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Publications de Benoit de Becker (58)

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Et moi qui croyais.

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Je pensais que la vie était facile.
Des yeux doux et battre des cils.
Moi qui qui croyais ne jamais vivre de chagrin.
On parle de pensées positives, vie de chien !
   
On dit souvent qu’il faut se redresser.
On en parle souvent, il faut se relever.
 
Moi qui croyais y parvenir.
Et me projeter dans l’avenir.
 
Cette fois je perds pieds.
Je referme la porte à clé.

Je marche dans le néant, dans l’obscurité.
Pour un moment, mais pas pour l’éternité.
Juste le temps de laisser le temps au temps.
Se retirer et méditer, arrêter un moment.
Et moi qui croyais que la vie était si facile.
Laissez-moi dans ma caverne, sur mon île.
 
Je me ressource un peu pour mieux pouvoir écrire.
Une page blanche, de l'encre de chine, puis sourire.  
Ben2013

 

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Il y a un bug dans ton système.

12272882689?profile=originalC'est ce qu'elle m'a dit.

Il y a un bug dans ton système.
Tu m'as dit trop vite "Je t'aime".

Tu n'as pas eu les bons paramètres.
Fallait un parcours mètre par mètre. 

Tu n'avais même toutes les données. 
Poussé par la magie vers ta destinée. 

Fallait que tu prennes un peu de temps. 
Trop pressé, tu m'as dit "Je t'aime tant". 

Fallait que cela dure plus longtemps avant l'acte. 
Doux baiser volé au théâtre durant l'entre-acte. 

Tu as couru vers moi beaucoup trop vite.
Projeté par quoi, peut-être un élastique ! 

Pourquoi cet élan si fulgurant. 
Pour se ranger dans le rang ? 

Fallait savourer chaque seconde, on se découvre. 
Comme dimanche après-midi au musée du Louvre. 

Tu brûles les étapes, il faudra bien ralentir. 
Se côtoyer, s'apprécier, plus tard se le dire.   

Il y a un bug dans ton système.
Tu m'as dit trop vite "Je t'aime".

Mais je te le dis, tu n'es pas méchant. 
Laisse-moi seulement un peu de temps. 

Seulement un peu de temps...

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VIVRE.

12272878289?profile=originalVivre c'est apprendre sans cesse. 
C'est souvent tomber, puis se relever. 
C'est aussi sans cesse aimer, espérer.
Dans l'immense cité, ne crois qu'en toi.
Dans l'immensité, une étoile guide tes pas.

(ben2013)

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Merveilles âgées.

12272879100?profile=originalHommes et femmes que l'on appelle "personnes âgées".
Hors circuit et trop souvent rapidement mises sur le coté. 
Ces personnes expérimentées qui ont construit dans le passé. 
Ces gens de sagesse que l'on devrait admirer, tant oubliées.
De vieilles personnes que l'on devrait appeler merveilles âgées. 
Un honneur, un hommage à ces sages qui on connu la guerre. 
Dans l'ancien temps les enfants respectaient pères et mères.

Ben2013

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Jusqu'à ma mort.

12272879684?profile=originalJ'aurais voulu te connaître par corps. 
Observer ta façon d'être tout d'abord.
Puis frôler ce que tu portes, mais encore. 
Poursuivre, peut-être en tirant au sort.
Une femme d'exception, un être en or. 
Et rester à tes cotés jusqu'à ma mort. 
Oui, jusqu'à ma mort...

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Ça ne me dérange plus !

12272880873?profile=original
Ça ne me dérange pas ces travailleurs Polonais dans mon pays.
La main-d’oeuvre étrangère qui creuse des trous gare du midi.
Ça ne me dérange pas de voir ces femmes voilées. 
Et leurs hommes en nombre aller prier à la mosquée. 
 
Ça ne me dérange pas au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. 
A genoux, la tête baissée, les mains jointes, je vous salue Marie.
Ça ne me dérange pas de céder ma place dans l’autobus.
De tenir la porte derrière moi à la poste une fois de plus.
 
