Publié(e) par Arwen Gernak le 17 septembre 2010 à 8:42
- Qui aimes-tu le mieux, hommes énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?- Je n'ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.- Tes amis ?- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.- Ta patrie ?- J'ignore sous quelle latitude elle est située.- La beauté ?- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.- L'or ?- Je le hais comme vous haïssez Dieu.- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... les merveilleux nuages!Charles Baudelaire
Lire la suite...
Lorsque j'ai volé au temps cet instantané, j'avais en tête ce poème.....Et je le voyais....ce dernier vers qui n'est autre que lui. Étranger parmi ses semblables. C'est ce que je ressens,exactement. Merci à toi de m'avoir prêté un peu de ton temps, Pascale.
Commentaires
L'étrange, le différent, le non apprivoisé?
Mes amitiés, Arwen.
Pascale