C'est quoi cette flamme qui ne veut pas s'éteindre
Ces vingt ans qui explosent à l'aube du déclin?
Plaisanterie de la vie de qui on peut tout craindre...
Ou bien simple cadeau, le clin d'œil du destin?
J.G.
C'est quoi cette flamme qui ne veut pas s'éteindre
Ces vingt ans qui explosent à l'aube du déclin?
Plaisanterie de la vie de qui on peut tout craindre...
Ou bien simple cadeau, le clin d'œil du destin?
J.G.
Les souvenirs sanglots
Les souvenirs caresse...
Ceux imbibés de brume
Et ceux dans un éclair de lune!
Ils font parfois sourire
Souvent pleurer...
Ils nous ont patinés, malaxés,
Malmenés, éclairés!
Ils sont la glaise
Qui nous a façonnés...
Où le nuage qui nous a fait rêver!
Les souvenirs anciens
Avec l'enfance renouent les liens
Ils semblent être démence
Pourtant nous font du bien!
Aujourd'hui dans tes yeux...
Je les capture!
Ils défilent à travers toi
Le présent les étreint
Dans un désir sans frein!
Oui, l'amour est sans fin...
J.G.
Un ciel si bleu, septembre exulte!
L'été recueille ses derniers feux
Quand soleil chante, douleurs s'occultent
Et la douceur s'empare du jeu...
Un beau regard tel un cadeau
Au bord du cœur s'éveille l'ardeur
Et se font plus légers les fardeaux
On dit adieu aux vieilles peurs...
Être mature et en goguette
Réaliser des rêves fous
Ne plus être une girouette
Et voir le monde à ses genoux!
Quand l'amour nourrit l'expérience
Et qu'il se targue de bonheur
C'est qu'on n'a plus qu'une exigence...
Respirer la vie comme une fleur!
J.G.
Si différents que nous soyons
La vie réserve ses surprises...
Elle peut éloigner les ronrons...
Et nous mener aux heures exquises!
Il en a fallu du chemin
Pour que j'arrive enfin à toi
Inattendu est le destin
Et la merveille de l'émoi!
Comme la rose avant que d'éclore
N'en finit pas d'être en bouton...
Avons patiné âmes et corps
Sommes enfin prêts à la fusion!
J.G.
Si le temps court trop vite
Et qu'on oublie de vivre
Que les soucis s'invitent
Jusqu'à nous rendre ivre...
Où est passée la rage
Et les âmes rebelles?
Le monde est bien trop sage
Pour que la vie soit belle!
Sommes-nous devenus moutons
Qui courent vers la falaise?
La manipulation
C'est là qu'est le malaise!
Alors ouvrir les yeux
Flirter avec l'espoir
Et se sentir heureux
De ne plus vouloir croire!
Transcender les secondes
Et en faire des joyaux
Et que tourne le monde
Enfin devenu beau!
S'il nous faudra mourir
Que se soit donc repus
Surfant sur le souvenir
De bons moments vécus!
J.G.
Le jour où je partirai
Les oiseaux dans le matin
Exprimeront leur gaîté
Avec un si bel entrain!
Et si quelques larmes coulent
En hommage de l'instant
Ce n'est qu'la vie qui déroule
C'est juste la fuite du temps!
Si quelques part je vous guette
J'aimerai encore vous dire...
Peu importe les tempêtes
Offrez moi donc vos sourires...
La vie n'est que dérision!
Tant qu'l'amour au cœur perdure
Oubliez donc la raison
Le temps roule et rien ne dure...
J.G.
Le pouvoir est illusoire
On croit qu'on peut, on n'est rien!
Une goutte d'eau qui va choir
Et il fait un temps de chien!
Puis vent emportera...
Jusqu'aux empreintes de nous
Quand nous ne serons plus là
Pour rêver à l'amour fou...
J.G.
J'ai envie de coucher ces mots fous
Que l'on ne dit plus...
Qui disent tout!
Je t'aime, tu es ma vie...
Mon tout, mon moi...
Ma merveille, ma splendeur
Ma douceur... mon tourment
Mon désir infini...
Mon somptueux mirage!
