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Objectivement : manque d'assurance et de hardiesse

.Au sein de notre société  moulte personnes souffrent de cet handicap social. La timidité est difficile à gérer au sein d'un groupe  mais peut-être guérie........ PUDEUR OU ORGUEIL CACHE ? L a timidité pourrait rendre violent , si la personne est incapable  de s'exprimer librement. Un introverti n'a pas peur, il a simplement une retenue ou est incapable de trouver les mots,  ou encore tourner ses sentiments vers les autres. C 'est l'amour-propre qui rend MODESTE ET HUMBLE.  La timidité et la modestie sont loin d'être la même chose  de Guillaume Ch.Antoin e  de l'Espinoy dit Pigault Lebrun.

 Qu'en pensent mes très chers collègues philosophes , poètes et écrivains? 

"la timidité est la prison du cœur" PROVERBE ESPAGNOL

"l'audace enfin succède à la timidité,  le désir de connaître à la crédulité, ce qui fut décidé maintenant s'examine....pas à pas  la raison s'achemine" CHarles IX (1789) 

par contre Anatole France dit "la timidité est un grand péché contre l'amour".

"la timidité dans l'exécution fait échouer les ETS.téméraires" de Luc de Clapiers.

Est ce l'orgueil qui rend timide ou la pudeur de ne vouloir ETRE...?

Alain FOURNIER précise "pour les timides, la plupart du temps,nous mourons de faiblesses, nous ne mourons de ne rien oser".

La timidité serait-elle une crampe de l'esprit ?  poursuivrait timidement Henri de Regnier. !

DES REMEDES EXISTENT-ILS?

" la jeune fille bien élevée est le seul animal qui rugit en voyant une banane"   de Fr . Cavanna....L'innocent,  je prends la banane et la mange  goulûment.

Le Timide   est-il un confiné incapable  de s'exprimer??  REMEDES S.V.PL

extrait des Misérables de V.HUGO......"c'est confondre un poison avec une nourriture"

Je suis timide mais je me soigne car mon amour pour mon prochain me dépasse est plus fort que pour moi-même...cela me soulève.........

"On ne saura jamais assez combien la timidité peut rendre vertueux ou niais"  de Paul   Léautaud.  

     SYLVIANE TIREZ   Mercredi 29.10.2014

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Réponses

  •  LA TIMIDITE......  SENSIBILITE DE L AME certes ....mais l' art de la parole  , théâtre, déclamation, permet aux enfants de se libérer et de s'affirmer.....les timides et sensibles peuvent être de merveilleux artistes voire musiciens et nous concocter

    de grandes oeuvres...par la peinture   on exhorte  les traumatismes passés, on libère.

    Une bonne parole  peut  excuser la négative.

     Bien  à vous  Amities 

  • Je n'avais pas relevé la force de la dernière phrase de Béatrice!  "Les exemples d'auteurs pris en argumentation ...." Un peu violent pour une ex-timide! Mais tellement vrai. Je rebondis sur ce point de vue que je partage. Des traits de personnalité aussi complexe ne peuvent ni trouver d'explication linéaire ni être jugés. Certainement que ces enseignants ont une grosse part de responsabilité mais la timidité ne peut pas être je crois qu'une réponse à un traumatisme aussi violent. Elle est vraiment une charpente de la personne. Des citations d'experts ne peuvent en rendre compte. Je crois être un peu excessif sur ce coup; Je sors!

  • L'essentiel  vous l'avez surmonté et au jourdhui  vous êtes libérée.LA  DECLAMATION OU LE THEATRE.

    Béatrice Joly a dit :

    J'ai été une grande timide, je peux donc en parler. Il fut un temps où je ne pouvais pas aligner oralement deux mots de suite. De là, où je me tais, où je me mets à begayer. Plutôt que bégayer, l'option de se taire est vite choisie. 

    D'abord pourquoi la timidité m'est arrivée comme cela arrive comme un boulet de canon, un jour. j'étais enfant, je parlais comme beaucoup d'enfants, beaucoup, enfin normalement ! Puis je suis arrivée en  école primaire, en classe de CP, celle où on apprend à lire ! Le problème est que je savais déjà lire et lire avec le ton, c'est à dire avec conviction, sachant de façon innée ce qu'il fallait mettre en avant. Un jour, l'institutrice m'a demandée de me taire, de ne plus participer, de ne plus "lever le doigt" pour demander à lire.  disant " Vous, je ne veux plus vous entendre !" et j'ai pris la place près du radiateur ! J'avais 6 ans.En ce temps là, les maîtres vouvoyaient leurs élèves.  Je devins cancre, car éteinte. J'ai été cancre jusqu'à mes 16 ans !!!! Je passais mon temps à lire ... chez moi, dans le secret de ma chambre partagée, des livres d'auteurs que mon père m'offrait. Cette institutrice m'avait éteinte pour quelques décennies, m'amputant de la parole. 

