Paroles de Louis Aragon, Musique de Véronique Pestel , ici au pianoVéronique en concert au Japon en décembre 2007Je vais dire la légendeDe celui qui s'est enfuiEt fait les oiseaux des AndesSe taire au cœur de la nuitLe ciel était de veloursIncompréhensiblementLe soir tombe et les beaux joursMeurent on ne sait comment[Refrain] :Comment croire comment croireAu pas pesant des soldatsQuand j'entends la chanson noireDe Don Pablo NerudaLorsque la musique est belleTous les hommes sont égauxEt l'injustice rebelleParis ou SantiagoNous parlons même langageEt le même chant nous lieUne cage est une cageEn France comme au Chili[Refrain]Sous le fouet de la famineTerre terre des volcansLe gendarme te domineMon vieux pays araucanPays double où peuvent vivreDes lièvres et des pumasTriste et beau comme le cuivreAu désert d'Atacama[Refrain]Avec tes forêts de hêtresTes myrtes méridionauxO mon pays de salpêtreD'arsenic et de guanoMon pays contradictoireJamais libre ni conquisVerras-tu sur ton histoirePlaner l'aigle des Yankees[Refrain]Absent et présent ensembleInvisible mais trahiNeruda que tu ressemblesÀ ton malheureux paysTa résidence est la terreEt le ciel en même tempsSilencieux solitaireEt dans la foule chantantLouis Aragon
Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !
Commentaires
Si, si
Complainte de Pablo Néruda par Louis Aragon
bien plus long que l'extrait de texte montré
Magnifique !
merci Valériane