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Sans excès de pudeur, son objectif explore rondeurs et sinuosités, s’attarde aux courbes harmonieuses, faisant volontiers contraster la douceur, le velouté d’un peau avec la rugosité d’une écorce, d’un rocher ...

Lors de la prise de vue, le photographe cadre son sujet en fonction de l’image qu’il veut rendre, telle qu’il la voit et la sent. Cependant il la recadre fréquemment au développement, ne voulant pas être prisonnier d’un gabarit préétabli. On est tenté de dire qu’il sculpte l’image : il modèle le corps selon son désir et en élit tel fragment. Parfois, le jeu de la lumière dans les plis, courbes ou volumes de l’anatomie définit une abstraction ; dés lors le nu n’est plus que prétexte. « Attention, ce ne sont pas des nus », écrivait le sculpteur Gio’Pomodoro, paraphrasant Magritte, à propos des récentes photographies de Jean Coquelet.

Nicole d’Huart

février 1989

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