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Publications de G-D Toader (3)

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Etoffes


Je brandis mes couleurs littéraires
Par mégarde ou plus volontairement
J’effleure à peine l’effrayant mystère
D’un poème en ajustement

Il n’y a pas une recette toute faite
Qui de près ou de loin m’appartiendrait
Il existe cette saveur parfaite
Qui seule expliquerait

L’écriture est du cœur un langage
Qui se traduit par vagues à tout âge
La substance en est une invisible
Comme une énergie consumée et sensible

On ne peut me dérober
Ce qui n’est pas matériel
Et qui est mien à l'instant mais qui se renouvelle

© GD TOADER 2024




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Chemin


Conjugaisons
En face à face
ou en vis-à-vis
sur l’échelle du temps
comme une œillade discrète
en toutes saisons
sur ce moi qui chemine
clandestin

Flocons de neige
et feuilles mortes
comme les reliques
d’une époque révolue

Voyage sur l’échiquier
sans pièces

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Des mots...

Avancer
Jongler avec des fragments de temporalité, morceaux de toile neuve apprêtée pour le pinceau imprévu et imprévisible du destin, parfois multicolore, luisant sous un soleil ardent ou terni par les pluies infinies. Equinoxes de larmes sans lendemains, solstice taillé dans les rochers du jour ou de la nuit, humanité renaissant de lendemains nouveaux. Le tambour résonne des coups du sort puisant inlassablement dans une existence éprouvée, l’espérance.

Muse libre
Ciels mouvants et azurs infinis perdus dans tes yeux.
Danses de brumes et d’aurores perlées sur des horizons en aquarelle, le pinceau coloré du temps en devenir en guise de stylo, tu signes ta poésie et la clos par un souffle ou un baiser. Sculpture éphémère mais intemporelle, délicate, tu t’es faite muse et œuvre à la fois, autrice de ton épopée, sentimentale. L’artiste te contemple mais ne te possède, complicité comme pont et muraille à la fois.

Le vieux phare
Gardien antique d’une mer en suspens, ami d’oiseaux éternels.
L’humanité a perçu ton signal lumineux dans le lointain, symbole de pierre poli par les eaux à travers le tumulte temporel. Guide du poète assoiffé de vers comme du marin perdu dans les brumes et les tempêtes de l’existence. Voyageur immobile s’invitant pourtant au périple, une vie après l’autre.

Vie
Je dessine le futur, je chéris le présent renaissant de poussière et de cendres, je blâme parfois ce qui a été, privilège des maudits vainqueurs, ceux qui se relèvent toujours, comme éternels. Sourires figés sur les masques, rides dans le bois et sous les peintures vives, armure millénaire de l’écrivain ou de l’artiste qui se pare pour la vie, cette valse à temps multiples.

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