Mon remord bien aimé,
Mon amant passionné...
Ma volupté, ma conscience
Ma prescience, ma continuité
Mon éternité, ma fulgurance!
Ma nuit étoilée...
Ma tempête indomptée!
Ma cuisante langueur
Ma subtile saveur
Mon immense désespérance...
Mon seul bonheur!
J.G.
Vide comme la bouteille au lendemain de la fête
Comme la corbeille versée au matin des poubelles...
Comme la vie qui s'étiole et nous laisse tout bête
Oubliant un instant notre âme de rebelle!
L'été court vers sa fin et nos ambigüités...
Soleil ou bien la pluie, s'embrouillent les envies...
Monte le sentiment de la finalité
Si le diable s'amuse, se perd aussi la vie!
Alors, vidons bouteilles et froissons les papiers
Les souvenirs s'entassent au fond de nos poubelles...
A quoi peut-il servir de rester en dernier
Pour être loin de toi lorsque le jour s'éveille?
J.G.
Douceur, chaleur, moiteur...
Le décompte de l'été...
Et cette rage au cœur
De vouloir profiter!
Dans le jardin paisible
Où pépient les oiseaux
Quelques souvenirs audibles
A l'ombre des arbrisseaux
Chercher, penser, rêver...
Poursuivre encore un peu
et se sentir bercé
Dans des bras amoureux...
Au fond de l'âme en peine
Une lueur d'espoir
Vers la vie nous entraine...
S'il suffisait d'y croire!
La terre, la mer ou l'air?
Qu'importe l'élément...
Au diable les mystères
Danser avec le temps!
J.G.
Rouge, comme le liquide précieux qui coule dans nos veines
Comme la rose odorante au petit matin blême...
Comme le feu dévorant que ton regard rejette
Comme le soleil couchant qui dans la nuit se jette!
Rouge, comme les idées parfois que la colère professe
Comme des joues qui s'embrasent et l'émotion confessent!
Comme au milieu des blés ces fleurs trop fragiles
Qui posent la question des guerres inutiles!
Rouge, comme un désir brûlant qui cherche apaisement
Comme le peintre éploré qui découvre l'instant
Oubliant la douceur, laisse éclater son cœur
Et nous démontre ainsi qu'il ne sert d'avoir peur!
J.G.
Et si ce soir est bleue la lumière
C'est qu'elle prend à tes yeux leur couleur
Aussi fait de moi cette guerrière
A jamais jalouse de ta chaleur!
La nuit est froide, j'ai le cœur glacé
Tu t'es perdu dans les étoiles
Je cherche le bleu que j'ai tant aimé
Et pourtant la douleur est un voile...
Alors oui, je franchis les barrières
Et l'esprit libéré, je revis...
Enfin compris que cette lumière
Ferait toujours partie de ma vie!
J.G.
La vie ce n'est pas assez
Et c'est tellement trop parfois!
Entre présent et passé
Le futur fait-il la loi?
La question est insoluble
Car elle dépend du hasard
et qu'importe qu'on l'affuble
Des fantasmes les plus bizarres!
Si nous n'étions que jouets
Aux mains d'un Dieu tout puissant
Nous n'aurions plus comme projet
Que de nous fondre dans le temps!
Ce goût pour la liberté
Qui fait partie de nos gènes
S'il nous a été donné...
Il doit en valoir la peine?
J.G.
Envie de tendresse, de caresses
De ton regard taquin-câlin!
Envie de me sentir ton bien
Et d'enrouler nos vies d'ivresse!
Comme tu es loin, je manque d'entrain...
L'absence est forme de détresse
Même si l'amour n'est jamais vain
Et que n'ai pas goût de faiblesse...
Mais j'ai celui de l'impatience!
Et le temps précieux qui s'envole
J'en perçois toute la démence
C'est du bonheur que l'on nous vole!
Je m'essaie à Zen attitude...
Aussi à prendre de la hauteur
Et retrouve une certitude
qui a parfum fou du bonheur!
J.G.
L'absence est un vertige qu'il nous faut surmonter
Elle est cette blessure qu'il faudra refermer
Et quoique l'on puisse dire au seuil du non-retour
Nous devrons faire avec, quelque soient nos détours...
