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Publications de LIONEL (6)

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la beauté commence par la douleur" R-M Rilke

Selon l'interprétation psychanalytique de Magherini, le syndrome de Stendhal prend sa source dans la résurgence d'émotions ou de conflits inconscients devant une œuvre d'art. De même, un traumatisme refoulé peut remonter à la surface, le spectateur retrouvant dans le langage pictural ce qui le bouleverse. La réalité s’efface et la vie psychique emplie de sentiments mal contrôlés prend le dessus, avec un échec de la transformation libératrice en symboles ou en pensées.

Dr Angela Speth
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La désobéissance

La pluie se déversait dans une direction et puis le vent changeant dans une autre, et cela eût-on dit, méthodiquement. Luca sentait l'eau lui dégouliner des cheveux sur la nuque et, passant entre celle-ci et sa chemise, lui coulait dans le dos. Les livres qu'il avait sous le bras étaient trempés. Il mit le pied dans une flaque et y enfonça jusqu'à la cheville. A présent, à chaque pas il sentait désagréablement son pied qui pataugeait dans l'eau visqueuse dont sa chaussure était pleine. De la sorte, marchant lentement dans l'eau et sous l'eau , il ,arriva chez lui.
Alberto Moravia

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Le Laudaire

(Définition)

 

Le Laudaire est un petit vent tenté par la joie

Il prend naissance à l’interface de l’amour   

II teinte les cheveux gris du temps

Il essuie les larmes de la détresse

Il est le compagnon de la vie sur Terre

Il prend son envol dans l’inconnu où règne la liberté

Il est le frère de la paix et de la vérité

Il se cache dans le cœur des enfants

Il quitte la cage pour aller siffler les cerises étrangères

Il reconnait tous les visages refuge de la même Loi

Et n’abandonne jamais les fleurs en peine  

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Le Laudaire

(Définition)

 

Le Laudaire est un petit vent tenté par la joie

Il prend naissance à l’interface de l’amour   

II teinte les cheveux gris du temps

Il essuie les larmes de la détresse

Il est le compagnon de la vie sur Terre

Il prend son envol dans l’inconnu où règne la liberté

Il est le frère de la paix et de la vérité

Il se cache dans le cœur des enfants

Il quitte la cage pour aller siffler les cerises étrangères

Il reconnait tous les visages refuge de la même Loi

Et n’abandonne jamais les fleurs en peine  

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LE LOUP DES STEPPES (extrait)

Au cours des années j'étais devenu un sans métier, un sans famlille, un sans patrie, je me trouvais en dehors de tous les groupes sociaux, seul, en conflit âpre et continuel avec la morale et l'opinion publique; personne ne m'aimait, nombre de gens m'étaient hostiles, et bien que je vécusse encore dans le cadre bourgeois, j'y étais, par ma façon de penser et de sentir, absolument étranger.

Hermann Hesse (traduction Juliette Pary)

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mélangez-vous

Par un phénomène étrange
La lumière du soleil
A fécondé la Terre notre mère
Des océans est sortie la vie et tous ses mystères
4 milliards d’années plus tard il semblerait que ce soit l’homme le plus évolué de tous les êtres vivants
C’est Lucie qui l’a déclaré
Le premier homme était une femme
De parents inconnus
Si Lucie ignore ses origines
Les hommes d’aujourd’hui déclarent l’avoir identifié avec certitude en Afrique australe
Lucie avait la couleur de la Terre
Sa peau entre le rouge et le noir et ses yeux surement aussi bleus que le ciel
Ses enfants l’ont quitté pour explorer les cinq continents où s’écoulent les chagrins
Et tel un prisme les voyages ont donné aux hommes et aux femmes toutes les couleurs de l’univers

La Terre a fait des ronds

L’humanité ne maîtrise plus les connaissances qu’elle acquière
Dans les salles d’attente blanchit par l’ennui
Les enfants de Lucie broient du noir
La couleur de l’encre des administrations
La vérité et la paix subissent des éclipses périodiques attribuées à l’astre du mal
Cependant au cœur de tous les êtres vivants
Une molécule nommée désir
Diffuse les couleurs de la justice de sa voix maternelle

Je m’appelle Adam
Comme vous je préfère les pommes et les sourires à l’ignorance et à l’inquisition
J’aime les chemins de terre
Les herbes folles
Les grimaces des nuages
Le scintillement glorieux des étoiles
Les ruisseaux des paysages éloquents
Telles les rides mémoires des désirs satisfaits
J’ai une fille
Elle a dans la bouche toutes les langues du monde
Elle parcourt le chemin de ses ancêtres
Dans sa poche elle possède un livre où est écrit
« N’oubliez pas l’hospitalité, car c’est grâce à elle que quelques, à leur insu hébergèrent des anges »
Sur le balcon une colombe blessée a fait son nid
Pardon pour le petit dérangement roucoule t elle
A Pâques j’aurai des petits bébés tout rose
Qui prendront leur envol dans le Melten et le Laudaire au-dessus de vos colères

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