Le réalisateur Tony Gatlif, d’origine rom, renoue avec son thème de prédilection, la culture tzigane, en dirigeant Marc Lavoine et Marie-Josée Croze dans ce drame dont l’action se déroule durant la Seconde Guerre mondiale.
1942. Théodore, vétérinaire et maire d’un village situé en zone occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, a recueilli P’tit Claude, 9 ans, dont les parents ont disparu depuis le début de la guerre. L’institutrice fait la connaissance des Tsiganes qui se sont installés à quelques pas de là. Ils sont venus pour faire les vendanges dans le pays. La pression de la police de Vichy et de la Gestapo s’intensifie et le danger menace à chaque instant ces gens du voyage.
« J’ai voulu donner d’eux une autre image que celle forgée par la peur et la haine, et qui a conduit directement aux chambres à gaz les Gitans, les Manouches et les Bohémiens, peuple nomade et libre », explique le réalisateur.
Entretien avec Tony Gatlif à propos de "Liberté"
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Débat, à l’issue de la projection
« Gens du voyage, gens de chez nous », avec (sous réserve), Ahmed Ahkim, du Centre de médiation des gens du voyage, et un représentant d’une communauté de gens du voyage.
Pourquoi cette "Semaine des Libertés"?
De Tunis au Caire, de Rangoon à Bogotá, de Bukavu à Téhéran... une même aspiration des humains à ce que le mot « liberté » recouvre une réalité. Mais partout aussi des forces contraires. Le respect des droits humains n’est pas une évidence. La démocratie est malheureusement encore une exception dans le monde.
En parler, en parler encore, en parler toujours... pour que notre monde évolue vers plus d’humanité et de dignité. Œuvrant à leur niveau, « Les Voies de la Liberté » se donnent cet objectif de sensibilisation, avec la modestie qui s’impose face à l’ampleur de l’entreprise.
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