Un jour
on arrivera peut-être
à gravir
tous ces escaliers
qui montent
du fond de nous
*
Martine Rouhart
Un jour
on arrivera peut-être
à gravir
tous ces escaliers
qui montent
du fond de nous
*
Martine Rouhart
https://www.youtube.com/watch?v=OcGKo4YREyg
Merci à Nicolas Granier
Le jardin s’endort
ne rêve pas encore
clair-obscur
du dernier chant
le moment de passer
du jardin de feuilles
au jardin de mots
*
Martine Rouhart
http://www.grenierjanetony.be/martine-rouhart/martine-rouhart-poesies/
Invitation à cheminer avec nous, le 27 août, au Dé à Coudre (Bruxelles, Altitude 100)
Chers amis,
Michèle Peyrat et Martine Rouhart ont le plaisir de vous inviter en poésie autour d’un chaleureux verre de l’amitié, pour fêter nos retrouvailles et la sortie du recueil
CHEMINER L’AME FLOUE
Le flou mystérieux des photos en noir et blanc de Michèle et la poésie intimiste de Martine s’y rejoignent et se répondent…
*Quand ? Le vendredi 27 août à 20h
La réservation est indispensable (en raison des mesures sanitaires).
*Où ? Au Dé à Coudre (de Monique Michel), situé Avenue des Armures, n° 28 à 1190 Bruxelles (Altitude 100) / Lectures de Nadine Rakofsky
*Comment réserver ? En envoyant un mail ou un message Facebook (ou par tout autre moyen) à
michpey@yahoo.fr
martine.rouhart@skynet.be
En espérant vous retrouver, nous vous envoyons nos sincères amitiés,
J'ai la joie de vous annoncer la sortie de
« Cheminer l’âme floue »
un recueil qui s’est construit pas-à-pas dans la tranquillité du confinement de l’année 2020, né à la fois du désir de plonger loin au fond de soi et du besoin pressant de rencontre et de partage.
Le flou poétique des photos en noir et blanc de Michèle Peyrat, secrètes et si mystérieuses que l’on ne sait plus si l’on chemine dans le réel ou à l’intérieur de l’âme, et la poésie intimiste de Martine Rouhart, ne font plus qu’un. Parfois c’est la photo qui a dicté le poème, parfois c’est le poème qui a déclenché la photo. Un album pour cheminer l’âme floue, d’un matin où l’on divague en nous-mêmes déportés par la loterie des songes, à cet autre matin qui entre par la fenêtre et dont la musique nous éclaire de l’intérieur.
On aimerait vivre en un monde
où les seules larmes à sécher
seraient celles du petit jour
sur nos pieds nus
*
Martine Rouhart
Le matin
a des oiseaux dans la voix
la grâce fragile
des espérances
quelque chose se défroisse
au-dedans
*
Martine Rouhart
Grand bonheur d'avoir reçu ce courrier (relayé par Les Carnets et les Instants):
"J’ai le grand plaisir de vous annoncer que le jury externe des Sabam Awards (composé de professionnels du monde de la Littérature s’est réuni le mois dernier pour délibérer et qu’il a choisi de vous « nominer » parmi les 4 prétendants au titre de lauréat du Sabam Award « Auteur Littéraire 2020 ».
Les 4 nominés pour le Sabam Award de « l’Auteur Littéraire 2020 » sont (par ordre alphabétique) :
Nadine Monfils (Le souffleur de nuages)
Carl Norac (La poésie pour adultes et enfants)
Martine Rouhart (Les fantômes de Théodore, Loin des routes agitées & Dans le refuge de la lumière)
Marc Van Staen (Le bourgmestre de Bruxelles)
Le concept des Sabam Awards a évolué depuis les dernières éditions : le Sabam Award Littérature consacre désormais un « auteur » (et plus une œuvre) qui a particulièrement marqué l’année 2020 de son empreinte."
(Interview sur le blog de Dan Burcea, Lettres Capitales )
-Martine, qui êtes-vous, où êtes-vous née, où habitez-vous ?
Je suis Martine Rouhart, née à Mons, en Belgique (partie francophone) en novembre 1954. J’ai quitté ma ville natale pour faire mes études de Droit à Bruxelles et j’y ai exercé le métier de juriste-fiscaliste durant 40 ans. Depuis toutes ces années, j’habite au Sud de la capitale, entre les champs et la forêt de Soignes.
-Vivez-vous du métier d’écrivain ou, sinon, quel métier exercez-vous
J’ai donc exercé le métier de juriste et je suis maintenant comme on dit « à la pension », bien que pour moi c’est en fait une nouvelle vie et de nouvelles activités passionnantes qui se sont ouvertes. Je publie depuis seulement une bonne dizaine d’années.
-Comment est née votre passion pour la littérature et surtout pour l’écriture ?
Les livres font partie de ma vie depuis mon enfance, en grande partie grâce à mon père qui était professeur de français et avec qui j’ai noué très tôt une complicité littéraire. Depuis toujours j’écris des « petits textes pour personne ». C’est un grave problème de santé, survenu en 2009, qui m’a donné l’impulsion nécessaire pour aller jusqu’au bout de mon rêve, écrire et publier un premier roman. Depuis, l’écriture est devenue mon activité principale. Je participe aussi à la vie littéraire de mon pays au travers de nombreuses associations, notamment par la rédaction de chroniques de livres et la présentation d’auteurs.
-Quel est l’auteur/le livre qui vous ont marqué le plus dans la vie ?
