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Claudy Thiry Beautiful Paintings 2

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Commentaires

  • Comment dire…
    Que l’herbe pour moi n’est pas verte
    Mais tendre,
    Que le soleil pour moi ne brille pas
    Mais brûle,
    Que la nuit pour moi n’est pas noire
    Mais claire.

    Comment dire tout ça ?

    Comment dire…
    Que la nature pour moi n’est pas sereine
    Mais monstrueuse,
    Que l’oiseau pour moi ne chante pas
    Mais crie,
    Que l’été pour moi n’est pas chaud
    Mais glacé.

    Comment dire tout ça ?

    Comment dire…
    Que l’être humain pour moi n’est pas vivant
    Mais mort,
    Que la terre pour moi ne tourne pas
    Mais chavire,
    Que le ciel pour moi n’est pas bleu
    Mais immense.

    Comment dire tout ça ?

    Comment dire…
    Que les mots pour moi ne sont pas beaux
    Mais cruels,
    Que les paroles pour moi ne sont pas belles
    Mais futiles,
    Que les romans pour moi ne sont pas vains
    Mais réels.

    Comment dire tout ça ?

    Comment dire…
    Que les couleurs pour moi n’existent pas
    Mais scintillent,
    Que la peinture pour moi ne m’aime pas
    Mais me construit,
    Que l’art pour moi ne me croit pas
    Mais me détruit.

    Comment dire tout ça ?

    Comment dire…
    Que la vie pour moi ne me voit pas
    Mais m’anéantit
    Que le bonheur pour moi ne me parle pas
    Mais m’enchante,
    Que la mort pour moi ne me tue pas
    Mais m’appelle.

    Comment dire tout ça ?

  • Mes mains commencent à dessiner sur du papier
    Déchiré leurs lentes déformations.
    Elles s’accrochent, crispées, aux crayons
    Qui les supportent et font crisser sur la toile
    Un visage tordu qui suinte la douleur.

    Mes pieds marchent, grossis et boudinés,
    Ils arpentent le bitume encore brûlant de l’été,
    Oubliant leurs talons dorés sur la chaussée,
    Et je regarde en pâlissant le fauteuil
    Qui m’attend.

    Alors, lentement, en prenant mont mon temps,
    Je descendrai les marches de l’enfer,
    Avalant un à un ces petits bouts de vie
    Qui m’emporteront vers le doux sommeil
    De la mort.

    Ne pleurez pas, mes amours !
    Libérée de mes tourments, je vous regarderai
    Grandir et embrasser la vie, m’imaginant
    Au paradis. Je ferai encore la belle
    Pour vous séduire.

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