Ça ne me dérange pas de voir ces jeunes qui réussissent leurs études.
Pendant que d’autres délinquants fument et glandent dans les rues.
Ça ne me dérange pas de regarder ces jeunes filles sur la plage. 
Du moment que vis à vis de ma femme je reste un homme sage.
 
Ça ne me dérange pas que l’état me prenne un peu trop d’euros. 
J'organiserai mieux mon travail pour ne plus en donner un de trop.
Ça ne me dérange plus du tout ces innombrables contrôles TVA.
On y trouve toujours quelque chose pour te faire des tracas. 
 
Ça ne me dérange pas si ce budget n' a pas été bouclé pour trouver ce milliard.
On trouve de plus en plus, Gare du midi des femmes, des enfants et clochards !
Ça ne me dérange pas, mon voisin du dessus qui fait du bruit. 
Un jour, je ferai aussi une grande fête avec lui et mes amis.
Ça ne me dérange pas de rester de longues minutes devant ces briques.  
J’ai le temps de penser pour écrire un texte encore plus magnifique. 
 
Ça ne me dérange pas de faire du vélo dans ce trafic sur nos routes. 
Pollution, bruit, l'asphalte se dégrade, mais ici ce n'est pas Beyrouth. 
Ça ne me dérange plus si mon ex belle-mère tricote encore des pulls. 
Je suis heureux qu'elle soit ex. Paraît que j'étais une belle crapule ! 
 
Ça ne me dérange pas si la police arrive comme d'hab' en retard. 
Ils finissent leurs pizzas, est-ce urgent ? Tiens ! Les voilà par hasard !
Ça ne me dérange pas qu'il ne faut plus pointer au bureau de chômage.
De toute façon je n'aurai plus eu le temps, j'ai un pote qui a un garage !
 
Ça ne me dérange pas si le camion de sel ce matin n'a pas déneigé. 
Chaque année c'est trop tard, les hommes sont encore au déjeuner !
Ça ne me dérange pas ces trains tout le temps en retard. 
On a beau le répéter ! C'est devenu un grand Art en gare !  
 
Ça ne me dérange plus tous ces trous sur les autoroutes.
On paye pourtant nos taxes, les responsables s'en foutent ! 
Ça ne me dérange pas non plus, s’il pleut trop souvent.  
On sait bien qu'après la pluie, le temps sera autrement.  
 
Ça ne me dérange pas d’avoir eu mal lors de ma chute à cheval.
J'ai mon écran plat, mon fauteuil, mon chien et je lis le journal. 
Ça ne me dérange plus ce fil d'aspirateur toujours trop court.
Et lorsque je lave les vitres, l'eau qui coule jusqu'à mes coudes. 
 
Ça ne me dérange pas que tu fasses du bruit avec ton vibreur. 
Quand je regarde mon film, Ali-baba et les quarante voleurs.
Ça ne me dérange pas ces odeurs de poisson dans toute la maison.
Tu cuisines si bien ma chérie. Paraît que pour le corps c'est si bon.
 
Ça ne me dérange pas ce boucan que tu fais avec la vaisselle.
Moi, je te dérange bien tous les matins avec ce fameux réveil. 
Ça ne me dérange plus lorsque tu me dis que tu n’as pas envie. 
Ce sera pour plus tard, je sais qu’au fond de toi tu es si gentille. 
 
Plus rien ne me dérange, ma chérie, je suis si fatigué...
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Je me livre à toi.

12272873473?profile=originalDe ma plus belle poésie, de mon plus bel ouvrage, de mon meilleur roman, de mon plus chouette bouquin, de ma plus belle histoire d'amour, de ma biographie enfin écrite, de toutes mes nouvelles, le passage le plus magnifique est celui ou je me livre à toi pour que tu puisses me découvrir.

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Ma force mentale.

12272867856?profile=originalEntends-tu ces oiseaux dès l'aurore ? 
Endormie, si douce et bien plus encore. 

Laisse-moi te prendre par la taille. 
Laisse tout tomber, faut qu'on y aille.

Partons, partons au bout du monde. 
Au Togo, en Guinée ou au Sénégal.

Peu importe le pays, la ville ou l'endroit. 
Rapproche-toi, viens vite dans mes bras. 

Ton sourire, tes yeux, ton allure. 
Avec toi, rien que toi, je t'assure. 

