Bai Kamara Jr & Madé J, deux artistes pétris de talent se jouent des frontières... Soul, blues, rock.
Dans le cadre du Festival Les Voies de la Liberté 2014 sur le thème "Murs, frontières, migrations".
Prix plein : 16 €, seniors : 14 €, étudiants, 11 €. Tickets : Ferme du Biéreau -> cliquer ici
BAI KAMARA JR
Quand il est question de voix hors pair, on ne pense pas directement à chercher la perle rare en Sierra Leone ou en Belgique. Aux confins des ces deux patries, la première d’origine et la seconde d’adoption pour lui, vous trouverez cependant Bai Kamara Jr. Cet auteur-compositeur et interprète a, depuis son premier album acoustique Living Room, séduit un public de plus en plus conséquent, récoltant au passage les louanges de Youssou N’Dour ou Dani Klein. D’aucuns le comparent à Seal ou de Sting, oubliant dès lors de mentionner combien Bai Kamara donne en plus de sa personne pour des causes telles l’Unicef et Amnesty International. Il a d’ailleurs participé à deux reprises déjà au Festival Les Voies de la Liberté, c’était en 2008 et en 2010 (Photo : Pierre Jeanjean, aux Voies de la Liberté 2010). Après avoir pris part au projet Refugee Voices des Nations Unies et publié un émouvant album This is home, il nous offrira pour son concert à la Ferme les toutes nouvelles chansons de son cinquième opus, The Rare Earth & His Mystical Survivors.
MADÉ J
Balinais de naissance, Madé J a, lui aussi, établi ses quartiers principaux dans notre capitale pour l’enregistrement de Das Rumble en 2011, son disque le plus réputé. Nourri aux sons de la scène garage rock de Détroit et du punk en Australie et y apprenant la guitare à l’adolescence, jammant aux côtés de Jack Johnson à Hawaï, il quitte la Nouvelle-Orléans et son blues peu avant l’ouragan Katrina, fait un détour par New-York, avant d’assurer les ouverture de Keziah Jones en Europe pour enfin poser ses valises à Londres et travailler sur deux premiers projets fermes… Avec son allure de personnage tiré d’un road movie, sonnant à s’y méprendre comme Tom Waits ou Robert Johnson, Madé J a la bouteille du découvreur qui entrecroise rockabilly et punk le plus pur avec une plume ivre de jeunesse ! Photo : ©2011 Marcus Sasseville.
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