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Dans l’Italie du XVIIIè siècle, quatre rustres exerçant leur absolutisme masculin sur leurs épouses ont décidé de marier ensemble deux de leurs enfants. Mais à la condition expresse qu’ils ne se rencontrent jamais avant la noce ! Malgré leur despotisme domestique, leurs épouses se liguent pour que les jeunes gens puissent se voir avant la signature du contrat. A la découverte du pot aux roses, le dilemme va se poser pour ces hommes jaloux de leur toute puissance : marier les enfants coûte que coûte ou les enfermer à jamais dans des lieux reclus, avec leurs désobéissantes mères. Chez Goldoni, écrivain du Peuple, c’est à l’intérieur de la bourgeoisie que se déclarent les conflits de générations, que prend corps l’impatience des femmes envers l’absolutisme masculin. Aucun personnage n’est dénué de bonté et c’est là que s’opère le conflit entre sagesse et dérèglement, moralité et immoralité. Cette comédie échevelée, burlesque aux dialogues savoureux, offre une résonance évidente avec des situations existantes aujourd’hui à travers le monde, où la liberté des femmes reste un combat de chaque instant et où la toute puissance masculine empêche les familles de vivre dans l’harmonie, par le simple fait du bonheur d’être ensemble et de s’aimer. C’est le message que Felice, la rebelle, celle par qui le scandale arrive, va délivrer aux Rustres, ébahis de tant d’audace, mais secrètement fiers d’avoir épousé des femmes aimantes et combatives. Car au final, à quoi bon mâcher ses mots, c’est bien d’amour qu’il est question !

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