Prend ma main, ne perdons plus une seconde. 
Viens, je t'emmène jusqu'au bout du monde.

(ben2013)

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Je pars à Kigali.

12272872096?profile=originalL'atmosphère dans ce hall d'aéroport était plutôt calme pour un vendredi après-midi.

Nous entendions seulement la mélodie mécanique de cet escalator qui mène au couloir des embarquements.

J'étais assis là, depuis un moment.

En face de moi, une charmante personne, je l'observais discrètement, elle était différente, élégante et si raffinée.

"Destination Sud", le vol SN2122 était bien affiché sur l'écran. Nous allions monter à bord.

J'aurais bien voulu que ma place soit à coté de la sienne, je croisais les doigts en présentant mon ticket au guichet.

Jour de chance, à peine étions-nous dans l'avion que l'hôtesse désigna les places. J'étais bien assis à coté d'elle !

Très calme, elle me lançait de temps à autre de très légers regards ou bien regardait-elle simplement le paysage à travers le hublot ? Je doutais.

J'étais assez proche d’elle, je ne cessais d'observer ses jolies mains en attendant le décollage.

De splendides bracelets en ivoire mettaient en évidence sa belle peau noire satinée.

Un agréable parfum hors du commun m'étourdissait quelque peu.

Une pince originale en bois tenait ses longues tresses soignées, elle était ravissante.

De son visage apparaissait en premier ses jolies lèvres pulpeuses, si africaine, si bien dessinées.

Même un expert de la caricature n’aurait pu en faire de semblables.

Elles portait de magnifiques boucles d'oreilles sûrement importées du pays.

Je l'observais plus encore, elle était si proche de moi, sa bouche était presque fermée, un petit espace laissait encore passer de temps à autre sa respiration, accentuée, irrégulière et parfois retenue.

Je prenais ce moment comme une invitation mais je n'osais m'approcher davantage.

Quelque chose de magique me poussait vers elle, j’aurais voulu lui parler, c’était plus fort que moi, mais cela ne se fait pas.

Après quelques heures de vol, j'aurais bien voulu qu'elle s'assoupisse et qu'elle dépose sa jolie frimousse sur mon épaule, par fatigue, un peu par accident, c'était un rêve.

J'éprouvais une drôle de sensation au niveau du ventre, un peu comme un mal mais cela me faisait du bien.

Je pensais déjà l'aimer.

J'étais curieux de savoir comment allait être mon impression dès l'ouverture des portes de l'avion.

J'étais très enthousiaste de pouvoir découvrir pour la première fois les paysages de l'Afrique.

Curieux du premier contact avec la population, découvrir enfin ces paysages tant rêvés, voir le sourire de ces enfants.

Ce voyage était en quelque sorte le plus beau jour de ma vie ... 

 

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Et son coeur saigne encore.

12272874096?profile=originalSi tu frappes un enfant, si tu bats une femme, si tu brises un homme, ne lui demande jamais plus tard comment il se porte ! 
Je doute qu'il puisse encore te répondre. A moins qu'il ne te pardonne mais ses cicatrices seront présentes à jamais...

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12272867301?profile=original
Cette main qui donne, tout un symbole.
Protège, serre mais jamais ne viole. 

Ma main dans la tienne.
Et ce, quoi qu'il advienne. 

Elle parvient à transformer la matière brute. 
Aide l'artiste à réaliser ce magnifique buste. 

Les mains usées d'un ancien maçon.
Toute sa vie a construit des maisons.

Mes mains abîmées d'avoir tant travaillé.
Des regards peu agréables, c'est la réalité. 

Ma main qui danse, qui donne la cadence. 
Instrument de base pour ceux qui chantent. 

Ta main qui protège la tête d'un enfant. 
Face aux dangers de la vie, trop souvent. 

Mes mains qui caressent ta belle peau satinée.
Sensations et moments exquis à ma destinée.

Ma main qui rejoint l'autre, je lève encore les yeux. 
Je vous salue Marie, Notre Père qui est aux cieux. 

Un bébé qui tente de se lever. - Donne-moi ta main. 
Viens, marche dans mes pas, prenons ces chemins. 

