Exposition organisée par le Musée de l'Orangerie et la Réunion des musées nationaux
Comme de simples sujets d’études. Maurice Denis, le « nabi aux belles icônes », mettra très souvent sa famille sur la sellette, n’omettant aucun de ses membres, pour ses tableaux, qu’ils soient profanes ou religieux.
Chez Picasso, père multiple, dans le couple qu’il forma avec Françoise Gilot, Claude et Paloma, leurs enfants communs, furent « croqués » par l’un comme par l’autre.
Pour les artistes qui n’ont pas d’enfants, on s’invente un entourage tels André Derain, Pierre Bonnard ou Édouard Vuillard.
Peindre un enfant n’est pas de tout repos. Certains artistes en ont parlé dans leurs souvenirs,toutes sortes de stratagèmes ont été utilisés pour les faire tenir tranquilles. Ces bons petits diables » ont alors posé seuls en arborant les attributs que leurs parents artistes avaient délibérément choisis pour eux – habits de Pierrot ou de clowns, cheval de bois, maillet
pour le croquet, cerceau, poupée de chiffons, voilier de bassin – ou bien, plus librement, affairés à l’une de leurs occupations favorites. Ces jouets ou costumes – parfois reliques
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