    Parler était devenu synonyme de tremblements, de peur, d'absence de confiance en moi. Je me mis... à écrire ...cependant persuadée que tout ce que je pouvais faire, dire était mal. La timidité maladive était née et semblait irréversible.

    Lorsque je prenais la parole, j'étais alors forcément maladroite, cassante, ne sachant pas comment dire, quels mots choisir !

    Cela a duré jusqu'à mes 55 ans ! j'en ai 58 ! Puis à force d'être mal-aimée car ne parlant pas et étre jugée hautaine, car la timidité est jugée comme étant de l'orgueil, j'ai tenté, osé la parole et ai découvert que je pouvais être aimée grace à la parole. J''ai encore un grand fond de timidité en moi qui me fait m'effacer souvent, m'éteindre,  car on ne se relève pas ainsi de ce qui fut comme un coup de poignard au coeur, 

    Je savais lire à la perfection et on m'a donné en échange un radiateur au fond de la classe pour casser  ce qui était une nature, un don d'expression.

    Pour achever le tout, le maître de l'année suivante, devant mon inertie et ma nouvelle aptitude à être cancre, a un jour montré mes écrits à la classe en circulant dans les rangs, se moquant de moi. Je fus achevée et morte à moi même ! Je me suis donc cultivée seule ensuite pour récupérer toute une scolarité de retard. a cause de la timidité, j'ai avalé comme personne la globalité de la culture, insatiable de savoir, de connaître mais ce n'était que pour moi, sans partage !

    Alors, j'ai écris, écris les blessures,, écris, écris et lu sans lassitude.

    oui, la timidité est la peur de l'autre car un jour, un autre, vous a châtié dans sa parole et la parole est le verbe en mouvement, la force d'être  réduite à sa non expression dans ce cas !

    Nous ne naissons pas timides, nous le devenons par la cassure infligée  ! et...chaque fois qu'un autre  vous rabaisse, en critiquant avec méchanceté votre façon de voir, sans vouloir construire un dialogue, c'est la chute qui recommence, c'est la blessure qui ne cicatrise pas.

    Il n'y a pas pire arme que la parole ! Je ne suis donc pas d'acord avec tous les exemples d'auteurs pris en argumentation parce q'uils n''expliquent pas la timidité, ils la jugent. 

  • interessant tout ce vous nous révélez; et je suis heureuse aujourd'hui  vous l'avez surmonté car vous exister à travers vos écrits, vous vous êtes libérée.PRENDRE LA PAROLE EN PUBLIC CE N'EST  SI FACILE ET FAIRE VIBRER LE VERBE mieux faut-il le faire dans la pleine conscience de la portée de chaque mot que l'on envoie, que l'on projette devant soit."JE SUIS TIMIDE MAIS JE ME SOIGNE" dirait plus d'un comédien. MERCI infiniment. SYLVIANE.
    Béatrice Joly a dit :

    J'ai été une grande timide, je peux donc en parler. Il fut un temps où je ne pouvais pas aligner oralement deux mots de suite. De là, où je me tais, où je me mets à begayer. Plutôt que bégayer, l'option de se taire est vite choisie. 

    D'abord pourquoi la timidité m'est arrivée comme cela arrive comme un boulet de canon, un jour. j'étais enfant, je parlais comme beaucoup d'enfants, beaucoup, enfin normalement ! Puis je suis arrivée en  école primaire, en classe de CP, celle où on apprend à lire ! Le problème est que je savais déjà lire et lire avec le ton, c'est à dire avec conviction, sachant de façon innée ce qu'il fallait mettre en avant. Un jour, l'institutrice m'a demandée de me taire, de ne plus participer, de ne plus "lever le doigt" pour demander à lire.  disant " Vous, je ne veux plus vous entendre !" et j'ai pris la place près du radiateur ! J'avais 6 ans.En ce temps là, les maîtres vouvoyaient leurs élèves.  Je devins cancre, car éteinte. J'ai été cancre jusqu'à mes 16 ans !!!! Je passais mon temps à lire ... chez moi, dans le secret de ma chambre partagée, des livres d'auteurs que mon père m'offrait. Cette institutrice m'avait éteinte pour quelques décennies, m'amputant de la parole. 

    Parler était devenu synonyme de tremblements, de peur, d'absence de confiance en moi. Je me mis... à écrire ...cependant persuadée que tout ce que je pouvais faire, dire était mal. La timidité maladive était née et semblait irréversible.

    Lorsque je prenais la parole, j'étais alors forcément maladroite, cassante, ne sachant pas comment dire, quels mots choisir !

    Cela a duré jusqu'à mes 55 ans ! j'en ai 58 ! Puis à force d'être mal-aimée car ne parlant pas et étre jugée hautaine, car la timidité est jugée comme étant de l'orgueil, j'ai tenté, osé la parole et ai découvert que je pouvais être aimée grace à la parole. J''ai encore un grand fond de timidité en moi qui me fait m'effacer souvent, m'éteindre,  car on ne se relève pas ainsi de ce qui fut comme un coup de poignard au coeur, 

    Je savais lire à la perfection et on m'a donné en échange un radiateur au fond de la classe pour casser  ce qui était une nature, un don d'expression.

