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Pedro Uhart selon Le Maître et Marguerite de Bulgakov

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Commentaires

  •  

    Merci pour cette pièce de théâtre autrement, où les acteurs sont des images, le décor c’est la musique et les répliques, les couleurs.

  • fabuleux voyage coloré  aux sons d"une valse viennoise avec plein de satyre et de malice. Reverrai avec beaucoup de plaisir cet vidéo. Merci Monsieur Paul

  • Commentaire de Barbara Y. Flamand

    Il y a si longtemps que j'ai lu "Le maître et Marguerite" que je ne peux juger de l'adéquation entre le livre et les illustrations qu'en fait Pedro Uhart. Mais de l'esprit du livre, je me souviens, et, la malice, l'humour, l'envolée des dessins se combinent dans une sarabande  irrévérencieuse qui correspond bien au caractère de l'oeuvre que la musique suit fort bien. 

  • Technique d'illustration originale

  • Un hommage très vivant à cette somme de Boulgakov, à Marguerite,  aux Marguerites d'aujourd'hui...

    En illustrant ainsi cette oeuvre, Pedro Uhart l'actualise, la donne à voir sous un angle différent et la "chante" avec talent et humour burlesque...merci pour ce riche partage, plus qu'intéressant Cher Robert!

    Et la valse lui convient fort bien!

    Amicalement.

  • Un humour corrosif avec un matou filou très loin du bijou, chouchou, joujou.

    A toutes les "Marguerite" du monde, Maries-Madeleines esseulées,, jugées, jauchées, traînées comme sorcières sous la houlette du Dieu argent. Sacrifiées. La Traviata revue d'une manière satirique sans doute, mais oh combien réfléchie.

    Nous donne une très forte envie de mieux connaître cet auteur russe 

    Le dernier tableau, plein de symbole sur la place que Jésus leur donnera .... là-haut. Il y aura des surprises.

    La musique très d'époque souligne à merveille le sort des "Marguerites de misère et d'amour" comme le souligne fort bien notre ami Robert.

    Merci une fois de plus. On apprend tous les jours.

     

  • Valse et tableaux conviennent si bien au "climat" du "Maître et Marguerite" que je n'ai plus qu'une envie: relire au plus vite ce chef-d'oeuvre! Merci à Arts et Lettres!

  • J'apprends, c'est déjà un plus.

  • La maître et Marguerite: un chef d'oeuvre de la littérature russe dont Pedro Uhart  nous propose un parcours selon sa sensibilité toute personnelle qui réinterprète à sa manière ce roman inoubliable qui fut enfanté par Bulgakov dans des conditions dramatiques. Au-delà de la légèreté que semble afficher Pedro se cache un théâtre de la vie initiatique, satirique, burlesque et  fantastiquement  tragi comique. Le tourbillon de la vie emporta l'écrivain à l'âge de 48 ans.

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    Boulgakov travailla jusqu'à sa mort au Maître et Marguerite. Le roman parut dans la revue Moskva en 1966-1967, amputé d'un bon tiers, pour cause de censure. Il fut néanmoins le grand événement littéraire de la période du «Dégel». Les Russes furent sidérés d'y découvrir une représentation à la fois délirante et plus vraie que nature de la réalité soviétique dans laquelle ils étaient encore plongés, et qu'ils avaient fini par ressentir comme plus ou moins «normale». Ils furent, aussi, incroyablement fiers de ce livre vite reconnu comme un chef-d'oeuvre, et dont la pléiade propose ici une nouvelle traduction - la première depuis plus de trente ans.
    Les théâtres, les comédies, les coulisses et les plateaux sont présents dans Le Maître et Marguerite comme dans les deux autres romans retraduits pour cette édition : La Vie de M. de Molière et Mémoires d'un défunt (Roman théâtral). Boulgakov était un passionné de théâtre. En partie inédites en français, ses oeuvres dramatiques - drames, comédies satiriques ou d'anticipation, pièces sur Molière ou sur Pouchkine -, viennent logiquement compléter ce volume. Sans oublier Batoum, pièce de commande sur la jeunesse de Staline, finalement non agréée par la maître du Kremlin. Une fois de plus, Boulgakov avait écrit «pour son tiroir» ; le Choix de correspondance qui clôt le volume révèle les conditions dramatiques dans lesquelles il composa l'une des plus grandes oeuvres de notre temps.

    Je crois profondément comme Pedro Huart que "dans son tiroir" traînait aussi une valse. Elle est, ici, pour lui et pour les Marguerites de misère et d'amour.

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