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Une publication du Fonds Mercator: Sous la direction de Marie-Cécile Bruwier et Anne Van Loo Depuis la nuit des temps, Héliopolis évoque une ville mystérieuse de l’Égypte ancienne qui, en Orient comme en Occident, nourrit l’imaginaire collectif. Cette cité d’au moins 4.500 ans, située à la pointe du Delta du Nil, n’est pas seulement le fruit d’un rêve. Lieu de séjour pour les voyageurs de l’Antiquité, lieu de pèlerinage depuis le Moyen Âge et berceau d’une ville nouvelle créée de toute pièce à l’aube du XXe siècle par le capitaine d’industrie Édouard Empain, Héliopolis fait désormais partie du Caire. Elle tire son originalité et son dynamisme actuels du dialogue entre les cultures dont elle est l’expression et qui la distingue, aujourd’hui encore, comme un des lieux les plus remarquables de cette métropole. Édouard Empain, banquier et industriel belge éclairé, ayant déjà à son actif la construction du métropolitain de Paris, rêve de fonder une ville-jardin au milieu du désert, greffée sur la métropole du Caire grâce à un réseau performant de transports en commun. En 1905, il met sur pied une société sous juridiction égyptienne et acquiert 2.500 hectares de sable. Pour éviter de construire la Nouvelle Héliopolis sur les fragments de la ville antique, il finance des fouilles conduites par l’égyptologue belge Jean Capart. Dès l’année suivante, le schéma urbain est tracé et le chantier débute par les infrastructures et un hôtel digne des Mille et Une Nuits. Suivront les boulevards à arcades, les ensembles de villas et les quartiers modestes, ponctués d’édifices dessinés au départ par des architectes belges et français. Mais l’entreprise ne se limite pas à l’exportation des standards de vie européens ou à une réécriture de la tradition islamique à mi chemin entre l’Art nouveau et l’Art déco. La maîtrise urbanistique de cet ambitieux projet et le recours aux procédés constructifs les plus modernes (le béton armé) l’apparentent déjà aux villes nouvelles de la seconde moitié du XXe siècle. À ce titre, et parce qu’une société particulière a émergé de cette expérience, Héliopolis constitue un patrimoine urbain exceptionnel. La rédaction de cet ouvrage a été confiée à Marie-Cécile Bruwier, directrice scientifique du Musée de Mariemont, archéologue et historienne de l’Art, Docteur en égyptologie, et à Anne Van Loo, architecte et urbaniste, Docteur en architecture, spécialiste du Mouvement moderne. Ces dernières ont fait appel à la contribution d’une vingtaine de spécialistes égyptiens, belges et français qui offrent chacun une vision nouvelle sur ce lieu chargé d’histoire. Détails techniques: Parution en avril 2010 - Relié sous jaquette - 240 pages - 250 illustrations - 28 x 23 cm - Prix : 60euros. L’ouvrage est disponible en français (978 90 6153 930 8) et en anglais (978 90 6153 931 5) avec un avant-propos et une introduction traduits en arabe égyptien. Fonds Mercator, 2 rue du Midi à 1000 Bruxelles- Belgique, livresdart@fondsmercator.be
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