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Publications de Josette Gobert (307)

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Tradition

Tradition et origines des contes propagés au fil du temps, conte des mille et une nuits où le sultan, déçu, condamne chaque matin son épouse et où Shérérazade, pour ne pas perdre la vie,  lui raconte une histoire avec une suite reportée au lendemain.

Certains contes ont connu beaucoup d’intérêts dans la vie de nos chérubins comme Sindbad le marin, Ali Baba, Aladin et la lampe merveilleuse et combien d’autres encore..

Tout ceci pour te dire que je n’invente rien et que je suis dans la lignée des grands peuples qui ont transmis un « art oral » dans ce qu’il y a de plus beau : les contes, les histoires, l’emploi des mots … Et c’est à toi que je les envoie…Le monde est bien fait.

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Ecrire...

Une belle bibliothèque comme atelier d’écriture, n’est-ce pas le lieu idéal au milieu des grands auteurs et des étagères couvertes de livres et de poésies.

Du haut de leurs siècles, les grands écrivains contemplent les novices du XXIème avec leur PC essayant de les imiter et attendent de savoir de quoi ils sont capables.  Le travail est ardu, difficile à l’écoute des participants et de leurs exigences. Chacun a une bonne raison de venir et chacun veut en tirer profit.

Moi qui viens un peu par curiosité et pour apprendre à communiquer,  je me sens un peu triste de n’avoir pas plus ambition, comme ma voisine qui veut écrire ses mémoires pour ses enfants. Tous ce qu’elle n’a pas pu dire. Certains ont écrit dans un passé lointain des poésies, des histoires… et se sentent à l’aise avec l’écriture.

Mon projet d’écriture doit pouvoir rendre ce que je ressens doué de vie et pas posthume, je n’écris pas pour laisser une trace de mon passage comme mon autre voisin, mais pour communiquer avec les vivants. Mon courrier n’est pas orphelin de quelqu’un ou de quelque chose, il doit être un échange animé entre 2 personnes.  Je le veux plein de vie, gai, débordant et dynamique. Me dire que c’est l’ennui qui règne dans mes lettres m’obligerait à revoir ma façon de penser et peut-être à changer.

Cet autre monsieur  a amené ses écrits pour prouver ce qu’il dit, il a fait des articles de journalismes, des jeux d’écriture et  qq papiers intéressants. Il est vétérinaire.

Voici la jeunesse qui a la facilité de ses 20 ans, un esprit clair et charmant. Ce joli minois cherche  des idées…

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Le Souvenir est un tissu fragile

Le Souvenir est un tissu fragile
Et j'ai cousu depuis sur ses étoiles d'or
Tant de jours et de nuits à rechercher cette île
Où l'enfance m'attend comme un port.

Le Souvenir a des phrases muettes
Et quelquefois le soir elles se taisent pour moi
Pareils à des mouchoirs palpitent dans ma tête
Les morceaux de rêves d'autrefois.

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Se rappeler tous les souvenirs de notre passé nous fait un bien fou même si  à l’époque, ils furent moins drôles. Cela prouve qu’ils ont été importants dans notre vie et que, même inconsciemment, nous en avons tiré la leçon.  Tout peut toujours être refait et repensé autrement…Si j’avais su… si j’avais pu…Mais je pense que l’on choisit sa vie soi-même avec parfois les mêmes erreurs, les mêmes souffrances que l’on a déjà vécues....Ce que l’on fuit le plus est parfois de nouveau à notre porte et l’on s’en arrange ainsi parce que c’est la vie qui le veut.

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Lili Rose et la vie.

Au secours mon ami, je pars à la dérive. J’ai mal la tête depuis des jours et des jours et j’ai ce bruissement incessant dans les oreilles.

Lili Rose a beau penser à autre chose. Réviser à chaque instant sa psychologie et se dire qu’elle s’en fout, qu’elle ne doit pas entrer dans le jeu, qu’elle doit se détacher de tout ceci, qu’elle fait ce qu’elle veut, que ça n’a pas d’importance. Rien n’y fait.
Elle est arrivée au terme de ce qu’une personne censée peut subir et endurer dans une vie sans se plaindre.
Il est temps d’arrêter de se cacher la face. Dire enfin la vérité sur une existence qu’elle a inventé de toutes pièces, un joli bonheur qui n’existe pas. Ce ne sont que des mots auxquels elle a cru pouvoir se satisfaire mais aujourd’hui elle sent qu’elle arrive à la fin de ce chapitre.