Donner et recevoir, un bonjour puis un au revoir.
Signe de la main à ses frères, faites bon voyage.

Une nouvelle fois, je tape mon poing sur la table. 
Trop de violence encore, c'est fort regrettable ! 

Mon souhait, des mains qui donnent, qui serrent et protègent. 
Tant d'enfants et de femmes battues ici, sur cette terre. 


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Oh, mon amour.

12272873652?profile=originalJ'aurais voulu écrire un magnifique livre.
En bas de page des milliers de numéros.

Paragraphes et chapitres au contenu chantant.
Une préface très courte mais un résumé géant. 

J'aurais voulu écrire un superbe roman. 
Sur chaque page ton prénom en grand. 

Avoir encore envie de tourner les pages.
Te donner rendez-vous en fin d’ouvrage.

J’aurais voulu écrire une belle histoire d’amour.
En calligraphie sur papier de riz et reliure rouge.

Nous serions coté Atlantique et sans bagages.
Au bout du monde pour un magnifique voyage.

Oh, mon amour.

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+ Je vous salue, Sylvie +

12272866272?profile=originalJe vous salue, Sylvie pleine de charme,

un Seigneur est avec vous.

Vous êtes jolie, terriblement femme et j’ai su,

que le fruit de vos entrailles était béni.

Enceinte Sylvie, future mère d’un Dieu,

riez que pour vous pauvres voyeurs,

maintenant et à l’heure de votre mort.

Arsène.

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Fin des palabres.

12272859091?profile=originalTu pensais que la vie était belle, magnifique ? Et puis tout s'écroule ! Moi qui avais confiance et beaucoup d'espérance. Je vois que la vie n'est que château de cartes à présent.

Garde toujours dans ta plus belle tour, une poire pour la soif, une bourse et une réserve d'énergie pour redevenir toi-même. Jette tes regrets aux oubliettes. 
Oublie et marche, marche encore la tête haute vers d'autres chemins, d'autres horizons. Les étoiles guideront tes pas. 

Quand tu es seul, que tu as tout perdu et qu’il ne te reste vraiment plus rien.
Lèves les yeux vers le ciel et après un moment regardes-toi !

Tu as deux jambes, deux bras, une tête et tu es normal. 

Tu te rappelleras qu'il y aura toujours le vent pour emporter tes idées noires, le soleil pour réchauffer ton coeur et ton corps, le bruit de la pluie pour te réveiller, la rivière pour te donner le désir de boire et le tonnerre pour te ressaisir afin de reprendre le chemin de l'espérance,  car tu sais, après tout, la vie vaut vraiment la peine ...

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Ça ne me dérange pas.

12272860484?profile=originalÇa ne me dérange pas ces travailleurs Polonais dans mon pays.
La main-d’oeuvre étrangère qui creusent des trous gare du midi.
 
Ça ne me dérange pas de voir ces femmes voilées. 
Et leurs hommes en nombre aller prier à la mosquée. 
 
Ça ne me dérange pas au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. 
A genoux, je baisse à la tête,  je vous salue Marie. 
 
Ça ne me dérange pas de céder ma place dans l’autobus.
De tenir la porte derrière moi à la poste une fois de plus.
 
Ça ne me dérange pas de voir ces jeunes qui réussissent leurs études.
Pendant que d’autres délinquants fument et glandent dans les rues. 
 
Ça ne me dérange pas de regarder ces jeunes filles sur la plage. 
Du moment que vis à vis de ma femme je reste un homme sage.
 
Ça ne me dérange pas que l’état me prenne un peu trop d’euros. 
Je ferai en sorte dans mon travail de ne plus en donner trop. 
  
Ça ne me dérange pas que mes voisins du dessus font du bruit. 
Un jour, promis, je ferai une grande fête avec tous mes amis.
 
Ça ne me dérange pas de rester de longues minutes dans ce trafic. 
J’ai le temps de penser pour écrire un texte encore plus magnifique. 
 
Ça ne me dérange ces trains tout le temps en retard. 
On a beau le répéter  c'est devenu de l'Art en gare !  
 
