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Francis Simon in Hammamet

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Commentaires

  • Originaire de Bruxelles, Francis Simon arrive en Algarve en 1993 où sa formation comme traducteur artistique l’aidera à survivre. Il s’installe dans son atelier de Casa Branca, près d'autres peintres et céramistes portugais. Il suit l’évolution de leur travail dès 1994, mais ne peint pas tout de suite dans un style cubiste. Ses premières œuvres sont des gouaches art déco, puis des peintures plus naturalistes. Ce n’est qu’en 2005 qu’il adopte le style cubiste, avec beaucoup plus de recul que ses prédécesseurs. Il se replonge dans l’étude de Picasso, Kandinsky et Jackson Pollock, reprend le Cubisme à la base, de façon méthodique. La polyarthrite galopante qui le ronge l'oblige à abandonner ses pinceaux et l'idée lui vient de faire peindre des robots. L'art robotique est né. Mais ce retour à Kandinsky se fait par le biais des préoccupations cubistes qui sont déjà en place, comme le traitement de l’espace entre les objets. Par son métier de traducteur artistique, il s’est habitué à la simplification des formes et à des mises en page clairement lisibles. Sous l’influence de céramistes portugais, il réintroduit des couleurs chatoyantes qui restituent à la peinture une dimension sensuelle. Ainsi, il apporte à l'art robotique une clarté et une sérénité qui permet au public de mieux le comprendre. Il reste fidèle à la problématique de l’objet dans l’espace.

    "Nul n'a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l'enfer..."

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