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Jean LEDOCQ est né en 1939. Il fut initié à la photographie dès son plus jeune âge, servant d’abord de modèle à son père, il a très vite été attentif tant à la prise de vue qu’au tirage papier, puisqu’il l’accompagnait partout et qu’une chambre noire avait été installée dès avant sa naissance dans la maison familiale.

Aujourd’hui, Jean LEDOCQ nous présente une certaine facette de lui : le portrait.

Le portrait, et en particulier le portrait féminin, n’est pas réellement une nouveauté pour Jean LEDOCQ, comme le montre un certain nombre de clichés en noir et blanc, qui datent de l’époque où il travaillait encore avec le Rolleiflex de son père. Celui-ci a couramment pratiqué cette discipline, agréable, mais délicate, et il n’est pas douteux que, comme pour le reste, Jean LEDOCQ garde de lui certaines façons de procéder.

Cependant, en dehors du travail que l’on peut considérer comme « de studio », ceux qui connaissent Jean LEDOCQ savent qu’il se débarrasse difficilement d’une volonté de reportage, qui fut constante pendant une longue période où il s’est cantonné dans la pratique de la diapositive. Il tombe alors dans ce que d’aucuns considèrent comme la « staight photography », sans cependant renoncer aux canons qui resteront typiques chez son père et chez les deux générations d’amateurs qui lui succéderont, à savoir : ne fixer sur la pellicule que des sujets d’une esthétique soignée, refusant à tout prix la recherche de l’attention par le sensationnel de la violence et de la misère, voire, comme on le voit trop souvent, du sordide. « Montrer ce qui est beau », comme le professait Sacha Guitry.

Ceci le conduit, lorsqu’il revient au tirage sur papier, souvent en couleur, à une forme particulière de portrait, presque toujours instantané, d’où l’aspect documentaire n’est pas exclu. Néanmoins, si dans les paysages ou les « marines » dont il est friand, il défend formellement le cadrage à la prise de vue, dans le cas des portraits, il s’attaque au recadrage, afin de débarrasser la représentation du modèle de tout ce qui en distrairait la vision idéale.

Longtemps adepte de l’argentique, il a abordé la photo digitale par le travail à partir de négatifs, voire de positifs scannés.

Le recours à la prise de vue numérique lui permet de revenir au portrait posé ; mais, en intérieur, il n’a pas abandonné l’usage des spots puissants autorisant le piqué indispensable à une représentation fidèle et intéressante du modèle féminin, et, en particulier de son regard.

Enfin, il ne faut pas oublier un certain nombre de dessins de jeunesse, représentant des visages féminins, et tracés au départ de photographies le plus souvent personnelles, notamment par le procédé d’« Extrême Limite » dû au grand Léonard Misonne.

A voir à la galerie Intimerrance, rue Vandervelde, 95 à 6110 MONTIGNY-LE-TILLEUL du 22 octobre au 6 novembre 2011 le mercredi et samedi de 15 à 17 heures et le vendredi de 17 à 19 heures ou sur rendez-vous.

Le vernissage de l’exposition se tiendra le vendredi 21 octobre 2011 de 19 à 21 heures.
Invitation cordiale à toutes et à tous.

Info : http://www.galerieintimerrance.com ou au 00-32-(0)497/67.37.96.

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