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Evelyne AXELL (1935-1972)Pour Axell, choisir la femme comme sujet principal voire quasiment exclusif représente un engagement à la fois social, humain, personnel et artistique. C’est donc en toute connaissance de cause qu’elle se lance dans ce combat contre les préjugés machistes d’une société en pleine mutation. Pour elle, la femme artiste doit être maître de ses choix, de son destin, de son corps et de ses plaisirs. Elle doit également revendiquer le libre accès à ses désirs tout comme la femme en général.Ses tableaux sont marqués par l’époque contestataire dans laquelle ils ont vu le jour, une époque de libération des mœurs, des corps, des carcans de pensées ainsi que des tabous de tout ordre.Le nombre de représentations féminines dans son œuvre nous prouve la volonté d’Axell de concentrer son travail sur l’évolution des mentalités en ce qui concerne le statut de la femme.Justine MathonetFernand FlauschArtiste indépendant, Fernand Flausch se définit surtout par un art local et populaire. Avant tout liégeois, c’est en effet principalement dans sa ville que s’est bâtie toute sa popularité. Ce qui ne l’empêche pas de distiller son art, depuis une quarantaine d’années, aux quatre coins de la Belgique, et même hors de nos frontières comme à Hong Kong, en France, à Londres, au Brésil…Artiste contemporain, il s’inscrit dans la lignée d’un « néo pop art », où il se reconnaît mais dont il ne se revendique cependant guère… Ce personnage nous fait part de ses dons et de son imagination dans une multitude de disciplines artistiques. Il est en même temps peintre, dessinateur, designer, sculpteur et créateur de mobilier urbain. Ses thèmes principaux sont les comics, les autos, la ville mais aussi la faune et la flore… auxquels il aime lier l’utilisation de néons, de plexi, de vinyles, de CD-Rom et d’images numériques. Son œuvre, toujours en évolution, est particulièrement riche et diversifiée, sa production n’est pas uniforme et linéaire, mais part en différentes directions .Alain Denis« (...) Alain Denis est « fou d'objets », fouineur, chineur, nostalgique d'objets usés de l'enfance, par l'enfance : anciens diabolos stratifiés de couleur comme la pâte à modeler, vieilles scies toutes dents dehors, moulures et encadrements fin de siècles et tarabiscotés... Voilà les « petites madeleines » qui amorcent la machine à recréer l'intérieur. Mais Alain Denis ajoute qu'en ce qui concerne les objets dont la nostalgie est absente, les critères du choix restent vagues.L'objet est au point de départ et s'il en subsiste quelque chose à l'arrivée, c'est quand il a subi la métamorphose que la liberté d'expression de l'artiste lui impose. De l'objet choisi à l'objet interprété, relu, dominé : tel est le parcours du dessinateur dans un premier temps, puis d'un peintre auquel, en toute liberté, il ajoute la couleur, le collage d'un fragment insolite. La liberté dans l'exécution de l'idée, les apparentes hésitations dont le support porte maintenant la trace - fini l'aplat impeccable et aseptisé - témoignent d'une nouvelle et grande joie à peindre.(...). »Jacques Parisse, juin 1989Entrée LibreOuvert du mardi au dimanche, de 14h à 18h sauf le jeudi, de 16h à 18h.Fermé le lundi et jours fériés.
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