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Charlot présente "Le ballet mécanique" de Fernand Léger (1924)

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Fernand Léger (1881-1955) participa d'abord à l'illustration de "Die Chapliniade" d'Iwan Goll. Quatre gravures, dont "Petites femmes" (cf. le troisième volet de Charlot et La ruée vers l'or" sur mon blog A&L), pour ce "poème cinématographique" publié en 1920.Puis il voulut produire un "Charlot cubiste", projet qui n'aboutit pas mais pour lequel il conçut des pantins articulés qu'il introduira en fait dans ce "Ballet mécanique" réalisé avec Dudley Murphy. en 1923.A noter la musique de George Antheil (1924, réarrangée en 1953) pour quatre pianos et percussions.

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Commentaires

  • Un Charlot cubiste et désarticulé mais porteur de bien des émotions. Merci Rolande, Gé et Adyne pour vos commentaires.

  • Merci Michel pour ce partage avant-gardiste de l'époque!

    Adyne

  • Très apprécié : merci pour ce cadeau dominical :-)

  • Merci pour ce beau cadeau du dimanche.

    Hélas, hélas, beaucoup d'ennuis mécaniques en arrêts etc. J'ai, malgré tout pu capter l'ensemble de cette video étonnante. En allant sur You Tube, le problème restait le même.

    J'ai adoré l'enchaînement qui commence par une déstructuration de l'image de Charlot avec, évidemment, une très belle jeune fille à la balançoire - une poésie sublime s'en dégage- que nous retrouvons à la fin de ce film.

    Réminiscence de tout ce que j'ai connu enfant : des bruits d'avion - les mouvements d'une locomotive à vapeur - famille travaillant aux "chemins de fer" et habitation à proximité d'une gare de triage - l'image incongrue d'un perroquet - Evocations sans équivoque du film "Les temps modernes" - des filatures également - le bruit des bottes pour une guerre qui s'annonce - les fameuses auto-tamponneuses des foires !  Le film "Le collier de la Reine- Et les garçonnes !! Toute une époque. Ne manquait plus que la java et le charleston ....

    Un bon moment. Merci Michel et bon dimanche sous le soleil .... enfin ! 

  • Charlot l'insoumis, l'idéaliste, le redresseur de torts bottant les fesses au système établi, ne pouvait que séduire les avant-gardes de son siècle.

    Il fut admiré des mouvements cubiste, dada ou surréaliste. On voit dans ce film à l'écriture automatique, l'influence qu'il exerça, avec ses plans à la Duchamp, Bunuel (Un chien andalou, 1929) ou Man Ray. Tous, Léger, Breton, Apollinaire, Aragon, Nijinsky, Cocteau... l'adulaient (les surréalistes le soutinrent contre l'ordre moral lors de ses démêlés avec Lita Grey).Lui, le clown, l'autodidacte, avait su trouver un langage universel. "La langue vivante, la plus vivante de toutes ]...[ la langue des mimes, la langue des poètes, la langue du coeur", Jean Cocteau.

    Quant au film de Léger, sans scénario, comme Chaplin à l'époque, il faut que n'est pas Chaplin qui veut.

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