Comme Méliès, Gaston Velle (1868-1953) était un magicien, fils du prestidigitateur Joseph Velle. Il a commencé sa carrière cinématographique en travaillant pour les frères Lumière, puis devint réalisateur pour Pathé puis pour Cines (Italie).Il a réalisé plus de 50 "fééries" de 1903 à 1911, dont "L'écrin du rajah" (1906) coloré au pochoir.Avertissement (gentil, Brutus) : le film a été en partie censuré lors de sa sortie. En effet (spécial) les jambes et poitrines de ces dames ont été maculées de rouge (sans confusion), ou grattées !Anastasie que n'as-tu pas commis !Plus de 100 après ce film demeure d'une extraordinaire fraîcheur.Féérique je vous dis !
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Le cinéma était à peine inventé que déjà il se montrait très vigoureux. Un nouvel art était né. Et les fééries furent les premiers dons autour du berceau. En 1896, Edmond Floury créa "La biche au bois" (d'après les frères Cogniard en 1845, et déjà adaptée en plaques de projection pour lanterne magique). Ce qui inspira Georges Méliès, le père du cinéma moderne (voir le bel hommage de Martin Scorcese avec Hugo Cabret). Mais dans le genre de la féérie cinématographique, il ne faut pas oublier Gaston Velle, présenté ici, ni l'espagnol Segundo de Chomon qui réalisa lui aussi de nombreux "films à trucs".
Et toujours visible sur Arts et Lettres ! Merci Adyne, Jacqueline et Robert d'être passé sur cette féérie (ou "film à trucs") à la Méliès. Fééries qui succédèrent aux fantasmagories des lanternistes. Mon billet "Souvenirs et rires" est aussi une évocation de ces temps anciens toujours si modernes.
Commentaires
Le cinéma était à peine inventé que déjà il se montrait très vigoureux. Un nouvel art était né. Et les fééries furent les premiers dons autour du berceau. En 1896, Edmond Floury créa "La biche au bois" (d'après les frères Cogniard en 1845, et déjà adaptée en plaques de projection pour lanterne magique). Ce qui inspira Georges Méliès, le père du cinéma moderne (voir le bel hommage de Martin Scorcese avec Hugo Cabret). Mais dans le genre de la féérie cinématographique, il ne faut pas oublier Gaston Velle, présenté ici, ni l'espagnol Segundo de Chomon qui réalisa lui aussi de nombreux "films à trucs".
Merci Sandra pour ton appréciation.
Et toujours visible sur Arts et Lettres ! Merci Adyne, Jacqueline et Robert d'être passé sur cette féérie (ou "film à trucs") à la Méliès. Fééries qui succédèrent aux fantasmagories des lanternistes. Mon billet "Souvenirs et rires" est aussi une évocation de ces temps anciens toujours si modernes.
Oui Michel féérie de l'époque et vraiment domage toutes ces taches rouges de fausse pudeur pour une époque de frous frous et maisons closes à foison.
Le tout début ! Et dire, que nos DVD ne seront plus lisibles d'ici peu!!
Merci Michel
Bonne fin de semaine.
Amitiés.
Adyne