Véronique Engels
entre ciel et terre
Exposition du 21 février au 30 mars 2013
Quel choc la première fois que l'on découvre une toile de Véronique Engels!
On reçoit un jaillissement de couleurs et de matière, un feu d'artifice, un véritable uppercut, puis, dans un deuxième temps vient le questionnement. Quelle est cette puissance cosmique qui nous éclabousse, qui sont ces êtres mi-anges mi-démons qui semblent nous regarder depuis un au-delà non identifié?
L'artiste n'apporte pas de réponses précises car elle se laisse guider, revendiquant une démarche de co-création. Une fois les contraintes techniques dépassées, elle s'efforce de lâcher prise, se laissant guider, en toute confiance. Pour Véronique Engels, c'est cet abandon qui permet de retrouver l'essence des êtres et des choses. "Il faut être disponible pour recevoir ce qui va arriver".
"Engels" ...Les anges, passeurs entre dieu et les hommes...Est-ce dû à son nom? l'artiste n'hésite pas à se décrire comme une médiatrice entre le visible et l'invisible. Car, pour elle, créer ne consiste pas à reproduire ce que l'on voit mais à rendre visible l'invisible.
Mais on ne nait pas ange, on le devient ! Cette autodidacte, éprise d'art et de liberté, qui s'intéresse très tôt à la spiritualité (philosophie hindoue, yoga...) approfondit sa quête en Inde, Asie, Jordanie, Maroc....avant de réaliser ses premières oeuvres. Ensuite sa peinture ne cessera d'évoluer, en relation avec ce qu'elle vit, c'est-à dire un dépouillement volontaire, abandonnant le superflu pour ne garder que l'essentiel : l'essence des êtres et des choses. Une sorte de chemin vers l'éveil au sens bouddhique du terme.
Cette artiste, souvent qualifiée d'atypique, ne fait pas appel à l'imagination mais à ce qu'il y a de plus profond, de plus intime en nous, et de plus universel. Véronique Engels souhaite que chaque tableau aide à comprendre une partie de notre infinitude. C'est la raison pour laquelle ses toiles parlent de manière aussi évidente à notre âme.
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