AA aquarelle huile sur papier 38x48
Tu es pagode qui élève
Tu es pont qui relie
Tu es banc qui repose
Tu es butoir sur quoi nous butons
Et nous trébuchons
Et nous avançons
François Cheng (A l'orient de tout)
AA aquarelle huile sur papier 38x48
Tu es pagode qui élève
Tu es pont qui relie
Tu es banc qui repose
Tu es butoir sur quoi nous butons
Et nous trébuchons
Et nous avançons
François Cheng (A l'orient de tout)
Mon amie Colette Muyard écrit des poèmes aux mots merveilleusement imagés et tendres je vous offre un extrait de "Mélancolère" son dernier recueil que mon esquisse accompagne modestement
"Quand l'infini des plages
me faisait le coeur blond
l'espérance bleu-pâle
et l'avenir immense "
La beauté , le bien , le mal ,la justice , la vérité. L'histoire nous fait tourner la tête Nous sommes des rats dératés qui courent dans tous les sens Des grelots déchaînés et sonores .Des pantins roses d'eux -mêmes Des nains aux rêves de géants
Jean d'Ormesson "c'est une chose étrange à la fin que le monde"
ill AA- Paris ce 6 Avril 2011
Admiration
Devant la dextérité d'un tracé la justesse du trait délicat qui fait jaillir une silhouette
Un grand sage - lettré chinois reçut un jour une commande Un an après rien n'était fait .Devant le notable furieux il prit un papier de riz et d'un seul jet traça le paysage demandé
L'unique trait de crayon ou de pinceau se construit dans l'esprit, c'est alors que l'oeuvre atteint sa plénitude et la vie même
Souvent quand deux nuages se rencontrent il se forme un trou bleu ..... par lequel on pourrait être aspiré pour ne jamais revenir ......
"Ya - t 'il une science de la brise? où Dieu se tient? brise plus effrayante que le tonnerre pour peu que l'on sache quel en est le signe ? Quand l'angoisse vient c'est sur les ailes de la colombe qu'elle approche et lève un vent minuscule capable de ravager d'une tornade glacée le paysage le plus doux "
Pascal Quignard "Le salon du Wurtenberg"AA
Terme paradoxal en soi
Ce sentiment immense de nostalgie ,tristesse jouissive comme un apaisement en contemplant un paysage de pluie en sécurité
Tel un romantique sur son rocher à l'abri des vagues menaçantes Je pense à Caspar David Friedrich
Plaisir d'un besoin de liberté , l'impression de pouvoir choisir encore son destin
Conscience désenchantée
Le triste n'est pas en danger.C'est une manière d'être ......
il est heureux !!même si la fissure est là ,que le vase recollé est toujours aussi beau
Voilà son challenge
Aurore avait obtenu l'immortalité pour son Bien -Aimé Tithon sans qu'elle eût songé à spécifier qu'elle fût accompagnée d'une jeunesse éternelle .
Alors Aurore toujours identique , toujours neuve chaque matin , retrouvait un homme de plus en plus vieux , de plus en plus fragile au point et contrainte de le placer dans une corbeille d'osier accrochée à une branche quand elle allait se promener .IL DEVINT CIGALE
La déesse pleurait et ses larmes touchant la terre inventèrent la roséeMusée Mayol
"Des sons où le coeur s'ensable
où l'espoir se vérouille
Face aux barrières d'un regard
Des nuits
où le rêve bute
Contre les murailles d'ombre
Des heures où les terrasses
sont toutes hors de portée"
Andrée Chédid
La vague AA( esquisse Huile sur carton)
Elles regardent attentives en camaieu d'argent
La tempête gronde sur les rochers
Les mouettes s'éloignent du rivage
"Voici que se taisent
Dix mille bruissements
Seul résonne l'écho
de cloche et de pierre "