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Catherine Sauvage interprète la chanson de Léo Ferré "Est-ce ainsi que les hommes vivent"

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Version chant-piano (musicien non identifié) de la chanson de Léo Ferré d'après l'adaptation du poème de Louis Aragon "Est-ce ainsi que les hommes vivent" dans l'interprétation de Catherine la rebelle, en 1969 .Pour Jean-Yves...Tout est affaire de décorChanger de lit changer de corpsÀ quoi bon puisque c'est encoreMoi qui moi-même me trahisMoi qui me traîne et m'éparpilleEt mon ombre se déshabilleDans les bras semblables des fillesOù j'ai cru trouver un pays.Coeur léger coeur changeant coeur lourdLe temps de rêver est bien courtQue faut-il faire de mes joursQue faut-il faire de mes nuitsJe n'avais amour ni demeureNulle part où je vive ou meureJe passais comme la rumeurJe m'endormais comme le bruit.C'était un temps déraisonnableOn avait mis les morts à tableOn faisait des châteaux de sableOn prenait les loups pour des chiensTout changeait de pôle et d'épauleLa pièce était-elle ou non drôleMoi si j'y tenais mal mon rôleC'était de n'y comprendre rienEst-ce ainsi que les hommes viventEt leurs baisers au loin les suiventDans le quartier HohenzollernEntre La Sarre et les casernesComme les fleurs de la luzerneFleurissaient les seins de LolaElle avait un coeur d'hirondelleSur le canapé du bordelJe venais m'allonger près d'elleDans les hoquets du pianola.Le ciel était gris de nuagesIl y volait des oies sauvagesQui criaient la mort au passageAu-dessus des maisons des quaisJe les voyais par la fenêtreLeur chant triste entrait dans mon êtreEt je croyais y reconnaîtreDu Rainer Maria Rilke.Est-ce ainsi que les hommes viventEt leurs baisers au loin les suivent.Elle était brune elle était blancheSes cheveux tombaient sur ses hanchesEt la semaine et le dimancheElle ouvrait à tous ses bras nusElle avait des yeux de faïenceElle travaillait avec vaillancePour un artilleur de MayenceQui n'en est jamais revenu.Il est d'autres soldats en villeEt la nuit montent les civilsRemets du rimmel à tes cilsLola qui t'en iras bientôtEncore un verre de liqueurCe fut en avril à cinq heuresAu petit jour que dans ton coeurUn dragon plongea son couteauEst-ce ainsi que les hommes viventEt leurs baisers au loin les suivent.

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Commentaires

  • Un classique aimé de Léo interprété par une grande !

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