Souvent, dans les fatras des nombreuses maisonsOn voit pourrir maints manuscrits de poésies.Ces mots que des ténèbreux poètes ont choisisNe verront peut-être jamais les Grands SalonsCar les lecteurs d'aujourd'hui, comme les éditeurs,Ennemis des Arts modernes et de leurs écrits,Préfèrent les vieux arts gratuits des vieux rhéteurs.Il bannissent des jeunes le plus doux des dons :Celui qui éveille, celui de la magieDe créer des fins sonnets ou des élégies ;Et les plus sages plumes souffrent d'abandon.Tous ces amalgames des mauvais adorateursN'aiment ni roman ni écrit de comédies ;Et les Poètes, ils ne les aiment que maudits.
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