Ça ne me dérange pas non plus, s’il pleut souvent.  
On sait bien, après la pluie, le temps est autrement.  
 
Ça ne me dérange pas d’avoir eu mal lors de ma dernière chute à cheval.
J'ai mon écran plat, mon fauteuil stressless et je lis mon journal. 
 
Ça ne me dérange pas que tu fasses du bruit avec l’aspirateur. 
Quand je regarde un film, Ali-baba et les quarante voleurs. 
 
Ça ne me dérange pas quand tu cuisines du poisson. 
Il paraît que pour notre corps c'est tellement bon. 
 
Ça ne me dérange pas ce boucan quand tu fais la vaisselle.
Moi, je te dérange bien tous les matins avec mon réveil. 
 
Ça ne me dérange pas lorsque tu me dis que tu n’a pas envie. 
Ce sera pour plus tard, je sais qu’au fond de toi, tu es gentille. 
 
Non, ça ne me dérange pas. 
Ben2013
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Était-ce réellement un homme ?

12272863277?profile=originalElle était au bar, à peine reconnaissable, était-ce un homme ? On aurait dit un garçon, elle avait une veste en nylon ton vert, modèle masculin et une casquette assortie. 

Elle fréquentait les bars populaires et voulait se noyer dans le public probablement pour entendre les conversations d'hommes, écouter les discussions entre-mecs !

J'avais remarqué sa féminité grâce à quelques tresses perdues et mélangées à sa capuche. 

C'était bien une femme, une métisse. En faisant un peu plus attention, on devinait de jolies courbes au niveau de son bassin. 

A hauteur de son pull, on pouvait distinguer une certaine proéminence, attrayante d'ailleurs. J'avais raison, c'était bien une femme, une femme sublime.

Quelque chose brillait dans l'obscurité, je me suis approché discrètement et j'ai été surpris de découvrir de magnifiques boucles d'oreilles, elles étaient sûrement importées du pays.

Mon blog : http://textesdeben.skynetblogs.be/archive/2013/01/25/une-certaine-proeminence-au-niveau-de-son-pull.html

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Participez à ce magnifique concours

Cette fois-ci j'insiste, les gens sont tristes. 

Je demande participation pour cette action.

Ce serait mondial, les habitants de la terre entière.
Des millions de participants, une loterie extraordinaire.

Je vois trop souvent, chaque matin.
Des gens exporter en train leurs chagrins.

Il faudrait se dire plus souvent bonjour.
Pour participer à ce grand concours.

N'ayez pas peur de tenir enfin la porte.
A cette personne derrière vous à la poste.

Ce serait bien de se lever un peu plus tôt.
Pour céder sa place assise dans le métro.

Aidez votre prochain comme c'est inscrit.
Encouragez-le souvent, ne restez pas ainsi.

Au nom du Père et du fils et de cette demoiselle.
Je vous salue Marie, exquise, ainsi soit-elle.

Tout le monde gagnerait du respect, de la courtoisie.
De la reconnaissance, des gestes positifs et des sourires.

Nos coeurs chanteraient des mélodies nouvelles.
Retour des hommes et femmes dans les chapelles.

Enfants qui chantent et peuples qui s’entendent à l’unanimité.
Cela demande juste un petit effort, on pourrait tous y gagner.

Un magnifique concours ou le gain final serait Amour et Fraternité.

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12272858273?profile=originalSi j'étais enfermé, je pourrais un peu plus penser à moi.

Prendre du temps et faire ce que j'aime fois pour une fois. 

 

Faudrait que l'on me jette en prison. 

J'aurais enfin un peu plus de liberté.

 

Je pourrais réciter une belle chanson. 

Ecrire de beaux textes et enfin dessiner.

 

Je pourrais penser et panser mes plaies d'hier.

Etre sûr et ne plus avoir peur de disparaître. 

 

Ce serait fantastique si on me mettait pour de bon en quarantaine. 

Je pourrais m'effacer dans mes rêves, puis tout à coup réapparaître. 

 

Et puis, si je voulais vraiment sortir de ma triste cellule.

Pas besoin de pêtard, de crasses ou de petites pilulles.

 

Suffirait de me donner des crayons et une feuille de papier.

