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Debussy Chansons de Bilitis, Le tombeau des Naïades Angela Nisi, soprano; Luca Ciammarughi, pf

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Commentaires

  • Le long du bois couvert de givre, je marchais;
    Mes cheveux devant ma bouche
    Se fleurissaient de petits glaçons,
    Et mes sandales étaient lourdes
    De neige fangeuse et tassée.

    Il me dit: « Que cherches-tu? »
    Je suis la trace du satyre.
    Ses petits pas fourchus alternent
    Comme des trous dans un manteau blanc.
    Il me dit: « Les satyres sont morts.

    Les satyres et les nymphes aussi.
    Depuis trente ans, il n'a pas fait un hiver aussi terrible.
    La trace que tu vois est celle d'un bouc.
    Mais restons ici, où est leur tombeau. »

    Et avec le fer de sa houe il cassa la glace
    De la source ou jadis riaient les naïades.
    Il prenait de grands morceaux froids,
    Et les soulevant vers le ciel pâle,
    Il regardait au travers.

    Pierre Louys

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