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Théâtre [dès 12 ans]

Texte : Dario Fo
Avec : Alberto Garcia Sanchez

« Le rire libère l’homme de la peur. Tout obscurantisme, tout système de dictature est fondé sur la peur. Alors, rions ! » écrit l’écrivain, dramaturge, comédien et metteur en scène italien Dario Fo.

Mystère est un mot qu’on utilisait au Moyen Âge pour signaler une représentation sacrée. En se servant du même terme, le peuple, en s’amusant à faire des spectacles de type comique et grotesque, avait inventé le mystère bouffe.
Dans cette tradition, Dario Fo crée un spectacle avec le but de nous offrir une vision différente du monde fondée sur l’histoire faite, vécue et racontée par le peuple. Voilà une œuvre engagée, l’un des plus grands moments du théâtre politique et social du XXème siècle où la langue habile tente de démystifier les discours hypocrites des puissants, car la cible était bien le pouvoir, l’autorité.
Si Dario Fo tourne son regard vers le passé, c’est pour mieux nous parler du présent où la précarité et l’injustice sociale atteignent, ou menacent d’atteindre, des grands secteurs de la population.

« Le jongleur du Moyen Âge était une sorte de troubadour habile à dégonfler la vanité et l’hypocrisie des puissants. Fasciné par son insolence et sa liberté de ton, burlesque, satirique, grotesque, Dario Fo crée Mistero Buffo, en 1969, en Italie. Qui, mieux qu’Alberto Garcia Sanchez, simple et divinement jubilatoire, assez fou sur un plateau et totalement irradiant, peut réactiver la langue salutaire du jongleur-bouffon ? »
Festival Les Allumés du Verbe, 2011.

 

Alberto Garcia Sanchez
Simple et divinement jubilatoire, assez fou sur un plateau et fondamentalement irradiant, Alberto Garcia Sanchez fait un travail d’acteur, de conteur, de manipulateur épique, dans le rythme paradoxal d'un sprinteur marathonien. Il y a dans sa manière jouissive d'être en scène, la justesse et la performance, la générosité et la parlure, l’équilibre et le souffle au long cours.

Dario Fo
Sur sa pierre tombale, il souhaite que l'on inscrive: Le clown est mort. Riez !. Philosophe et saltimbanque, Dario Fo, est toujours resté fidèle à la satire. Lorsqu'on lui décerna le prix Nobel de littérature, en 1997, on célébrait le dramaturge le plus joué dans le monde, l'acteur, le metteur en scène, l'historien d'art, le peintre… Mais aussi l'anticonformiste, le passeur de mémoire qui, depuis les années 1950, s'est engagé dans des luttes politiques et sociales au prix de bien des démêlés avec l'Etat, la police, la censure, la télévision, le Vatican, la droite et la gauche.

« Le rire et encore le rire. Lorsqu'un enfant naît, ses parents s'empressent de le faire rire, en lui faisant des grimaces. Pourquoi ? Parce que, au moment où il rit, cela signifie que l'intelligence est née. Il a su distinguer le vrai du faux, le réel de l'imaginaire, la grimace de la menace. Il a su voir au-delà du masque. Le rire libère l'homme de la peur. Tout obscurantisme, tout système de dictature est fondé sur la peur. Alors, rions ! »
Dario Fo

Tarifs: 6€/9€

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