Avec l’installation in situ de Ludwika Ogorzelec – artiste polonaise née à Chobienia en 1953, vivant et travaillant à Paris depuis 1985 – la légèreté gagne les arbres et se déploie dans les hauteurs du site : des lignes qui se croisent et se coupent de façon définie viennent modifier, diviser et recomposer en cristaux l’espace dans lequel est introduit le spectateur. Cette arborescence en mouvements capture notre regard, non sans le dérouter: l’espace ainsi cristallisé dans la plasticité du cellophane nous détourne de nos stéréotypes conscients; l’oeuvre nous invite à emprunter les chemins inattendus qu’ouvre en pleine nature ce déploiement réticulaire de plastique tendu à l’étrange esthétique, mais dont la beauté s’impose comme une évidence.(Texte: François de Coninck)
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