Ce mal de tête ne la quitte plus depuis des semaines et ses activités sont de moins en moins intéressantes. Elle n’arrive plus à se concentrer sur ce qui fait sa vie.
Quand arrive le soir, son seul désir est de se mettre au lit pour s’enrouler sur elle-même. Ne plus penser. Faire le vide absolu de ce qui fait son quotidien et s’en inventer un autre, vite rejoindre ses rêves.
Elle a essayé de crier au secours plusieurs fois et n’a reçu aucun écho à ses appels. Ses demandes sont restées sans réponse.

Lili Rose s’est donc réfugiée dans une vie parallèle, dans des livres, des poèmes, des mots. Rejoindre enfin une fenêtre ouverte où échapper à son mal de vivre. Lili Rose se souvient de son enfance et se dit qu’on la revit toujours plusieurs fois.

Lili Rose s’évade. Se voit courant le monde, cherchant des hommes à aider, des enfants à aimer. Partir vivre ailleurs, vivre dans un pays chaud sous un ciel bleu.
Son rêve de toujours, vivre des aventures plus belles les unes que les autres dans une nature sauvage à souhait.
Enfin exprimer ses sentiments, ses désirs, ses besoins. Trouver la paix du cœur. Habiter une île au milieu de nulle part, prendre une barque pour aller et venir au gré de ses envies. Pêcher le long des rives. Jeter ses filets comme le font les habitants locaux depuis des générations. Regarder jour après jour le coucher de soleil au bout de son île et chaque matin le lever plus beau encore. Ressentir sa douce chaleur.
Etre libre dans son corps, dans son esprit, dans son âme et pouvoir rêver encore et encore.

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Une main

Qui n'a pas un jour désiré retrouver les instants magiques qui manquent tant à sa vie et qui n'a pas cherché dans son passé à revivre les tendresses volées ?

Qui n'a pas rêvé une main amicale pour y poser la sienne ?

Cette main qui caresse les champs de blé pour y mettre la blondeur et la douceur de la lumière d'un jour de coucher de soleil.

Cette main qui vous attache en vous racontant des histoires extraordinaires d'un autre temps. Des promenades au fil du vent où l'on redécouvre le balancement des fleurs entrelacées du silence et les graines semées de l'amour.

Des mots jetés dans les chemins de notre enfance, qui font de notre vie un long parcours dans un été sans fin. Qui inondent notre jardin de fleurs de notre cœur en errance.

Voilà bien la destination finale d'un vent caressant dans cette recherche dans les jardins secrets et éternels de notre âme. Un jour peut-être trouver enfin cette paix qui manque tant. Qui fleurirai ainsi la vie de bouquets en bouquets.

Amour, amitiés, toutes les étoiles dans le ciel scintillent et l'espace d'un moment, laisse-moi inventer cette vie qui me manque tant dont je te parlerai..

 

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L'enfer me ment

L'enfer a beau me mentir, l'enfermement ne me brisera pas, je serai forte.

J'ai la nécessité d'y croire pour en sortir, cet endroit n'est pas une fin,plutôt le commencement d'une autre vie.

J'ai besoin de rêver pour continuer à vivre.De m'évader de mon angoisse quotidienne, mes mots courent comme des bestioles sur les murs. J'en ai fait des complices, des amis de jeux. J'ai besoin d'eux comme j'ai besoin d'air pour respirer. J'ai le désir d'écrire mon isolement, ma solitude, ma peine.

Et ce bruit lancinant,comme une ronde sur une musique récurrente rentre dans ma tête et me fait douter de tout.

J'ai peur de ne pas pouvoir me battre aussi fort que je le voudrais.

Enfer, me voici et arrête de me mentir.

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Si je pleurs

 

Si je pleure des larmes d'amour
C'est pour qq mots d'amour

Depuis je n'ose lui dire
Qu'il est tout pour moi
Qu'il est toujours mon rivage à moi
Une vie entière je l'ai attendu sans lui dire 

 

Beaucoup de mots s'échangent pour oublier l’absence

Beaucoup de lettres s'échangent pour oublier la distance

Quelques rides sur un sourire d'ailleurs 
Quelques mots doux oubliés, jamais effacés
Les souvenirs aux couleurs de miel restent gravés
Le temps a fait son œuvre


Chaque jour, je m'accroche à la vie de peur qu’il ne parte
Que pour toujours ailleurs il ne reparte.
Il est toujours de passage

Il est mon éternel rivage.

Chaque jour, je m’accroche désespérément de peur qu’il ne parte

Que pour toujours, à jamais, il ne reparte

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