Les étincelles de mes yeux
forgent le fer du temps
le bleu du ciel rougit
et l'espace migrant
au paroxysme des étoiles
se farde de solitude
Violettes,
sont les nuits d'encre
ancrées dans la terre des hommes
les clartés sont là,
quelque part, invisibles
dans l'emmaillotage
des ombres rampantes.
La lune,
sage,
propage ses oracles
dans l'écume du ciel,
fragments de larmes,
ultime semence
du rêve qui va naître.
extrait du recueil " Les sources bleues de l'ombre" par D. Creismeas