Je choisirais les meilleurs couleurs pour pouvoir m'évader. 

 

Le fond de ma page serait d'un ton orangé.

Un peu de poussière et des chemins dégradés. 

 

Un grand soleil et un magnifique bananier.

Des tas noix de coco mis juste sur le coté.

 

Ce serait du coté de l'océan Atlantique sud.

Près de la Zambie entre la Namibie et l'Angola. 

 

Ou pourquoi pas à l'ombre d'un arbre au Rwanda.

Dans les collines ou peut-être un peu plus bas.  

 

Juste dans le pays d'à coté, juste là au Burundi. 

Entouré de gens différents, mais mes frères aussi.

 

Je ne sais vraiment pas comment j'y arriverai.

Mais mon coeur, c'est certain est entrain d'y aller.... 

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Petite perle du Rwanda.

12272846484?profile=originalJeune fille du Rwanda.  
Violée par ces soldats.
 
Tu as connu plus que l’enfer. 
Bousculade de tous tes rêves.
 
Tu es venue dans mon pays.  
Par désespoir te réfugier ici. 
 
Ma vie, pas aussi bouleversante. 
Laisse-moi le temps de te comprendre.
 
Tu n'as pas eu beaucoup de chance. 
Bien envie de faire ta connaissance. 
 
Ne pleure plus, je t'en prie.
J'ai une histoire, moi aussi.
 
Tu portais ton bébé dans le dos.
Sans doute pas désiré si tôt. 
 
Je vois ta fille à présent, une beauté exceptionnelle. 
J'en suis certain, elle sera une grande demoiselle.
Petite perle du Rwanda.
Viens, viens dans mes bras.
 
Envie de l’aimer tout naturellement. 
Et de te côtoyer plus précisément.
 
Fille de Kigali, si fragile, à rassurer.
Égarée et si sensible, à rattraper.
 
Bien envie de te prendre par la main. 
De tenter d’assurer tes lendemains.
 
Jolies tresses tenues par un fichu orangé.
Marchant le long de ces chemins dégradés. 
 
Laisse-moi te prendre par la main.
Tu n’es plus seule, je suis avec toi.
 
Laisse-moi le temps d’apprendre.
Tes coutumes et nos différences.
 
Petite fille de Kigali, de là-bas. 
Petite perle, perle du Rwanda. 
 
Ben
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Tes grands airs d'Uccloise à la Parisienne.

Je me fous de l'achat de ta dernière BM blanche décapotable, modèle hybride.   

C'est vrai que ta nouvelle montre ornée de superbes brillants est splendide.

 

J'en ai rien à caler de l'ouverture de ton nouveau centre de fitness. 

Je me contrefiche de tes nanas chéries qui balancent leurs fesses.  

 

Ta fortune même au carré, pour moi c'est de la rigolade. 

Tout autant que tes voyages de luxe et tes escapades. 

 

Oui, tu as de superbes dessous sexy ma chérie à quatre ou cinq cents euros.

Oui, très jolis tes petits bikinis emportés lors de ton dernier voyage au Togo.

 

J'en ai marre de tes restos nouvelle cuisine, on reste sur sa faim. 

Je ne supporte plus que tu regardes ces gens avec cet air hautain. 

 

J'en ai marre de tes grands airs d'uccloise à la Parisienne.

De tes promenades dominicales avec ta superbe chienne.

 

Plus encore, c'est que les gens n'en ont rien à foutre.

De ton allure en voiture électrique à Knokke le Zoute.

 

Je ne sais que faire de ton monde, de ces gens en cartons.

Impalpable, je gratte un peu la couche, chez eux rien de bon.   

 

Ce qui m'importe c'est ce qu'il y a dans ton coeur, là, à l'intérieur. 

Et je pointe mon doigt en te disant cela, là, juste à cet endroit. 

 

Si seulement tu pouvais lire dans mes yeux lorsque je te regarde.

Si seulement tu pouvais poser parfois ta jolie tête sur mon épaule.

Si seulement tu pouvais parfois m'écouter, être un peu attentionnée. 

 

Le reste ma chérie, n'a pas d'importance, pour moi, vraiment pas d'importance. 

 

Ben2012

 

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