BonjourVous n avez pas pu écouter jeudi soir ma tranche de vie pixel dans l'émission de Caty Bariat sur Radio Open 99,7Mettez vos écouteurs, belle journée.#...
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voici le texte promis. Il s'agit des "Funambules d'amour" de feu mon ami poète Jean-Louis Crousse:
Les funambules d'amour' (1987)
« On disait d’eux, on les appelait les funambules d’amour, toujours sur les places des villages au solstice de l’été ils déroulaient une sorte de câble un gros fil dont ils ne se séparaient jamais et très attentifs, ils étudiaient la configuration des lieux les maisons les arbres et puis ils déployaient ce fil ce cordage quelque part ils le tendaient entre deux arbres précisément et l’un de ceux-ci pour le temps de l’acrobatie portait le nom de hasard et l’autre celui de nécessité.
Puis tous accouraient recherchaient les coins d’ombres et regardaient. L’église était pour la circonstance éclairée et de même toutes les maisons du village. Seul restait lumineusement sombre l’espace qui séparait les deux danseurs de corde. Alors partant chacun d’un de ces arbres ils se rejoignaient silencieusement lentement au centre de la place au point central de ce fil et là au cœur de la nuit la plus courte ils s’embrassaient silencieusement lentement et ensuite revenaient à reculons à leur point de départ. On disait d’eux on les appelait les funambules d’amour. »
Commentaires
Je vous remercie pour ce tres beau texte
voici le texte promis. Il s'agit des "Funambules d'amour" de feu mon ami poète Jean-Louis Crousse:
Les funambules d'amour' (1987)
« On disait d’eux, on les appelait les funambules d’amour, toujours sur les places des villages au solstice de l’été ils déroulaient une sorte de câble un gros fil dont ils ne se séparaient jamais et très attentifs, ils étudiaient la configuration des lieux les maisons les arbres et puis ils déployaient ce fil ce cordage quelque part ils le tendaient entre deux arbres précisément et l’un de ceux-ci pour le temps de l’acrobatie portait le nom de hasard et l’autre celui de nécessité.
Puis tous accouraient recherchaient les coins d’ombres et regardaient. L’église était pour la circonstance éclairée et de même toutes les maisons du village. Seul restait lumineusement sombre l’espace qui séparait les deux danseurs de corde. Alors partant chacun d’un de ces arbres ils se rejoignaient silencieusement lentement au centre de la place au point central de ce fil et là au cœur de la nuit la plus courte ils s’embrassaient silencieusement lentement et ensuite revenaient à reculons à leur point de départ. On disait d’eux on les appelait les funambules d’amour. »
Forest, le 25 mars 1987.
bonjour, l'ami photographe. ,votre photo est fantasmagique. J'y ajouterai dès que je pourrai, un petit texte d'un ami écrivain