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La Mort du Cygne par Maïa Plissetskaïa (1975)

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Maïa Plissetskaïa, Prima ballerina assoluta, interprète la Mort du Cygne dans une chorégraphie de Michel Fokine sur une Partition de Camille Saint- Saëns extraite du Carnaval des AnimauxŒuvre créée par La Pavlova pour l'illustre compagnie des "Ballets Russes" de Diaghilev , ici dans l'interprétation magistrale, hiératique, sans pathos, qu'il convient de s'imaginer de ce noble oiseau en partance...Quelle sublime leçon de style expressive à l'état pur, rien que le frémissement, battements d'ailes annonçant la fin de vie du cygne est une splendeur à pleurer d'émotion...Quelques temps plus tard, alors qu'elle n'était plus en âge d'incarner Juliette, notre artiste nous a fait don d'une autre version : https://www.youtube.com/watch?v=Luz5g-doa34&feature=share

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Commentaires

  • Merci Valériane . C'est sublime !

  • c'est tout simplement sublime ! merci Valériane pour ce partage (j'y ai découvert entre autres la vie de Maïa Plissetskaïa... , quelle danseuse malgré une vie tellement difficile)

  • Superbe!

    Merci pour ce beau moment.

    Adyne

  • Maïa Plissetskaïa a publié ses mémoires, traduites en dix langues et parues, en France, aux éditions Gallimard le 13 octobre 1995 sous le titre français Moi, Maïa Plissetskaïa. Elle y évoque la vie disciplinée d'une danseuse et bien au-delà, soixante-dix années de l'histoire soviétique, de Staline à la perestroïka. Elle décrit son passé, son enfance, la mort de son père, la séparation d'avec sa mère et l'angoisse qu'elle a ressentie à son sujet pendant tout le temps de sa déportation. Elle parle ouvertement des intrigues au théâtre, de l'oppression et de la situation politique générale en Union soviétique.

    Danseuse et femme d'exception, laissons à l'écrivain le soin de clore cet article[9]:

    « Je suis née à Moscou. Au royaume de Staline. Puis j'ai vécu sous Kroutchev, Brejnev, Andropov,
    Tchernenko, Gorbatchev, Eltsine... Et j'aurai beau faire, jamais je ne renaîtrai une seconde fois.

    Vivons notre vie... Et je l'ai vécue. Je n'oublie pas ceux qui ont été bons pour moi.
    Ni ceux qui sont morts, broyés par l'absurde. J'ai vécu pour la danse.
    Je n'ai jamais rien su faire d'autre. Merci à cette nature grâce à laquelle j'ai tenu bon,
    je ne me suis pas laissé briser, je n'ai pas capitulé. »

    in Moi, Maïa Plissetskaïa (Mémoires)

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