Alors si un soleil par miracle nous inonde
Et que dans un sourire on voit rouler le monde
Prendre ces doux instants avec un grand respect
Nous n'aurons pas deux fois la chance d'un même trajet!
Il est tant de merveilles qui échappent à nos yeux
Tellement de vraie douceur qui nous rendrait heureux
Pourquoi la distraction abime-t-elle nos efforts
Et toutes ces craintes idiotes, cette peur d'avoir tort?
Pouvoir crier très fort aux portes du grand âge
Jouir de chaque instant est une sainte rage!
C'est simplement comprendre que s'effritent les jours
Vouloir être capable de ce regain d'amour!
J.G.
Il n'empêche... tu m'as laissée au bord du chemin
Et sans égard aucun, tu es parti très loin!
Enfermé dans ton mal-être tu t'es égaré
Et impuissante, je t'ai regardé t'en aller!
Il n'empêche... n'avais pas prévu la désertion
Même si la solitude me ramène raison
En plongeant tout au fond, retrouver mon univers...
Ne plus jamais laisser mettre tête à l'envers!
Il n'empêche... l'aventure avait goût de bonheur
Et j'y avais mis toutes mes forces et mon cœur!
Regardant s'effriter désirs et illusions...
En honorant mes rêves, j'ai quand même eu raison!
J.G.
Je n'ai pas eu petite enfance
Elle est zappée dans mes souvenirs
M'efforçais à la cohérence
Pour donner aux miens le sourire...
Alors quand vint l'adolescence
J'avais trouvé quelques chemins
Et j'ai gardé de mes errances
Le désir d'autres lendemains...
J'avais trouvé un grand amour
Mais n'étais pourtant pas naïve
Et ne croyant pas aux toujours
Je m'attendais à sa dérive!
Je n'ai pas gardé d'amertume
Mais souvenirs comme des joyaux
Et s'il n'en reste que l'écume
Un grand amour est toujours beau!
Je n'ai pas eu de vrai malchance
Mon ardeur servit de cravache
Et si ce ne fut pas Byzance
M'en suis sortie avec panache!
D'avoir gardé si fort ancré
Malgré le poids de tant d'années
Désirs de vie et de beauté
M'ont empêchée d'être damnée!
Aujourd'hui c'est le temps de la chance
Et j'en accepte le cadeau
Car ce n'est plus une espérance
Mais oui, le monde est enfin beau!
J.G.
Du bébé à la femme
Les années ont courus...
Et toujours cette flamme
L'amour est un rebu !
Les petites mains potelées
Qui saisissaient nos doigts
Sont aujourd'hui déliées
Cherchant d'autres émois...
Puis le cycle repart
Cette fois, c'est un garçon
Revoilà le départ
Nouvelle génération !
Des mains fines et longues
Nos regards embués
Car s'il tourne le monde
Rien n'a vraiment changé !
Nos yeux sont incrédules
En découvrant un homme!
On se sent minuscule...
Oui, la vie nous étonne.
De l'aube au crépuscule
Pas vu le temps passer !
C'est juste ridicule...
Nous, on n'a pas changé!
J.G.
C'est la saison des au revoir...
Quand s'allonge la liste des deuils
On en a contourné des écueils
En s'accrochant à ses espoirs!
On en a planté des sourires
Avec un cœur tout en lambeaux
On voulait tellement croire au beau
Qu'on en oubliait les soupirs!
Alors ces larmes au bord des yeux
Il ne faut pas s'en étonner
C'est juste qu'on est si fatigué
D'avoir dû dire bien trop d'adieu!
J.G.
Si tu as su garder au creux de tes ruelles
Des souvenirs fanés qui font la vie plus belle
C'est que rien n'est perdu, que tu es toujours là
Notre-Dame panse ses plaies, tu repars au combat!
Paris courage, fougueux ou sage au gré des âges
Toi, qui avec tant d'élégance tourne les pages
Aujourd'hui plus que jamais je tiens à te dire
Les années et leur poids subliment ton sourire!
Je t'aime et je t'admire...
J.G.