    Pour achever le tout, le maître de l'année suivante, devant mon inertie et ma nouvelle aptitude à être cancre, a un jour montré mes écrits à la classe en circulant dans les rangs, se moquant de moi. Je fus achevée et morte à moi même ! Je me suis donc cultivée seule ensuite pour récupérer toute une scolarité de retard. a cause de la timidité, j'ai avalé comme personne la globalité de la culture, insatiable de savoir, de connaître mais ce n'était que pour moi, sans partage !

    Alors, j'ai écris, écris les blessures,, écris, écris et lu sans lassitude.

    oui, la timidité est la peur de l'autre car un jour, un autre, vous a châtié dans sa parole et la parole est le verbe en mouvement, la force d'être  réduite à sa non expression dans ce cas !

    Nous ne naissons pas timides, nous le devenons par la cassure infligée  ! et...chaque fois qu'un autre  vous rabaisse, en critiquant avec méchanceté votre façon de voir, sans vouloir construire un dialogue, c'est la chute qui recommence, c'est la blessure qui ne cicatrise pas.

    Il n'y a pas pire arme que la parole ! Je ne suis donc pas d'acord avec tous les exemples d'auteurs pris en argumentation parce q'uils n''expliquent pas la timidité, ils la jugent. 

  • TOUT EST SURMONTABLE......S AFFIRMER EST VOULOIR ETRE , EXISTER

    Liliane Magotte a dit :

    La timidité était à mes 15 ans un mur à abattre, elle était le fruit d'une bonne éducation, mais le désir de communiquer était tel que je m'obligeai à la vaincre, toujours avec maladresse, sueurs et tremblements, mais j'y arrivai, en combattant le mal par le mal, en m'affligeant des supplices proches du masochisme.

    Et je ne le regrette pas.

    De nos jours, le timide est respecté.

  • et on l'invite à s'exprimer.....en toute amitié .

    Liliane Magotte a dit :

    La timidité était à mes 15 ans un mur à abattre, elle était le fruit d'une bonne éducation, mais le désir de communiquer était tel que je m'obligeai à la vaincre, toujours avec maladresse, sueurs et tremblements, mais j'y arrivai, en combattant le mal par le mal, en m'affligeant des supplices proches du masochisme.

    Et je ne le regrette pas.

    De nos jours, le timide est respecté.

  • merci de votre opinion,   j'apprécie   cela peut même être une grâce  pour certains   mais  néanmoins pour d'autres  un problème de communication

    pascal lecordier a dit :

    la timidité est la délicatese de l'äme sensible.

  • administrateur partenariats

    La timidité était à mes 15 ans un mur à abattre, elle était le fruit d'une bonne éducation, mais le désir de communiquer était tel que je m'obligeai à la vaincre, toujours avec maladresse, sueurs et tremblements, mais j'y arrivai, en combattant le mal par le mal, en m'affligeant des supplices proches du masochisme.

    Et je ne le regrette pas.

    De nos jours, le timide est respecté.

  • Je ne juge pas mais quand même: face à ces "enseignants minables" plusieurs réponses d'enfant étaient possibles: la caractérielle, se venger en mettant la panique dans la classe, la conformiste: s'adapter parfaitement et prendre non pas un profil cancre mais un profil moyen, l'hypocondriaque: devenir asthmatique, la teigne: devenir excellente rien que pour contredire ces ignares de prof., j'ai l'impression que vous avez choisi une défense solitaire dans laquelle je me reconnais(peut être d'autres jugeront narcissique!)... La question est donc comment à un moment de notre vie on choisit cette position de retrait. Oui nous ne naissons pas timide, mais c'est aussi nous qui la laissons s'installer cette timidité réjouissante puisqu'elle nous construit.

  •  Mon passé d'enseignant m'amène comme vous à appréhender la timidité comme un trait de caractère un peu plus compliqué qu'en apparence. C'est tellement facile de dire : il est timide. 

    Je peux apporter deux exemples paradoxaux. Dans notre monde de soi disant libération de l'expression une personne discrète se trouve anormale. Pour moi la discrétion est une qualité, à l'école l'enfant qui ne se met pas en avant n'a aucune chance. C'est un scandale! A l'opposé le mutisme de certains est pris pour de la timidité alors qu'il est l'expression d'une grande maîtrise: je m'exprime quand je veux et ou je veux. La timidité n'est donc que la surface visible d'une personnalité mais n'en dit pas grand chose!  La timidité dans la quête amoureuse me semble spécifique. Là aussi manque de confiance en soi ou au contraire exigence d'absolu interdisant toute action me semble deux exemples paradoxaux. Le timide à mon avis n'a pas à voir avec la difficulté d'expression mais avec la complexité interne des sentiments qui deviennent difficiles à exprimer. Bon je ne suis pas philosophe mais trop terre à terre, peut être un peu de timidité à vouloir affirmer mes capacités de penser§

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