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Un rapace se rend maître d’un territoire, en Martinique. Un colibri vient bouleverser sa vision du monde. Le rapace témoigne. Il raconte le parcours initiatique de celui qui, subjugué par ce colibri, le Foufou, va arracher sa peau de chasseur pour observer le vivant.
Avec son corps de rapace et son langage humain, par de grands efforts d’attention, le Malfini fait advenir sa propre métamorphose, dans un processus d’accouchement formidable, tel celui qui fit naître le géant Gargantua. 
Sauf qu’ici, le géant accouché est le plus petit des oiseaux qui existe. C’est le Foufou, mi-insecte, mi-oiseau, que le Malfini va guetter, observer, imiter…
La Malfini se métamorphose ; il devient une antenne du vivant, son témoignage est aussi le témoignage de la métamorphose du monde ; tel un Prométhée inversé, l’envergure de ses ailes déployées au-dessus du territoire de la Martinique  devient le signe d’une impuissance : comment alors participer au monde  et à son détail sans la pointe fine d’un bec de colibri ?

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