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Un des grands changements de paradigme dans l'art contemporain au cours des 20 dernières années, a été l’introduction du mouvement de la photographie dans le domaine des beaux-arts. Le succès d'artistes tels que Wolfgang Tillmans, Thomas Struth et Andreas Gursky, qui sont présentés par d’importantes galeries d'art contemporain, et la nomination de conservateurs de photographie dans des galeries publiques comme le Tate Modern et le Guggenheim, a contribué à ce que le milieu photographique soit de plus en plus considéré comme un élément essentiel de la pratique artistique contemporaine. Avec la manipulation de plus en plus sophistiquée dans les techniques numériques, la photographie développe continuellement le changement comme nouvel apport d’outils pour les artistes.

Étant donné que la première photo a été produite en 1826, pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour que la photographie soit acceptée par le monde de l'art? Quelle est la fiabilité d'une photo comme preuve de la réalité? Qu’est-ce qui différentie une photographie documentaire d’une « photographie d’art »? Quel sera l'impact croissant de la manipulation numérique dans le moyen terme? Quelles pourraient être les futurs développements de la photographie à plus long terme?

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Réponses

  • Votre énoncé, comme les différentes questions qu'il amène, nécessiterait et mériterait certainement le développement d'une thèse assez copieuse. Je n'irai pas jusque là. Mais, si je devais m'y attacher, je m'efforcerais d'abord d'en revenir à la photographie de 1826 à 1990 en ce qu'elle était uniquement et par définition le miroir de la société. Soit, la photographie -miroir se déplaçait pour rendre compte des faits de société, soit la société se rendait en studio pour être reflètée par le miroir. Qu'on le veuille ou non, ce miroir - la photographie - était toujours lié à la notion de temps et dans toutes les oeuvres, le temps était toujours le commun dénominateur.  Si la photographie bénéficiait de l'appellation d'archive officielle, elle ne tenait pas la comparaison avec l'intemporalité de la peinture d'un Maître. Bref, l'artiste photographe de ces époques précédant la venue du numérique n'était pas maître du temps mais était contraint de le subir, son appareil n'ayant qu'une unique fonction ; celle de miroir. Je pense que le numérique l'en a aujourd'hui libéré...

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