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  • 8 oct. 2010 à 6:30 à 7 nov. 2010 à 6:00
  • Lieu: Centre wallon d'art contemporain - La Châtaigneraie
  • Dernière activité: 31 oct. 2023
Vernissage le 08 octobre 2010 à partir de 18h30.Ouvert de 14h à 18h, fermé le lundi, jeudi et jours fériés.Entrée libre.Jules Wabbes (1919-1974)Les rythmes d’une éditionJules Wabbes est sans conteste le représentant du design belge des années 60’ et 70’. La Châtaigneraie présente le mobilier du maître dans le contexte artistique de son époque. Regard sur des créations dont la prestigieuse société Bulo vient juste de décider la reprise de la production et de la diffusion.La Châtaigneraie s’associe à la Société Bulo pour célébrer une véritable renaissance : celle de l’œuvre de Jules Wabbes, disparu il y a un peu plus de 30 ans. Le mobilier de ce grand designer belge sera présenté dans le contexte de l’époque où il a vu le jour : musique et œuvres d’art des années 60’ et 70’ signées par des artistes qui furent proches du créateur, comme Pol Bury, Bram Bogaer, Serge Vandercam, Louis Van Lint, Antoine Mortier ou encore Georges Carrey. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir des meubles de légende comme la table Gérard Philippe, la table ronde à pan coupé ou encore la chaise Louise. Une œuvre faite d’équilibre et de sobriété, qui place l’humain au centre de sa démarche et non l’ego de son créateur.D’abord photographe, Jules Wabbes s’installe, après la Seconde Guerre mondiale, comme antiquaire et décorateur. Son sens des volumes et de l’occupation de l’espace lui valent rapidement la confiance de commanditaires de marque. Ainsi, dans les années 50’, la Sabena lui confie l’aménagement intérieur de ses avions DC6C et DC7B, en collaboration directe avec le constructeur californien Douglas. Il aménage également le pavillon international de la Science à l’Exposition universelle de Bruxelles, mais aussi l’appartement du couple royal belge sur le bateau Godetia et les locaux du Crédit Communal et de la Générale de Banque. Le Foreign Office américain lui accorde aussi sa confiance pour ses ambassades à La Haye, à Rabbat ou encore à Dakar.Amoureux des belles matières, il créé également ses propres meubles, en autodidacte éclairé. Là encore, le succès est au rendez-vous. Pour assurer une production régulière et une meilleure diffusion de ses modèles de plus en plus demandés, il fonde en 1957 Le Mobilier Universel, société d’édition. Ses tables, bureaux et bibliothèques en bois de bout d’essences exotiques assemblés par collage deviennent très vite sa marque de fabrique. Jules Wabbes, dans les années 60’ et 70’, s’impose comme une véritable référence. A la fin de sa vie, il devient professeur à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles.Ses meubles originaux atteignent aujourd’hui sur le marché de l’antiquité des prix extrêmement élevés. Pas étonnant que des faux circulent ou de pales copies. Heureusement, en 2010, la solution est trouvée. Marie Wabbes, son épouse, s’allie à la prestigieuse Société Bulo pour récupérer les droits sur la société Mobilier Universel et pour lancer une vase campagne de réédition des créations Jules Wabbes, dans le respect scrupuleux de l’œuvre du maître cette fois… Une belle victoire pour l’art et le design belges, qu’il convenait de fêter dignement : ce sera chose faite à la Châtaigneraie, dès le 8 octobre prochain…
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