs poignants de sa jeunesse de misère.

Cette émouvante écrivain a trouvé une fervente biographe belge en la personne de l’écrivain Evelyne Wilwerth.

Neel Doff a posé pour le peintre Charles Samuel, afin d’incarner le personnage de Nele, compagne de Thyl, dans son monument consacré à Charles De Coster, situé à la Place Flagey à Ixelles. Elle est bien présente et à l'honneur (tous les mois, après avoir enjambé la petite cloture qui protège le monument, j'y dépose discrètement un petit bouquet de fleurs) dans le meilleur de l'imaginaire relatif à nos écrivains belges. Beaucoup, croisent ce monument de la place Flagey en ignorant tout de cette histoire. A ce sujet, lisez ceci: "Honorer Charles De Coster"
Une reproduction en bronze du monument se trouvant dans la salle de réception de l'association des écivains belges fait depuis plusieurs décennies la fierté de cet important groupement d'écrivains de notre pays.

« Jours de famine et de détresse » se déroule à Amsterdam, fin du siècle dernier. Keetje a neuf ans. Dans sa famille, la misère s’est implantée à demeure : elle va s’aggravant à chaque nouvel enfant, l’usure et le découragement de ses parents rendent de plus en plus fréquents les jours de famine et de détresse…
C’est avec violence et simplicité que Neel Doff, des années plus tard, raconte ses années noires d’enfance et d’adolescence. Avec précision, « tatouée » par la misère, elle prend la plume pour évoquer le froid extrême, les expulsions, les puces, les vaines recherches d’un travail quel qu’il soit et, pour finir, la prostitution.

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Commentaires

Robert Paul 26 avril 2010 at 1:33

Qui est "Neel Doff" dont Evelyne Wilwerth a publié l'importante et intéressante biographie?

Neel Doff (1858-1942), troisième d’une famille de neuf enfants, connaît la misère et l’exode pendant vingt ans, à travers la Hollande et la Belgique. A cinquante ans passés, alors qu’elle est mariée à un bourgeois de Bruxelles aux idées avancées, elle publie en 1911 le récit « Jours de famine et de détresse » et par après deux autres récits retraçant les souvenirs poignants de sa jeunesse de misère.

Cette émouvante écrivain a trouvé une fervente biographe belge en la personne de l’écrivain Evelyne Wilwerth.

Neel Doff a posé pour le peintre Charles Samuel, afin d’incarner le personnage de Nele, compagne de Thyl, dans son monument consacré à Charles De Coster, situé à la Place Flagey à Ixelles. Elle est bien présente et à l'honneur (tous les mois, après avoir enjambé la petite cloture qui protège le monument, j'y dépose discrètement un petit bouquet de fleurs) dans le meilleur de l'imaginaire relatif à nos écrivains belges. Beaucoup, croisent ce monument de la place Flagey en ignorant tout de cette histoire. A ce sujet, lisez ceci: "Honorer Charles De Coster"
Une reproduction en bronze du monument se trouvant dans la salle de réception de l'association des écivains belges fait depuis plusieurs décennies la fierté de cet important groupement d'écrivains de notre pays.

« Jours de famine et de détresse » se déroule à Amsterdam, fin du siècle dernier. Keetje a neuf ans. Dans sa famille, la misère s’est implantée à demeure : elle va s’aggravant à chaque nouvel enfant, l’usure et le découragement de ses parents rendent de plus en plus fréquents les jours de famine et de détresse…
C’est avec violence et simplicité que Neel Doff, des années plus tard, raconte ses années noires d’enfance et d’adolescence. Avec précision, « tatouée » par la misère, elle prend la plume pour évoquer le froid extrême, les expulsions, les puces, les vaines recherches d’un travail quel qu’il soit et, pour finir, la prostitution.

This reply was deleted.