M Proust, H Bergson, Ph Jaccottet, les philosophes de l’école stoïcienne (Marc Aurèle, Sénèque). Ah oui, aussi « Le Lys dans la vallée » de Balzac…
-Quel genre littéraire pratiquez-vous (roman, poésie, essai) ? Passez-vous facilement d’un genre littéraire à un autre ?
J’écris des romans (le 7è est paru en 2020) mais même dans l’écriture de ceux-ci, je me suis rendu compte que mon vrai carburant, c’est la poésie. De la poésie brève, libre. J’ai publié à ce jour 6 recueils. J’écris souvent les deux genres (roman et poésie) en parallèle, ils se nourrissent l’un l’autre ; tout me semble lié, relever d’un même mouvement, même si l’écriture n’est bien sûr pas du tout la même.
-Comment écrivez-vous – d’un trait, avec des reprises, à la première personne, à la troisième ?
La poésie, très souvent d’un trait ou presque.
Les romans, je les retravaille énormément, je reviens sans cesse en arrière, corrige pour trouver le mot juste, je biffe, j’allège, …
J’écris à la première personne ou à la troisième, cela dépend du niveau auquel je veux me placer et amener le lecteur. Pour les romans, j’utilise volontiers le « je » car il me semble ainsi plus naturel de rentrer véritablement dans la tête des personnages.
-D’où puisez-vous les sujets de vos livres, et combien de temps est nécessaire pour qu’il prenne vie comme œuvre de fiction ?
Tant pour la poésie que les romans, ce qui m’intéresse, c’est « la vie ordinaire », l’histoire de gens « ordinaires » ce qui, en fait, est toujours un peu extraordinaire puisque la vie est unique.
Mes romans sont plutôt des romans intimistes, même si une intrigue n’est jamais absente. Je mets facilement près de deux ans pour terminer un roman.
Les sujets de mes poèmes, je les puise en regardant par la fenêtre le ciel ou l’envol d’un oiseau, et/ou en rentrant profondément en moi, pour m’interroger sans fin…
-Choisissez-vous d’abord le titre de l’ouvrage avant le développement narratif ?
Cela dépend… il arrive que le titre s’impose d’emblée, mais c’est rare, souvent c’est au cours de l’écriture ou même à la fin du livre. D’autant plus que lorsque j’écris un roman, je n’ai pas de véritable plan en tête, seulement un thème et des personnages, le livre se construisant pas à pas comme une sorte de puzzle.
-Quel rapport entretenez-vous avec vos personnages et comment les inventez-vous ?
Lorsque je travaille à un roman, je me sens un peu à la dérive, en exil de moi-même. Je ne sais plus qui je suis, quelle âme j’abrite, la mienne ou celle de mon personnage ? Je ressens des angoisses et des pensées qui ne sont pas miennes, mais celles d’un double qui est moi et qui ne l’est pas, me faisant passer au second plan dans une sorte de jeu de reflets…
-Parlez-nous de votre dernier ouvrage et de vos projets.
Mon dernier roman s’intitule « Les fantômes de Théodore » (éditions Murmure des Soirs, 2020), il traite des non-dits, en particulier au sein de la famille. Le message principal, c’est que les rencontres et les épreuves transforment nos vies, et c’est peut-être la meilleure chose qui puisse nous arriver…
Je suis en train d’écrire un nouveau roman. Un recueil de poèmes va bientôt sortir, avec une amie photographe car j’aime beaucoup associer textes et autres formes d’art. A la fin de l’année, paraîtra (éditions MEO) un récit : ce qui m’a entrainée dans la vraie aventure de l’écriture, il y a dix ans…
Chers tous, cette courte interview résume vraiment bien ce que je suis devenue...
https://lettrescapitales.com/portrait-en-lettres-capitales-martine-rouhart/
Quelques confidences et levée du voile sur le récit qui va paraître fin 2021, Les ailes battantes, sur radio RCF
https://rcf.fr/culture/philosophie/comment-ca-va-bien-martine-rouhart
Beau souvenir, présentation de La solitude des étoiles, 2017, Roman, Murmure ds Soirs
Il faut bien
que ruisselle
un peu de lumière
de chacun de nos jours
un petit pas de joie
à partager
Martine Rouhart
Très belle initiative, La librairie belge à Bruxelles ( Etterbeek): en un clic tous mes livres publiés depuis 2017, et plein d’autres auteurs belges ! Visitez le site: https://lalibrairiebelge.be/?s=Rouhart&post_type=product
Blotti au creux des draps
Le temps d’un rêve
Il s'en va
Habiter sa vie à lui,
Etendu au soleil
Il sommeille, non, il veille
Le chant d’une abeille
Le froissement d'une fleur
Il s’en va
Sur des sentes invisibles.
De ses voyages secrets
Il revient
Ombre souple
Silencieuse
Sur le ciel pâle,
Chaleur entre mes bras
Qui me berce et m’endort
Enfin,
Moi qui comptais
Les heures lentes de la nuit.
Les petits cailloux
d’amitié
que l’on sème
parfois filent
dans le ruisseau
mais il en est
qui brillent
aux quatre saisons
*
Martine Rouhart
Les premiers chants
un soupir
des mots froissés
autant de questions
posées
au silence de l’aube
je ferme les yeux
pour renaître
au voyage de la lumière
Martine Rouhart
N’hésiter pas à cliquer, pour découvrir quelques poèmes. ..mon blog sur le site de ce cercle poétique
Le jardin
je m’y retrouve
mes souvenirs
ont le visage des fleurs
la voix des oiseaux
l’apparence des arbres
la joie des secrets
la mélancolie
des feuilles qui battent
de l’aile
*
Martine Rouhart